Cultiver ses racines: Mémoire généalogique et sentiment d'autochtonie

Fichiers

Citer ce document

Sylvie Sagnes, “Cultiver ses racines: Mémoire généalogique et sentiment d'autochtonie,” Portail documentaire EnJeu[x], consulté le 21 décembre 2024, https://collections.enfance-jeunesse.fr/items/show/1635.

Métadonnées complètes

Statut du documentPublic
TitreCultiver ses racines: Mémoire généalogique et sentiment d'autochtonie
CréateurSylvie Sagnes
Date2004
DroitsCopyright © 2004 Presses Universitaires de France
Languefr
TypeJournal Article
AuthorSylvie Sagnes
Type de contenuJournal Article
ISSN0046-2616
Abstract Note« Être de quelque part » ? Appuyée sur une enquête en Minervois, la réponse proposée met en lumière les fondements généalogiques du sentiment d'autochtonie : les « racines » ne poussent bien que la où ont vécu les propres parents de l'individu, là où s'ancre la mémoire familiale. Manipulé avec brio par les élites héritières de l'Ancien Régime et les passionnés de généalogie, le discours généalogique conforte a priori ce constat. Cependant, ce discours semble inapte à rendre compte de l' « enracinement » des classes moyennes, compte tenu de la courte durée de leurs « mémoires ordinaires ». Comment ces différents types d' « enracinement » participent-ils de nos représentations du territoire ? « Being from somewhere » ? Based on a survey carried out in the Minervois area the answer to this question brings to light the genealogical foundations of the feeling of being a native : the « roots » of an individual only grow well in the place where his own parents have lived, where his family memory is rooted. When brilliantly exploited by elites issued from the Ancien Régime and by those who have a passion for genealogy, the genealogical discourse a priori supports this statement. But genealogy seems to be unable to explain the « rooting » of the middle classes in view of their short « ordinary memories » . How do these various types of « rooting » depend on our representations of the territory ? Aus irgendwo sein ? Die Antwort auf diese Frage stützt sich auf eine in der Gegend des Minervois durchgeführte Erhebung und weist auf die genealogischen Grundlagen des Gefühls der Bodenständigkeit hin : die « Wurzeln » eines Individuums wachsen gut nur dort, wo seine eigene Eltern gelebt haben, wo sein Familiengedächtnis gewurzelt ist. Diese Feststellung wird a priori von der genealogischen Rede bestärkt, wenn diese mit Brillanz von den aus dem Ancien Régime abstammenden Eliten und von denen ausgenutzt wird, die sich für die Genealogie begeistern. Doch scheint diese Rede ungeeignet dazu, die Verwurzelung des Mittelstandes infolge der kurzen Dauer seines « gewöhnlichen Gedächtnisses » zu erklären. Wie hängen diese verschiedene Verwurzelungstypen von unseren Darstellunghen des Territoriums ab ?
Access Date2015-06-17 13:35:06
Date2004
Issue1
Journal AbbreviationEthnologie française
Languefr
Library CatalogJSTOR
Pages31-40
Publication TitleEthnologie française
DroitsCopyright © 2004 Presses Universitaires de France
Seriesnouvelle serie
Short TitleCultiver ses racines
TitreCultiver ses racines: Mémoire généalogique et sentiment d'autochtonie
URLhttp://www.jstor.org/stable/40990649
Volume34
Attachment TitleJSTOR Full Text PDF
Attachment TitleJSTOR Full Text PDF
Attachment URL[No URL]
Attachment URL[No URL]

Formats d'export