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Chapitre I

L’ENFANT, UN ÊTRE À FORMER

NOUVEAUX LIEUX, NOUVELLES INSTITUTIONS

DES RÉGENTS ET D’ANCIENS ÉLÈVES TÉMOIGNENT

BIBLIOTHÈQUE SONORE

L'instruction des filles

1.1.4.1. L'instruction des filles

Les traités pédagogiques de la Renaissance parlent des garçons. Qu’en est-il des filles ? Les humanistes semblent soutenir la cause de leur éducation. Mais de quelle éducation s’agit-il ? En 1523, Juan Luis Vivès consacre à cette question un traité intitulé L’Institution de la femme chrétienne. Il le dédie à Catherine d’Aragon, reine d’Angleterre, ce qui lui vaut une double récompense. Il reçoit la charge de professeur d’humanités au collège Corpus Christi à Oxford qui vient d’être fondé et celle de précepteur de la petite Marie Tudor, une enfant précoce et douée pour l’étude. Il s’en occupera tellement bien que la princesse étonnera les délégations étrangères par ses connaissances et par son jeu au clavecin.

L’éducation d’une princesse à qui l’on donne le plein accès à la culture est une exception. Le programme d’éducation pour les filles de moins haut rang que Vivès propose dans son ouvrage est moins libéral. L’instruction doit permettre aux filles de devenir de bonnes épouses et de bonnes mères. À l’âge de raison, la fille apprend à lire ses heures, à réciter les dix commandements, à coudre, à se rendre utile à la maison, à faire la cuisine, à cultiver le jardin potager. Ce sont les vertus – la prudence, la diligence, la chasteté – qui doivent l’orner et non les bijoux. La lecture n’est pas à exclure ; elle occupe l’esprit et apprend à distinguer le vice de la vertu. En tout cas, elle est moins dangereuse pour une fille que la danse ou les jeux. Il faut cependant éviter les livres d’amour et de guerre et choisir des livres salutaires. Le latin, langue donnant accès aux savoirs, n’est pas recommandée aux filles, pas plus que la culture classique, dans laquelle baignent les garçons fréquentant les collèges.

L'instruction des filles

1.1.4.1. L'instruction des filles

Les traités pédagogiques de la Renaissance parlent des garçons. Qu’en est-il des filles ? Les humanistes semblent soutenir la cause de leur éducation. Mais de quelle éducation s’agit-il ? En 1523, Juan Luis Vivès consacre à cette question un traité intitulé L’Institution de la femme chrétienne. Il le dédie à Catherine d’Aragon, reine d’Angleterre, ce qui lui vaut une double récompense. Il reçoit la charge de professeur d’humanités au collège Corpus Christi à Oxford qui vient d’être fondé et celle de précepteur de la petite Marie Tudor, une enfant précoce et douée pour l’étude. Il s’en occupera tellement bien que la princesse étonnera les délégations étrangères par ses connaissances et par son jeu au clavecin.

L’éducation d’une princesse à qui l’on donne le plein accès à la culture est une exception. Le programme d’éducation pour les filles de moins haut rang que Vivès propose dans son ouvrage est moins libéral. L’instruction doit permettre aux filles de devenir de bonnes épouses et de bonnes mères. À l’âge de raison, la fille apprend à lire ses heures, à réciter les dix commandements, à coudre, à se rendre utile à la maison, à faire la cuisine, à cultiver le jardin potager. Ce sont les vertus – la prudence, la diligence, la chasteté – qui doivent l’orner et non les bijoux. La lecture n’est pas à exclure ; elle occupe l’esprit et apprend à distinguer le vice de la vertu. En tout cas, elle est moins dangereuse pour une fille que la danse ou les jeux. Il faut cependant éviter les livres d’amour et de guerre et choisir des livres salutaires. Le latin, langue donnant accès aux savoirs, n’est pas recommandée aux filles, pas plus que la culture classique, dans laquelle baignent les garçons fréquentant les collèges.

L'instruction des filles

1.1.4.1. L'instruction des filles

Les traités pédagogiques de la Renaissance parlent des garçons. Qu’en est-il des filles ? Les humanistes semblent soutenir la cause de leur éducation. Mais de quelle éducation s’agit-il ? En 1523, Juan Luis Vivès consacre à cette question un traité intitulé L’Institution de la femme chrétienne. Il le dédie à Catherine d’Aragon, reine d’Angleterre, ce qui lui vaut une double récompense. Il reçoit la charge de professeur d’humanités au collège Corpus Christi à Oxford qui vient d’être fondé et celle de précepteur de la petite Marie Tudor, une enfant précoce et douée pour l’étude. Il s’en occupera tellement bien que la princesse étonnera les délégations étrangères par ses connaissances et par son jeu au clavecin.

L’éducation d’une princesse à qui l’on donne le plein accès à la culture est une exception. Le programme d’éducation pour les filles de moins haut rang que Vivès propose dans son ouvrage est moins libéral. L’instruction doit permettre aux filles de devenir de bonnes épouses et de bonnes mères. À l’âge de raison, la fille apprend à lire ses heures, à réciter les dix commandements, à coudre, à se rendre utile à la maison, à faire la cuisine, à cultiver le jardin potager. Ce sont les vertus – la prudence, la diligence, la chasteté – qui doivent l’orner et non les bijoux. La lecture n’est pas à exclure ; elle occupe l’esprit et apprend à distinguer le vice de la vertu. En tout cas, elle est moins dangereuse pour une fille que la danse ou les jeux. Il faut cependant éviter les livres d’amour et de guerre et choisir des livres salutaires. Le latin, langue donnant accès aux savoirs, n’est pas recommandée aux filles, pas plus que la culture classique, dans laquelle baignent les garçons fréquentant les collèges.

L'instruction des filles

1.1.4.1. L'instruction des filles

Les traités pédagogiques de la Renaissance parlent des garçons. Qu’en est-il des filles ? Les humanistes semblent soutenir la cause de leur éducation. Mais de quelle éducation s’agit-il ? En 1523, Juan Luis Vivès consacre à cette question un traité intitulé L’Institution de la femme chrétienne. Il le dédie à Catherine d’Aragon, reine d’Angleterre, ce qui lui vaut une double récompense. Il reçoit la charge de professeur d’humanités au collège Corpus Christi à Oxford qui vient d’être fondé et celle de précepteur de la petite Marie Tudor, une enfant précoce et douée pour l’étude. Il s’en occupera tellement bien que la princesse étonnera les délégations étrangères par ses connaissances et par son jeu au clavecin.

L’éducation d’une princesse à qui l’on donne le plein accès à la culture est une exception. Le programme d’éducation pour les filles de moins haut rang que Vivès propose dans son ouvrage est moins libéral. L’instruction doit permettre aux filles de devenir de bonnes épouses et de bonnes mères. À l’âge de raison, la fille apprend à lire ses heures, à réciter les dix commandements, à coudre, à se rendre utile à la maison, à faire la cuisine, à cultiver le jardin potager. Ce sont les vertus – la prudence, la diligence, la chasteté – qui doivent l’orner et non les bijoux. La lecture n’est pas à exclure ; elle occupe l’esprit et apprend à distinguer le vice de la vertu. En tout cas, elle est moins dangereuse pour une fille que la danse ou les jeux. Il faut cependant éviter les livres d’amour et de guerre et choisir des livres salutaires. Le latin, langue donnant accès aux savoirs, n’est pas recommandée aux filles, pas plus que la culture classique, dans laquelle baignent les garçons fréquentant les collèges.