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Chapitre II

L’ENFANT, UN ÊTRE À FORMER

NOUVEAUX LIEUX, NOUVELLES INSTITUTIONS

DES RÉGENTS ET D’ANCIENS ÉLÈVES TÉMOIGNENT

BIBLIOTHÈQUE SONORE

Nouvelles pratiques

2.2.1.4. Nouvelles pratiques

Les humanistes considèrent que les arts libéraux tels qu’ils sont enseignés à la Faculté d’Arts au début du XVIe siècle se sont corrompus au Moyen Âge. L’enseignement scolastique a réduit les sept chemins de la sagesse, nobles et inséparables, à la dialectique, méthode de raisonnement qui se perd dans l’analyse logique des phrases. Les humanistes redécouvrent la rhétorique comme l’art de la parole, dont le modèle est la prose et la poésie antique, et non pas le langage philosophique qui coupe les cheveux en quatre. En lisant les auteurs classiques, les élèves apprennent la clarté de la pensée et de l’expression, la bonne mesure et l’équilibre.

Le renouveau des arts libéraux s’accompagne de nouvelles pratiques. Les régents humanistes méprisent surtout les disputes qui règnent dans l’enseignement scolaire au Moyen Âge. Depuis le XIIIe siècle, après la leçon du maître (lectio) qui explique le texte, viennent les questions des élèves (questio). Le cours se termine par une discussion sur un thème où les élèves s’opposent en proposant des arguments pour et contre (disputatio). Cet exercice, toujours en usage au XVIe siècle, devait éveiller la vigueur intellectuelle des étudiants, mais Juan Luis Vivès, Pierre de La Ramée ou Montaigne dénoncent ses abus : la victoire devient plus importante que la vérité. Pire encore, les arguments épuisés, on en vient aux injures et aux poings !

À ces disputes creuses, les humanistes opposent les discours des orateurs antiques tels que Cicéron ou Démosthène. Ils lisent les auteurs anciens en classe. Le but est non seulement d’en tirer un enseignement moral et philosophique, mais aussi d’apprendre à imiter leur style. Ils introduisent dans les collèges des compositions dans lesquelles les élèves doivent utiliser les formules empruntées aux grands auteurs. Le cursus se termine avec la composition d’un discours et une déclamation.

Nouvelles pratiques

2.2.1.4. Nouvelles pratiques

Les humanistes considèrent que les arts libéraux tels qu’ils sont enseignés à la Faculté d’Arts au début du XVIe siècle se sont corrompus au Moyen Âge. L’enseignement scolastique a réduit les sept chemins de la sagesse, nobles et inséparables, à la dialectique, méthode de raisonnement qui se perd dans l’analyse logique des phrases. Les humanistes redécouvrent la rhétorique comme l’art de la parole, dont le modèle est la prose et la poésie antique, et non pas le langage philosophique qui coupe les cheveux en quatre. En lisant les auteurs classiques, les élèves apprennent la clarté de la pensée et de l’expression, la bonne mesure et l’équilibre.

Le renouveau des arts libéraux s’accompagne de nouvelles pratiques. Les régents humanistes méprisent surtout les disputes qui règnent dans l’enseignement scolaire au Moyen Âge. Depuis le XIIIe siècle, après la leçon du maître (lectio) qui explique le texte, viennent les questions des élèves (questio). Le cours se termine par une discussion sur un thème où les élèves s’opposent en proposant des arguments pour et contre (disputatio). Cet exercice, toujours en usage au XVIe siècle, devait éveiller la vigueur intellectuelle des étudiants, mais Juan Luis Vivès, Pierre de La Ramée ou Montaigne dénoncent ses abus : la victoire devient plus importante que la vérité. Pire encore, les arguments épuisés, on en vient aux injures et aux poings !

À ces disputes creuses, les humanistes opposent les discours des orateurs antiques tels que Cicéron ou Démosthène. Ils lisent les auteurs anciens en classe. Le but est non seulement d’en tirer un enseignement moral et philosophique, mais aussi d’apprendre à imiter leur style. Ils introduisent dans les collèges des compositions dans lesquelles les élèves doivent utiliser les formules empruntées aux grands auteurs. Le cursus se termine avec la composition d’un discours et une déclamation.

Nouvelles pratiques

2.2.1.4. Nouvelles pratiques

Les humanistes considèrent que les arts libéraux tels qu’ils sont enseignés à la Faculté d’Arts au début du XVIe siècle se sont corrompus au Moyen Âge. L’enseignement scolastique a réduit les sept chemins de la sagesse, nobles et inséparables, à la dialectique, méthode de raisonnement qui se perd dans l’analyse logique des phrases. Les humanistes redécouvrent la rhétorique comme l’art de la parole, dont le modèle est la prose et la poésie antique, et non pas le langage philosophique qui coupe les cheveux en quatre. En lisant les auteurs classiques, les élèves apprennent la clarté de la pensée et de l’expression, la bonne mesure et l’équilibre.

Le renouveau des arts libéraux s’accompagne de nouvelles pratiques. Les régents humanistes méprisent surtout les disputes qui règnent dans l’enseignement scolaire au Moyen Âge. Depuis le XIIIe siècle, après la leçon du maître (lectio) qui explique le texte, viennent les questions des élèves (questio). Le cours se termine par une discussion sur un thème où les élèves s’opposent en proposant des arguments pour et contre (disputatio). Cet exercice, toujours en usage au XVIe siècle, devait éveiller la vigueur intellectuelle des étudiants, mais Juan Luis Vivès, Pierre de La Ramée ou Montaigne dénoncent ses abus : la victoire devient plus importante que la vérité. Pire encore, les arguments épuisés, on en vient aux injures et aux poings !

À ces disputes creuses, les humanistes opposent les discours des orateurs antiques tels que Cicéron ou Démosthène. Ils lisent les auteurs anciens en classe. Le but est non seulement d’en tirer un enseignement moral et philosophique, mais aussi d’apprendre à imiter leur style. Ils introduisent dans les collèges des compositions dans lesquelles les élèves doivent utiliser les formules empruntées aux grands auteurs. Le cursus se termine avec la composition d’un discours et une déclamation.

Nouvelles pratiques

2.2.1.4. Nouvelles pratiques

Les humanistes considèrent que les arts libéraux tels qu’ils sont enseignés à la Faculté d’Arts au début du XVIe siècle se sont corrompus au Moyen Âge. L’enseignement scolastique a réduit les sept chemins de la sagesse, nobles et inséparables, à la dialectique, méthode de raisonnement qui se perd dans l’analyse logique des phrases. Les humanistes redécouvrent la rhétorique comme l’art de la parole, dont le modèle est la prose et la poésie antique, et non pas le langage philosophique qui coupe les cheveux en quatre. En lisant les auteurs classiques, les élèves apprennent la clarté de la pensée et de l’expression, la bonne mesure et l’équilibre.

Le renouveau des arts libéraux s’accompagne de nouvelles pratiques. Les régents humanistes méprisent surtout les disputes qui règnent dans l’enseignement scolaire au Moyen Âge. Depuis le XIIIe siècle, après la leçon du maître (lectio) qui explique le texte, viennent les questions des élèves (questio). Le cours se termine par une discussion sur un thème où les élèves s’opposent en proposant des arguments pour et contre (disputatio). Cet exercice, toujours en usage au XVIe siècle, devait éveiller la vigueur intellectuelle des étudiants, mais Juan Luis Vivès, Pierre de La Ramée ou Montaigne dénoncent ses abus : la victoire devient plus importante que la vérité. Pire encore, les arguments épuisés, on en vient aux injures et aux poings !

À ces disputes creuses, les humanistes opposent les discours des orateurs antiques tels que Cicéron ou Démosthène. Ils lisent les auteurs anciens en classe. Le but est non seulement d’en tirer un enseignement moral et philosophique, mais aussi d’apprendre à imiter leur style. Ils introduisent dans les collèges des compositions dans lesquelles les élèves doivent utiliser les formules empruntées aux grands auteurs. Le cursus se termine avec la composition d’un discours et une déclamation.