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Chapitre I

L’ENFANT, UN ÊTRE À FORMER

NOUVEAUX LIEUX, NOUVELLES INSTITUTIONS

DES RÉGENTS ET D’ANCIENS ÉLÈVES TÉMOIGNENT

BIBLIOTHÈQUE SONORE

Florilèges, « lieux communs » et autres bouquets de mots

1.3.3.3. Florilèges, lieux communs

Les carnets de citations ne datent pas d’hier. Les répertoires de « lieux communs » de la Renaissance en attestent. Aujourd’hui, les lieux communs n’ont pas bonne presse : ils sont synonymes de paresse intellectuelle et de conformisme. De même, l’art de rassembler des éléments empruntés dans un florilège ne nous paraît guère inspirante. Il en était autrement au temps d’Érasme où l’on cherchait à renouer avec la tradition rhétorique antique qui avait inventé le terme et la notion de « lieu commun » (locus communis). L’originalité n’apparaissait pas alors comme une valeur de premier plan. Loin de mépriser les compilations, les savants, les hommes d’Église, les pédagogues étaient à l’affût de méthodes pour classer et organiser le savoir de manière raisonnée.

Dès avant le XVIe siècle, la pratique scolaire de collationner et d’ordonner des extraits de textes moralement édifiants est documentée. Le fait de copier ces extraits (en latin) en les rangeant sous des titres généraux aide le lecteur à les mémoriser. Il en nourrit ainsi sa vie morale, y trouve aussi des modèles d’expression élégante et peut les citer pour produire des argumentations plus solides ou des discours plus ornés.

La technique est en fait médiévale et doit beaucoup à un instrument qu’utilisaient les prédicateurs pour construire leurs sermons : le florilège (florilegium) qui se présentait comme une liste formalisée, divisée en grands thèmes, de citations religieuses de référence.

De fait, le modèle du Florilège édifiant ou religieux perdure bien au-delà du Moyen Âge, comme en atteste une anthologie anglaise très prisée de Joseph Lang (ou Langius, 1570-1615) qui mêle culture et morale antiques et chrétiennes.

Érasme renouvelle l’approche héritée des prédicateurs du Moyen Âge et l’applique au milieu scolaire. Il voit dans l’art du catalogage et de l’inventaire un moteur pour l’écriture et il élargit à toute la littérature antique les sources auxquelles doit s’alimenter le carnet de l’écolier.

L’élève prendra en effet l’habitude de reporter dans un carnet les traits remarquables rencontrés au cours de ses lectures, qu’il s’agisse d’une fable étonnante ou d’une sentence bien tournée. Quand il aura besoin de s’y reporter par la suite pour enrichir son propre discours, il retrouvera ses citations sans peine, puisqu’il aura organisé son répertoire à partir d’entrées qui seront autant de « casiers bien construits ».

Des éditeurs mettent bientôt sur le marché des collections imprimées toutes faites. Celles-ci fournissent des modèles d’organisation pour les carnets des élèves mais imposent, ce faisant, des grilles d’interprétation des textes profanes ou sacrés. Dans ces conditions, les écoles réformées ressentent le besoin de disposer de leurs propres collections : c’est dans cet esprit que Melanchthon fait paraître en 1521 ses Lieux communs des matières théologiques (Loci communes rerum theologicarum) maintes fois réédités, utilisés comme un ouvrage scolaire de référence dans les institutions protestantes de toute l’Europe.

Dans les cercles savants, on ne s’en tient pas aux fleurs poétiques et aux sentences latines. Les humanistes apprécient les adages dans les trois langues anciennes de culture que sont le latin, le grec et l’hébreu. Ils sont curieux, par exemple, de savoir quelles expressions toutes faites utilisaient les Romains pour dire « De la tête aux pieds » et quels équivalents en hébreu ou en araméen on peut trouver dans l’Ancienne Bible et dans la littérature rabbinique. Le célèbre orientaliste bâlois Johann Buxtorf le Jeune (1599-1664) publie en 1648 un Florilegium hebraicum qui répond à ce type d’interrogations.

À l’heure où la masse de livres publiés donne l’impression d’une surabondance de savoir qui risque de submerger les esprits, il est utile d’archiver des extraits de textes pour s’en servir ultérieurement. Mais comment tenir à l’écart les grilles conceptuelles imposées de l’extérieur ?

Le philosophe anglais John Locke (1632-1704), qui a commencé à tenir un carnet de « lieux communs » lorsqu’il était étudiant à Oxford en 1652, propose une solution. Il promeut un système élaboré d’indexation où les en-têtes sont choisis à la manière de mots-clés, en fonction d’intérêts personnels et permettent de retrouver facilement les mentions concernées dans le livre source.

Dans les milieux cultivés, génération après génération, de simples lecteurs s’approprient la méthode qui correspond à une pratique scolaire et à des besoins savants, mais aussi au souhait bien naturel de garder une trace des passages les plus marquants de ses lectures. Ces lecteurs se créent un carnet avec les rubriques de leurs choix et, au gré de leurs trouvailles, ils y recopient les citations qui les enthousiasment : de belles tournures, des sentences pleines de sagesse ou des vers qui élèvent l’esprit.

Florilèges, « lieux communs » et autres bouquets de mots

1.3.3.3. Florilèges, lieux communs

Les carnets de citations ne datent pas d’hier. Les répertoires de « lieux communs » de la Renaissance en attestent. Aujourd’hui, les lieux communs n’ont pas bonne presse : ils sont synonymes de paresse intellectuelle et de conformisme. De même, l’art de rassembler des éléments empruntés dans un florilège ne nous paraît guère inspirante. Il en était autrement au temps d’Érasme où l’on cherchait à renouer avec la tradition rhétorique antique qui avait inventé le terme et la notion de « lieu commun » (locus communis). L’originalité n’apparaissait pas alors comme une valeur de premier plan. Loin de mépriser les compilations, les savants, les hommes d’Église, les pédagogues étaient à l’affût de méthodes pour classer et organiser le savoir de manière raisonnée.

Dès avant le XVIe siècle, la pratique scolaire de collationner et d’ordonner des extraits de textes moralement édifiants est documentée. Le fait de copier ces extraits (en latin) en les rangeant sous des titres généraux aide le lecteur à les mémoriser. Il en nourrit ainsi sa vie morale, y trouve aussi des modèles d’expression élégante et peut les citer pour produire des argumentations plus solides ou des discours plus ornés.

La technique est en fait médiévale et doit beaucoup à un instrument qu’utilisaient les prédicateurs pour construire leurs sermons : le florilège (florilegium) qui se présentait comme une liste formalisée, divisée en grands thèmes, de citations religieuses de référence.

De fait, le modèle du Florilège édifiant ou religieux perdure bien au-delà du Moyen Âge, comme en atteste une anthologie anglaise très prisée de Joseph Lang (ou Langius, 1570-1615) qui mêle culture et morale antiques et chrétiennes.

Érasme renouvelle l’approche héritée des prédicateurs du Moyen Âge et l’applique au milieu scolaire. Il voit dans l’art du catalogage et de l’inventaire un moteur pour l’écriture et il élargit à toute la littérature antique les sources auxquelles doit s’alimenter le carnet de l’écolier.

L’élève prendra en effet l’habitude de reporter dans un carnet les traits remarquables rencontrés au cours de ses lectures, qu’il s’agisse d’une fable étonnante ou d’une sentence bien tournée. Quand il aura besoin de s’y reporter par la suite pour enrichir son propre discours, il retrouvera ses citations sans peine, puisqu’il aura organisé son répertoire à partir d’entrées qui seront autant de « casiers bien construits ».

Des éditeurs mettent bientôt sur le marché des collections imprimées toutes faites. Celles-ci fournissent des modèles d’organisation pour les carnets des élèves mais imposent, ce faisant, des grilles d’interprétation des textes profanes ou sacrés. Dans ces conditions, les écoles réformées ressentent le besoin de disposer de leurs propres collections : c’est dans cet esprit que Melanchthon fait paraître en 1521 ses Lieux communs des matières théologiques (Loci communes rerum theologicarum) maintes fois réédités, utilisés comme un ouvrage scolaire de référence dans les institutions protestantes de toute l’Europe.

Dans les cercles savants, on ne s’en tient pas aux fleurs poétiques et aux sentences latines. Les humanistes apprécient les adages dans les trois langues anciennes de culture que sont le latin, le grec et l’hébreu. Ils sont curieux, par exemple, de savoir quelles expressions toutes faites utilisaient les Romains pour dire « De la tête aux pieds » et quels équivalents en hébreu ou en araméen on peut trouver dans l’Ancienne Bible et dans la littérature rabbinique. Le célèbre orientaliste bâlois Johann Buxtorf le Jeune (1599-1664) publie en 1648 un Florilegium hebraicum qui répond à ce type d’interrogations.

À l’heure où la masse de livres publiés donne l’impression d’une surabondance de savoir qui risque de submerger les esprits, il est utile d’archiver des extraits de textes pour s’en servir ultérieurement. Mais comment tenir à l’écart les grilles conceptuelles imposées de l’extérieur ?

Le philosophe anglais John Locke (1632-1704), qui a commencé à tenir un carnet de « lieux communs » lorsqu’il était étudiant à Oxford en 1652, propose une solution. Il promeut un système élaboré d’indexation où les en-têtes sont choisis à la manière de mots-clés, en fonction d’intérêts personnels et permettent de retrouver facilement les mentions concernées dans le livre source.

Dans les milieux cultivés, génération après génération, de simples lecteurs s’approprient la méthode qui correspond à une pratique scolaire et à des besoins savants, mais aussi au souhait bien naturel de garder une trace des passages les plus marquants de ses lectures. Ces lecteurs se créent un carnet avec les rubriques de leurs choix et, au gré de leurs trouvailles, ils y recopient les citations qui les enthousiasment : de belles tournures, des sentences pleines de sagesse ou des vers qui élèvent l’esprit.

Florilèges, « lieux communs » et autres bouquets de mots

1.3.3.3. Florilèges, lieux communs

Les carnets de citations ne datent pas d’hier. Les répertoires de « lieux communs » de la Renaissance en attestent. Aujourd’hui, les lieux communs n’ont pas bonne presse : ils sont synonymes de paresse intellectuelle et de conformisme. De même, l’art de rassembler des éléments empruntés dans un florilège ne nous paraît guère inspirante. Il en était autrement au temps d’Érasme où l’on cherchait à renouer avec la tradition rhétorique antique qui avait inventé le terme et la notion de « lieu commun » (locus communis). L’originalité n’apparaissait pas alors comme une valeur de premier plan. Loin de mépriser les compilations, les savants, les hommes d’Église, les pédagogues étaient à l’affût de méthodes pour classer et organiser le savoir de manière raisonnée.

Dès avant le XVIe siècle, la pratique scolaire de collationner et d’ordonner des extraits de textes moralement édifiants est documentée. Le fait de copier ces extraits (en latin) en les rangeant sous des titres généraux aide le lecteur à les mémoriser. Il en nourrit ainsi sa vie morale, y trouve aussi des modèles d’expression élégante et peut les citer pour produire des argumentations plus solides ou des discours plus ornés.

La technique est en fait médiévale et doit beaucoup à un instrument qu’utilisaient les prédicateurs pour construire leurs sermons : le florilège (florilegium) qui se présentait comme une liste formalisée, divisée en grands thèmes, de citations religieuses de référence.

De fait, le modèle du Florilège édifiant ou religieux perdure bien au-delà du Moyen Âge, comme en atteste une anthologie anglaise très prisée de Joseph Lang (ou Langius, 1570-1615) qui mêle culture et morale antiques et chrétiennes.

Érasme renouvelle l’approche héritée des prédicateurs du Moyen Âge et l’applique au milieu scolaire. Il voit dans l’art du catalogage et de l’inventaire un moteur pour l’écriture et il élargit à toute la littérature antique les sources auxquelles doit s’alimenter le carnet de l’écolier.

L’élève prendra en effet l’habitude de reporter dans un carnet les traits remarquables rencontrés au cours de ses lectures, qu’il s’agisse d’une fable étonnante ou d’une sentence bien tournée. Quand il aura besoin de s’y reporter par la suite pour enrichir son propre discours, il retrouvera ses citations sans peine, puisqu’il aura organisé son répertoire à partir d’entrées qui seront autant de « casiers bien construits ».

Des éditeurs mettent bientôt sur le marché des collections imprimées toutes faites. Celles-ci fournissent des modèles d’organisation pour les carnets des élèves mais imposent, ce faisant, des grilles d’interprétation des textes profanes ou sacrés. Dans ces conditions, les écoles réformées ressentent le besoin de disposer de leurs propres collections : c’est dans cet esprit que Melanchthon fait paraître en 1521 ses Lieux communs des matières théologiques (Loci communes rerum theologicarum) maintes fois réédités, utilisés comme un ouvrage scolaire de référence dans les institutions protestantes de toute l’Europe.

Dans les cercles savants, on ne s’en tient pas aux fleurs poétiques et aux sentences latines. Les humanistes apprécient les adages dans les trois langues anciennes de culture que sont le latin, le grec et l’hébreu. Ils sont curieux, par exemple, de savoir quelles expressions toutes faites utilisaient les Romains pour dire « De la tête aux pieds » et quels équivalents en hébreu ou en araméen on peut trouver dans l’Ancienne Bible et dans la littérature rabbinique. Le célèbre orientaliste bâlois Johann Buxtorf le Jeune (1599-1664) publie en 1648 un Florilegium hebraicum qui répond à ce type d’interrogations.

À l’heure où la masse de livres publiés donne l’impression d’une surabondance de savoir qui risque de submerger les esprits, il est utile d’archiver des extraits de textes pour s’en servir ultérieurement. Mais comment tenir à l’écart les grilles conceptuelles imposées de l’extérieur ?

Le philosophe anglais John Locke (1632-1704), qui a commencé à tenir un carnet de « lieux communs » lorsqu’il était étudiant à Oxford en 1652, propose une solution. Il promeut un système élaboré d’indexation où les en-têtes sont choisis à la manière de mots-clés, en fonction d’intérêts personnels et permettent de retrouver facilement les mentions concernées dans le livre source.

Dans les milieux cultivés, génération après génération, de simples lecteurs s’approprient la méthode qui correspond à une pratique scolaire et à des besoins savants, mais aussi au souhait bien naturel de garder une trace des passages les plus marquants de ses lectures. Ces lecteurs se créent un carnet avec les rubriques de leurs choix et, au gré de leurs trouvailles, ils y recopient les citations qui les enthousiasment : de belles tournures, des sentences pleines de sagesse ou des vers qui élèvent l’esprit.

Florilèges, « lieux communs » et autres bouquets de mots

1.3.3.3. Florilèges, lieux communs

Les carnets de citations ne datent pas d’hier. Les répertoires de « lieux communs » de la Renaissance en attestent. Aujourd’hui, les lieux communs n’ont pas bonne presse : ils sont synonymes de paresse intellectuelle et de conformisme. De même, l’art de rassembler des éléments empruntés dans un florilège ne nous paraît guère inspirante. Il en était autrement au temps d’Érasme où l’on cherchait à renouer avec la tradition rhétorique antique qui avait inventé le terme et la notion de « lieu commun » (locus communis). L’originalité n’apparaissait pas alors comme une valeur de premier plan. Loin de mépriser les compilations, les savants, les hommes d’Église, les pédagogues étaient à l’affût de méthodes pour classer et organiser le savoir de manière raisonnée.

Dès avant le XVIe siècle, la pratique scolaire de collationner et d’ordonner des extraits de textes moralement édifiants est documentée. Le fait de copier ces extraits (en latin) en les rangeant sous des titres généraux aide le lecteur à les mémoriser. Il en nourrit ainsi sa vie morale, y trouve aussi des modèles d’expression élégante et peut les citer pour produire des argumentations plus solides ou des discours plus ornés.

La technique est en fait médiévale et doit beaucoup à un instrument qu’utilisaient les prédicateurs pour construire leurs sermons : le florilège (florilegium) qui se présentait comme une liste formalisée, divisée en grands thèmes, de citations religieuses de référence.

De fait, le modèle du Florilège édifiant ou religieux perdure bien au-delà du Moyen Âge, comme en atteste une anthologie anglaise très prisée de Joseph Lang (ou Langius, 1570-1615) qui mêle culture et morale antiques et chrétiennes.

Érasme renouvelle l’approche héritée des prédicateurs du Moyen Âge et l’applique au milieu scolaire. Il voit dans l’art du catalogage et de l’inventaire un moteur pour l’écriture et il élargit à toute la littérature antique les sources auxquelles doit s’alimenter le carnet de l’écolier.

L’élève prendra en effet l’habitude de reporter dans un carnet les traits remarquables rencontrés au cours de ses lectures, qu’il s’agisse d’une fable étonnante ou d’une sentence bien tournée. Quand il aura besoin de s’y reporter par la suite pour enrichir son propre discours, il retrouvera ses citations sans peine, puisqu’il aura organisé son répertoire à partir d’entrées qui seront autant de « casiers bien construits ».

Des éditeurs mettent bientôt sur le marché des collections imprimées toutes faites. Celles-ci fournissent des modèles d’organisation pour les carnets des élèves mais imposent, ce faisant, des grilles d’interprétation des textes profanes ou sacrés. Dans ces conditions, les écoles réformées ressentent le besoin de disposer de leurs propres collections : c’est dans cet esprit que Melanchthon fait paraître en 1521 ses Lieux communs des matières théologiques (Loci communes rerum theologicarum) maintes fois réédités, utilisés comme un ouvrage scolaire de référence dans les institutions protestantes de toute l’Europe.

Dans les cercles savants, on ne s’en tient pas aux fleurs poétiques et aux sentences latines. Les humanistes apprécient les adages dans les trois langues anciennes de culture que sont le latin, le grec et l’hébreu. Ils sont curieux, par exemple, de savoir quelles expressions toutes faites utilisaient les Romains pour dire « De la tête aux pieds » et quels équivalents en hébreu ou en araméen on peut trouver dans l’Ancienne Bible et dans la littérature rabbinique. Le célèbre orientaliste bâlois Johann Buxtorf le Jeune (1599-1664) publie en 1648 un Florilegium hebraicum qui répond à ce type d’interrogations.

À l’heure où la masse de livres publiés donne l’impression d’une surabondance de savoir qui risque de submerger les esprits, il est utile d’archiver des extraits de textes pour s’en servir ultérieurement. Mais comment tenir à l’écart les grilles conceptuelles imposées de l’extérieur ?

Le philosophe anglais John Locke (1632-1704), qui a commencé à tenir un carnet de « lieux communs » lorsqu’il était étudiant à Oxford en 1652, propose une solution. Il promeut un système élaboré d’indexation où les en-têtes sont choisis à la manière de mots-clés, en fonction d’intérêts personnels et permettent de retrouver facilement les mentions concernées dans le livre source.

Dans les milieux cultivés, génération après génération, de simples lecteurs s’approprient la méthode qui correspond à une pratique scolaire et à des besoins savants, mais aussi au souhait bien naturel de garder une trace des passages les plus marquants de ses lectures. Ces lecteurs se créent un carnet avec les rubriques de leurs choix et, au gré de leurs trouvailles, ils y recopient les citations qui les enthousiasment : de belles tournures, des sentences pleines de sagesse ou des vers qui élèvent l’esprit.