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Chapitre II

L’ENFANT, UN ÊTRE À FORMER

NOUVEAUX LIEUX, NOUVELLES INSTITUTIONS

DES RÉGENTS ET D’ANCIENS ÉLÈVES TÉMOIGNENT

BIBLIOTHÈQUE SONORE

L’enseignement « à la parisienne »

2.2.1.2. L'enseignement à la parisienne

À l’instar des établissements parisiens, les collèges deviennent à la Renaissance des institutions scolaires où les élèves et les professeurs sont logés, mais qui acceptent aussi des externes qui viennent suivre les cours. De nouvelles écoles de ce type sont créées dans toute la France.

Les collèges « de plein exercice », comme le collège de Navarre à Paris, proposent deux cycles complets d’études : trois ou quatre classes de grammaire latine, une classe d’humanités, une classe de rhétorique et deux classes de philosophie. La philosophie a alors un sens plus large qu’aujourd’hui : elle inclut un enseignement d’éthique, de mathématiques et de sciences comme l’astronomie et la physique (ce qu’on appelle à l’époque la « philosophie naturelle »). Si le collège offre un enseignement du grec, de mathématiques ou de géographie, il est considéré comme particulièrement prestigieux et peut attirer des élèves étrangers, comme c’est le cas du collège protestant de Saumur.

Les collèges ne possédant pas de cycle de philosophie sont nommés « collèges d’humanités ». Leur cursus se profile au XVIe et au début du XVIIe siècle : trois ou quatre classes de grammaire latine, une d’humanités, où l’on étudie les lettres anciennes et l’histoire, et une de rhétorique où l’élève développe ses capacités oratoires. Cet enseignement peut préparer aux études universitaires en théologie, en droit ou en médecine, qui nécessitent la maîtrise du latin, mais son objectif n’est pas utilitaire ; il n’est pas directement lié au métier que l’adolescent exercera. Finalement, des écoles latines enseignent seulement la grammaire, le berceau des sept arts libéraux.

L’organisation de l’enseignement « à la parisienne », avec un programme plus ou moins stable pour chaque classe et un régent attaché à chacune d’elle, devient un modèle pour d’autres institutions en Europe, notamment les collèges jésuites qui se développent depuis la fondation du premier collège prototype à Messine (Sicile) en 1548.

L’enseignement « à la parisienne »

2.2.1.2. L'enseignement à la parisienne

À l’instar des établissements parisiens, les collèges deviennent à la Renaissance des institutions scolaires où les élèves et les professeurs sont logés, mais qui acceptent aussi des externes qui viennent suivre les cours. De nouvelles écoles de ce type sont créées dans toute la France.

Les collèges « de plein exercice », comme le collège de Navarre à Paris, proposent deux cycles complets d’études : trois ou quatre classes de grammaire latine, une classe d’humanités, une classe de rhétorique et deux classes de philosophie. La philosophie a alors un sens plus large qu’aujourd’hui : elle inclut un enseignement d’éthique, de mathématiques et de sciences comme l’astronomie et la physique (ce qu’on appelle à l’époque la « philosophie naturelle »). Si le collège offre un enseignement du grec, de mathématiques ou de géographie, il est considéré comme particulièrement prestigieux et peut attirer des élèves étrangers, comme c’est le cas du collège protestant de Saumur.

Les collèges ne possédant pas de cycle de philosophie sont nommés « collèges d’humanités ». Leur cursus se profile au XVIe et au début du XVIIe siècle : trois ou quatre classes de grammaire latine, une d’humanités, où l’on étudie les lettres anciennes et l’histoire, et une de rhétorique où l’élève développe ses capacités oratoires. Cet enseignement peut préparer aux études universitaires en théologie, en droit ou en médecine, qui nécessitent la maîtrise du latin, mais son objectif n’est pas utilitaire ; il n’est pas directement lié au métier que l’adolescent exercera. Finalement, des écoles latines enseignent seulement la grammaire, le berceau des sept arts libéraux.

L’organisation de l’enseignement « à la parisienne », avec un programme plus ou moins stable pour chaque classe et un régent attaché à chacune d’elle, devient un modèle pour d’autres institutions en Europe, notamment les collèges jésuites qui se développent depuis la fondation du premier collège prototype à Messine (Sicile) en 1548.

L’enseignement « à la parisienne »

2.2.1.2. L'enseignement à la parisienne

À l’instar des établissements parisiens, les collèges deviennent à la Renaissance des institutions scolaires où les élèves et les professeurs sont logés, mais qui acceptent aussi des externes qui viennent suivre les cours. De nouvelles écoles de ce type sont créées dans toute la France.

Les collèges « de plein exercice », comme le collège de Navarre à Paris, proposent deux cycles complets d’études : trois ou quatre classes de grammaire latine, une classe d’humanités, une classe de rhétorique et deux classes de philosophie. La philosophie a alors un sens plus large qu’aujourd’hui : elle inclut un enseignement d’éthique, de mathématiques et de sciences comme l’astronomie et la physique (ce qu’on appelle à l’époque la « philosophie naturelle »). Si le collège offre un enseignement du grec, de mathématiques ou de géographie, il est considéré comme particulièrement prestigieux et peut attirer des élèves étrangers, comme c’est le cas du collège protestant de Saumur.

Les collèges ne possédant pas de cycle de philosophie sont nommés « collèges d’humanités ». Leur cursus se profile au XVIe et au début du XVIIe siècle : trois ou quatre classes de grammaire latine, une d’humanités, où l’on étudie les lettres anciennes et l’histoire, et une de rhétorique où l’élève développe ses capacités oratoires. Cet enseignement peut préparer aux études universitaires en théologie, en droit ou en médecine, qui nécessitent la maîtrise du latin, mais son objectif n’est pas utilitaire ; il n’est pas directement lié au métier que l’adolescent exercera. Finalement, des écoles latines enseignent seulement la grammaire, le berceau des sept arts libéraux.

L’organisation de l’enseignement « à la parisienne », avec un programme plus ou moins stable pour chaque classe et un régent attaché à chacune d’elle, devient un modèle pour d’autres institutions en Europe, notamment les collèges jésuites qui se développent depuis la fondation du premier collège prototype à Messine (Sicile) en 1548.

L’enseignement « à la parisienne »

2.2.1.2. L'enseignement à la parisienne

À l’instar des établissements parisiens, les collèges deviennent à la Renaissance des institutions scolaires où les élèves et les professeurs sont logés, mais qui acceptent aussi des externes qui viennent suivre les cours. De nouvelles écoles de ce type sont créées dans toute la France.

Les collèges « de plein exercice », comme le collège de Navarre à Paris, proposent deux cycles complets d’études : trois ou quatre classes de grammaire latine, une classe d’humanités, une classe de rhétorique et deux classes de philosophie. La philosophie a alors un sens plus large qu’aujourd’hui : elle inclut un enseignement d’éthique, de mathématiques et de sciences comme l’astronomie et la physique (ce qu’on appelle à l’époque la « philosophie naturelle »). Si le collège offre un enseignement du grec, de mathématiques ou de géographie, il est considéré comme particulièrement prestigieux et peut attirer des élèves étrangers, comme c’est le cas du collège protestant de Saumur.

Les collèges ne possédant pas de cycle de philosophie sont nommés « collèges d’humanités ». Leur cursus se profile au XVIe et au début du XVIIe siècle : trois ou quatre classes de grammaire latine, une d’humanités, où l’on étudie les lettres anciennes et l’histoire, et une de rhétorique où l’élève développe ses capacités oratoires. Cet enseignement peut préparer aux études universitaires en théologie, en droit ou en médecine, qui nécessitent la maîtrise du latin, mais son objectif n’est pas utilitaire ; il n’est pas directement lié au métier que l’adolescent exercera. Finalement, des écoles latines enseignent seulement la grammaire, le berceau des sept arts libéraux.

L’organisation de l’enseignement « à la parisienne », avec un programme plus ou moins stable pour chaque classe et un régent attaché à chacune d’elle, devient un modèle pour d’autres institutions en Europe, notamment les collèges jésuites qui se développent depuis la fondation du premier collège prototype à Messine (Sicile) en 1548.