Chapitre I
L’ENFANT, UN ÊTRE À FORMER
NOUVEAUX LIEUX, NOUVELLES INSTITUTIONS
DES RÉGENTS ET D’ANCIENS ÉLÈVES TÉMOIGNENT
BIBLIOTHÈQUE SONORE
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Rien ne remplace la famille
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Les pédagogues humanistes se penchent sur la première enfance, alors même qu’il s’agit d’un âge d’une grande vulnérabilité. Ils vantent notamment les bienfaits de l’allaitement maternel. La mère qui allaite elle-même son enfant, non seulement crée un lien avec lui, mais aussi, comme on le croit à l’époque, lui donne son courage, son caractère et ses traits physiques. Un dicton populaire dit que l’enfant nourri à la truie, prendra plaisir à se coucher dans la fange ! Les femmes des milieux plus aisés ont souvent recours à une nourrice, femme simple qui en a fait une profession. Elle risque d’avoir une mauvaise influence sur le bébé si elle est légère, bavarde ou vicieuse.
Le pot retient longuement la première mauvaise liqueur dont il est imbu, dit un autre dicton. Les toutes premières années de la vie de l’enfant sont celles durant lesquelles il va s’imprégner de la langue que l’on parle autour de lui, au moment où il va commencer à prononcer ses premiers mots. Il est donc essentiel que la nourrice parle une langue correcte, afin que l’enfant, une fois sevré, n’ait pas pris de mauvaises habitudes de langage.
Il n’est jamais trop tôt pour commencer l’éducation selon Érasme. Celle-ci requiert un climat d’amour, car l’affection que l’enfant reçoit au sein de sa famille le rendra apte à l’instruction. Ce premier lien de respect et de confiance lui permettra de tisser des liens similaires avec ses précepteurs ou maîtres d’école. La présence douce et bienveillante, ainsi que le dévouement parental sont une obligation selon Thomas More qui consacre à ses enfants, trois filles et un garçon, beaucoup de temps tout en vacant à ses devoirs de chancelier royal. Son exemple nous montre aussi que le devoir d’enseigner, doit aller de pair avec l’apprentissage de la civilité et de la piété religieuse, qui a elle-même pour modèle la piété filiale, comme il est dit dans un des proverbes de Salomon : Mon fils, écoute l’instruction de ton père, et n’abandonne point l’enseignement de ta mère.
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Derrière ce jeu populaire se cache un message plus sombre. Les enfants soufflant les boules de savon représentent la fragilité de la prime enfance et de la vie humaine en général :
Mais comme le plus beau du savon empoulé [ampoulé]
Est d’un attouchement en fumée escoulé [écoulé],
D’un simple choc ainsi se perd le jour de l’homme.
« L’Estat de l’homme est moins qu’autre durable », dans Jean Jacques Boissard, Emblematum liber / Emblemes latins, Metz, J. Aubry et A. Faber, 1588, p. 23 © French Emblems in Glasgow
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Érasme écrit dans ses Adages que l’homme n’est qu’une bulle de savon (« homo bulla est »), en soulignant le caractère éphémère de la vie humaine. Ce portrait posthume représente la fille légitimée de Louis XIV et de la marquise de Montespan. Louise-Marie décède à l’âge de six ans. Ce décès prématuré est symbolisé par une bulle de savon qui éclate, le perroquet symbolisant la Rédemption.
Pierre Mignard, Louise-Marie de Bourbon, « Mademoiselle de Tours », vers 1681-1682 © Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Fouin
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La tendresse maternelle pour le nouveau-né ne va pas de soi dans la France de l’Ancien Régime. Les nourrissons sont souvent confiés à des nourrices d’humble extraction.
Cornelis de Visscher, La Bohémienne ou la Nourrice, XVIIe s. © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Martine Beck-Coppola
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La maternité est une tâche responsable aux yeux des humanistes. Juan Luis Vivès condamne la complaisance des mères. Trop de tendresse et de compassion envers les enfants peut les rendre vicieux, faibles, paresseux.
Federico Zuccari, Portrait de famille, XVIe s. © Lille, Palais des Beaux-Arts / RMN-Grand Palais / Stéphane Maréchalle
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La proximité des petits enfants avec les animaux sur les portraits de la Renaissance nous étonne. Les chiens grandissent avec les enfants. Ils symbolisent l’affection, la fidélité, la protection, la maîtrise de soi. Les garçons sont représentés en train de jouer avec les chiots, alors que les filles leur accordent des caresses selon les codes de leur sexe.
Titien, Clarissa Strozzi à l’âge de deux ans, 1542 © BPK, Berlin, Dist. RMN-Grand Palais / Jörg P. Anders
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Le chardonneret sur ce portrait évoque la couronne d’épines : c’est un symbole du Christ qui annonce la vocation du garçon – il est destiné à devenir cardinal. L’amulette qu’il porte est censée le protéger des maladies et des dangers.
Agnolo Bronzino, Portrait de Jean de Médicis enfant, 1545 © Galleria degli Uffizi, Florence (WGA)
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Rien ne remplace la famille
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Les pédagogues humanistes se penchent sur la première enfance, alors même qu’il s’agit d’un âge d’une grande vulnérabilité. Ils vantent notamment les bienfaits de l’allaitement maternel. La mère qui allaite elle-même son enfant, non seulement crée un lien avec lui, mais aussi, comme on le croit à l’époque, lui donne son courage, son caractère et ses traits physiques. Un dicton populaire dit que l’enfant nourri à la truie, prendra plaisir à se coucher dans la fange ! Les femmes des milieux plus aisés ont souvent recours à une nourrice, femme simple qui en a fait une profession. Elle risque d’avoir une mauvaise influence sur le bébé si elle est légère, bavarde ou vicieuse.
Le pot retient longuement la première mauvaise liqueur dont il est imbu, dit un autre dicton. Les toutes premières années de la vie de l’enfant sont celles durant lesquelles il va s’imprégner de la langue que l’on parle autour de lui, au moment où il va commencer à prononcer ses premiers mots. Il est donc essentiel que la nourrice parle une langue correcte, afin que l’enfant, une fois sevré, n’ait pas pris de mauvaises habitudes de langage.
Il n’est jamais trop tôt pour commencer l’éducation selon Érasme. Celle-ci requiert un climat d’amour, car l’affection que l’enfant reçoit au sein de sa famille le rendra apte à l’instruction. Ce premier lien de respect et de confiance lui permettra de tisser des liens similaires avec ses précepteurs ou maîtres d’école. La présence douce et bienveillante, ainsi que le dévouement parental sont une obligation selon Thomas More qui consacre à ses enfants, trois filles et un garçon, beaucoup de temps tout en vacant à ses devoirs de chancelier royal. Son exemple nous montre aussi que le devoir d’enseigner, doit aller de pair avec l’apprentissage de la civilité et de la piété religieuse, qui a elle-même pour modèle la piété filiale, comme il est dit dans un des proverbes de Salomon : Mon fils, écoute l’instruction de ton père, et n’abandonne point l’enseignement de ta mère.
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Derrière ce jeu populaire se cache un message plus sombre. Les enfants soufflant les boules de savon représentent la fragilité de la prime enfance et de la vie humaine en général :
Mais comme le plus beau du savon empoulé [ampoulé]
Est d’un attouchement en fumée escoulé [écoulé],
D’un simple choc ainsi se perd le jour de l’homme.
« L’Estat de l’homme est moins qu’autre durable », dans Jean Jacques Boissard, Emblematum liber / Emblemes latins, Metz, J. Aubry et A. Faber, 1588, p. 23 © French Emblems in Glasgow
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Érasme écrit dans ses Adages que l’homme n’est qu’une bulle de savon (« homo bulla est »), en soulignant le caractère éphémère de la vie humaine. Ce portrait posthume représente la fille légitimée de Louis XIV et de la marquise de Montespan. Louise-Marie décède à l’âge de six ans. Ce décès prématuré est symbolisé par une bulle de savon qui éclate, le perroquet symbolisant la Rédemption.
Pierre Mignard, Louise-Marie de Bourbon, « Mademoiselle de Tours », vers 1681-1682 © Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Fouin
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La tendresse maternelle pour le nouveau-né ne va pas de soi dans la France de l’Ancien Régime. Les nourrissons sont souvent confiés à des nourrices d’humble extraction.
Cornelis de Visscher, La Bohémienne ou la Nourrice, XVIIe s. © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Martine Beck-Coppola
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La maternité est une tâche responsable aux yeux des humanistes. Juan Luis Vivès condamne la complaisance des mères. Trop de tendresse et de compassion envers les enfants peut les rendre vicieux, faibles, paresseux.
Federico Zuccari, Portrait de famille, XVIe s. © Lille, Palais des Beaux-Arts / RMN-Grand Palais / Stéphane Maréchalle
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La proximité des petits enfants avec les animaux sur les portraits de la Renaissance nous étonne. Les chiens grandissent avec les enfants. Ils symbolisent l’affection, la fidélité, la protection, la maîtrise de soi. Les garçons sont représentés en train de jouer avec les chiots, alors que les filles leur accordent des caresses selon les codes de leur sexe.
Titien, Clarissa Strozzi à l’âge de deux ans, 1542 © BPK, Berlin, Dist. RMN-Grand Palais / Jörg P. Anders
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Le chardonneret sur ce portrait évoque la couronne d’épines : c’est un symbole du Christ qui annonce la vocation du garçon – il est destiné à devenir cardinal. L’amulette qu’il porte est censée le protéger des maladies et des dangers.
Agnolo Bronzino, Portrait de Jean de Médicis enfant, 1545 © Galleria degli Uffizi, Florence (WGA)
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Les pédagogues humanistes se penchent sur la première enfance, alors même qu’il s’agit d’un âge d’une grande vulnérabilité. Ils vantent notamment les bienfaits de l’allaitement maternel. La mère qui allaite elle-même son enfant, non seulement crée un lien avec lui, mais aussi, comme on le croit à l’époque, lui donne son courage, son caractère et ses traits physiques. Un dicton populaire dit que l’enfant nourri à la truie, prendra plaisir à se coucher dans la fange ! Les femmes des milieux plus aisés ont souvent recours à une nourrice, femme simple qui en a fait une profession. Elle risque d’avoir une mauvaise influence sur le bébé si elle est légère, bavarde ou vicieuse.
Le pot retient longuement la première mauvaise liqueur dont il est imbu, dit un autre dicton. Les toutes premières années de la vie de l’enfant sont celles durant lesquelles il va s’imprégner de la langue que l’on parle autour de lui, au moment où il va commencer à prononcer ses premiers mots. Il est donc essentiel que la nourrice parle une langue correcte, afin que l’enfant, une fois sevré, n’ait pas pris de mauvaises habitudes de langage.
Il n’est jamais trop tôt pour commencer l’éducation selon Érasme. Celle-ci requiert un climat d’amour, car l’affection que l’enfant reçoit au sein de sa famille le rendra apte à l’instruction. Ce premier lien de respect et de confiance lui permettra de tisser des liens similaires avec ses précepteurs ou maîtres d’école. La présence douce et bienveillante, ainsi que le dévouement parental sont une obligation selon Thomas More qui consacre à ses enfants, trois filles et un garçon, beaucoup de temps tout en vacant à ses devoirs de chancelier royal. Son exemple nous montre aussi que le devoir d’enseigner, doit aller de pair avec l’apprentissage de la civilité et de la piété religieuse, qui a elle-même pour modèle la piété filiale, comme il est dit dans un des proverbes de Salomon : Mon fils, écoute l’instruction de ton père, et n’abandonne point l’enseignement de ta mère.
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Derrière ce jeu populaire se cache un message plus sombre. Les enfants soufflant les boules de savon représentent la fragilité de la prime enfance et de la vie humaine en général :
Mais comme le plus beau du savon empoulé [ampoulé]
Est d’un attouchement en fumée escoulé [écoulé],
D’un simple choc ainsi se perd le jour de l’homme.
« L’Estat de l’homme est moins qu’autre durable », dans Jean Jacques Boissard, Emblematum liber / Emblemes latins, Metz, J. Aubry et A. Faber, 1588, p. 23 © French Emblems in Glasgow
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Érasme écrit dans ses Adages que l’homme n’est qu’une bulle de savon (« homo bulla est »), en soulignant le caractère éphémère de la vie humaine. Ce portrait posthume représente la fille légitimée de Louis XIV et de la marquise de Montespan. Louise-Marie décède à l’âge de six ans. Ce décès prématuré est symbolisé par une bulle de savon qui éclate, le perroquet symbolisant la Rédemption.
Pierre Mignard, Louise-Marie de Bourbon, « Mademoiselle de Tours », vers 1681-1682 © Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Fouin
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La tendresse maternelle pour le nouveau-né ne va pas de soi dans la France de l’Ancien Régime. Les nourrissons sont souvent confiés à des nourrices d’humble extraction.
Cornelis de Visscher, La Bohémienne ou la Nourrice, XVIIe s. © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Martine Beck-Coppola
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La maternité est une tâche responsable aux yeux des humanistes. Juan Luis Vivès condamne la complaisance des mères. Trop de tendresse et de compassion envers les enfants peut les rendre vicieux, faibles, paresseux.
Federico Zuccari, Portrait de famille, XVIe s. © Lille, Palais des Beaux-Arts / RMN-Grand Palais / Stéphane Maréchalle
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La proximité des petits enfants avec les animaux sur les portraits de la Renaissance nous étonne. Les chiens grandissent avec les enfants. Ils symbolisent l’affection, la fidélité, la protection, la maîtrise de soi. Les garçons sont représentés en train de jouer avec les chiots, alors que les filles leur accordent des caresses selon les codes de leur sexe.
Titien, Clarissa Strozzi à l’âge de deux ans, 1542 © BPK, Berlin, Dist. RMN-Grand Palais / Jörg P. Anders
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Le chardonneret sur ce portrait évoque la couronne d’épines : c’est un symbole du Christ qui annonce la vocation du garçon – il est destiné à devenir cardinal. L’amulette qu’il porte est censée le protéger des maladies et des dangers.
Agnolo Bronzino, Portrait de Jean de Médicis enfant, 1545 © Galleria degli Uffizi, Florence (WGA)
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Les pédagogues humanistes se penchent sur la première enfance, alors même qu’il s’agit d’un âge d’une grande vulnérabilité. Ils vantent notamment les bienfaits de l’allaitement maternel. La mère qui allaite elle-même son enfant, non seulement crée un lien avec lui, mais aussi, comme on le croit à l’époque, lui donne son courage, son caractère et ses traits physiques. Un dicton populaire dit que l’enfant nourri à la truie, prendra plaisir à se coucher dans la fange ! Les femmes des milieux plus aisés ont souvent recours à une nourrice, femme simple qui en a fait une profession. Elle risque d’avoir une mauvaise influence sur le bébé si elle est légère, bavarde ou vicieuse.
Le pot retient longuement la première mauvaise liqueur dont il est imbu, dit un autre dicton. Les toutes premières années de la vie de l’enfant sont celles durant lesquelles il va s’imprégner de la langue que l’on parle autour de lui, au moment où il va commencer à prononcer ses premiers mots. Il est donc essentiel que la nourrice parle une langue correcte, afin que l’enfant, une fois sevré, n’ait pas pris de mauvaises habitudes de langage.
Il n’est jamais trop tôt pour commencer l’éducation selon Érasme. Celle-ci requiert un climat d’amour, car l’affection que l’enfant reçoit au sein de sa famille le rendra apte à l’instruction. Ce premier lien de respect et de confiance lui permettra de tisser des liens similaires avec ses précepteurs ou maîtres d’école. La présence douce et bienveillante, ainsi que le dévouement parental sont une obligation selon Thomas More qui consacre à ses enfants, trois filles et un garçon, beaucoup de temps tout en vacant à ses devoirs de chancelier royal. Son exemple nous montre aussi que le devoir d’enseigner, doit aller de pair avec l’apprentissage de la civilité et de la piété religieuse, qui a elle-même pour modèle la piété filiale, comme il est dit dans un des proverbes de Salomon : Mon fils, écoute l’instruction de ton père, et n’abandonne point l’enseignement de ta mère.
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Derrière ce jeu populaire se cache un message plus sombre. Les enfants soufflant les boules de savon représentent la fragilité de la prime enfance et de la vie humaine en général :
Mais comme le plus beau du savon empoulé [ampoulé]
Est d’un attouchement en fumée escoulé [écoulé],
D’un simple choc ainsi se perd le jour de l’homme.
« L’Estat de l’homme est moins qu’autre durable », dans Jean Jacques Boissard, Emblematum liber / Emblemes latins, Metz, J. Aubry et A. Faber, 1588, p. 23 © French Emblems in Glasgow
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Érasme écrit dans ses Adages que l’homme n’est qu’une bulle de savon (« homo bulla est »), en soulignant le caractère éphémère de la vie humaine. Ce portrait posthume représente la fille légitimée de Louis XIV et de la marquise de Montespan. Louise-Marie décède à l’âge de six ans. Ce décès prématuré est symbolisé par une bulle de savon qui éclate, le perroquet symbolisant la Rédemption.
Pierre Mignard, Louise-Marie de Bourbon, « Mademoiselle de Tours », vers 1681-1682 © Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Fouin
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Cornelis de Visscher, La Bohémienne ou la Nourrice, XVIIe s. © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Martine Beck-Coppola
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Federico Zuccari, Portrait de famille, XVIe s. © Lille, Palais des Beaux-Arts / RMN-Grand Palais / Stéphane Maréchalle
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La proximité des petits enfants avec les animaux sur les portraits de la Renaissance nous étonne. Les chiens grandissent avec les enfants. Ils symbolisent l’affection, la fidélité, la protection, la maîtrise de soi. Les garçons sont représentés en train de jouer avec les chiots, alors que les filles leur accordent des caresses selon les codes de leur sexe.
Titien, Clarissa Strozzi à l’âge de deux ans, 1542 © BPK, Berlin, Dist. RMN-Grand Palais / Jörg P. Anders
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Le chardonneret sur ce portrait évoque la couronne d’épines : c’est un symbole du Christ qui annonce la vocation du garçon – il est destiné à devenir cardinal. L’amulette qu’il porte est censée le protéger des maladies et des dangers.
Agnolo Bronzino, Portrait de Jean de Médicis enfant, 1545 © Galleria degli Uffizi, Florence (WGA)
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