Chapitre II
L’ENFANT, UN ÊTRE À FORMER
NOUVEAUX LIEUX, NOUVELLES INSTITUTIONS
DES RÉGENTS ET D’ANCIENS ÉLÈVES TÉMOIGNENT
BIBLIOTHÈQUE SONORE
En classe
Même s’il n’y a pas de notes, le maître attribue à chacun sa place dans la hiérarchie scolaire. Celui qui est le meilleur en latin sera le premier officier des « écoliers latins ». Il fera réciter la leçon à tous les élèves de son banc. Le second l’aidera dans cette tâche. Les élèves assis dans le deuxième banc selon le classement ont leur propre hiérarchie, et ainsi de suite. Ce système de mérites, recommandé par les règlements du XVIIe siècle et inspiré des pratiques de collèges humanistes, doit inciter les enfants à l’émulation.
Une autre hiérarchie existe, celle des officiers communs qui ne sont pas choisis en fonction de leur progrès, mais de leurs prédispositions. Les « Intendants » avertissent le maître des problèmes rencontrés par des élèves ou des absences ; les « Observateurs » rapportent les noms des élèves dissipés qui bavardent ou chahutent. Les « Répétiteurs », les « Lecteurs », les « Balayeurs », les « Portiers » et bien d’autres encore sont censés veiller à la bonne conduite de leurs camarades et à la propreté des lieux. Les écoliers exercent ces fonctions à tour de rôle.
Le maître accorde des points de diligence si la leçon est bien récitée ou si la copie est correctement exécutée. Il donne une image sainte à ceux qui ont eu trois bons points, mais gare aux points de paresse ! On risque la férule (au premier et au second manquement) et le fouet (au troisième). Si la punition corporelle ne suffit pas pour ramener l’enfant à l’ordre, il peut être enfermé à l’école un jour de congé. Les parents sont priés de pas écouter les plaintes de leur progéniture punie et de faire entièrement confiance aux méthodes du maître.
En classe
Même s’il n’y a pas de notes, le maître attribue à chacun sa place dans la hiérarchie scolaire. Celui qui est le meilleur en latin sera le premier officier des « écoliers latins ». Il fera réciter la leçon à tous les élèves de son banc. Le second l’aidera dans cette tâche. Les élèves assis dans le deuxième banc selon le classement ont leur propre hiérarchie, et ainsi de suite. Ce système de mérites, recommandé par les règlements du XVIIe siècle et inspiré des pratiques de collèges humanistes, doit inciter les enfants à l’émulation.
Une autre hiérarchie existe, celle des officiers communs qui ne sont pas choisis en fonction de leur progrès, mais de leurs prédispositions. Les « Intendants » avertissent le maître des problèmes rencontrés par des élèves ou des absences ; les « Observateurs » rapportent les noms des élèves dissipés qui bavardent ou chahutent. Les « Répétiteurs », les « Lecteurs », les « Balayeurs », les « Portiers » et bien d’autres encore sont censés veiller à la bonne conduite de leurs camarades et à la propreté des lieux. Les écoliers exercent ces fonctions à tour de rôle.
Le maître accorde des points de diligence si la leçon est bien récitée ou si la copie est correctement exécutée. Il donne une image sainte à ceux qui ont eu trois bons points, mais gare aux points de paresse ! On risque la férule (au premier et au second manquement) et le fouet (au troisième). Si la punition corporelle ne suffit pas pour ramener l’enfant à l’ordre, il peut être enfermé à l’école un jour de congé. Les parents sont priés de pas écouter les plaintes de leur progéniture punie et de faire entièrement confiance aux méthodes du maître.
En classe
Même s’il n’y a pas de notes, le maître attribue à chacun sa place dans la hiérarchie scolaire. Celui qui est le meilleur en latin sera le premier officier des « écoliers latins ». Il fera réciter la leçon à tous les élèves de son banc. Le second l’aidera dans cette tâche. Les élèves assis dans le deuxième banc selon le classement ont leur propre hiérarchie, et ainsi de suite. Ce système de mérites, recommandé par les règlements du XVIIe siècle et inspiré des pratiques de collèges humanistes, doit inciter les enfants à l’émulation.
Une autre hiérarchie existe, celle des officiers communs qui ne sont pas choisis en fonction de leur progrès, mais de leurs prédispositions. Les « Intendants » avertissent le maître des problèmes rencontrés par des élèves ou des absences ; les « Observateurs » rapportent les noms des élèves dissipés qui bavardent ou chahutent. Les « Répétiteurs », les « Lecteurs », les « Balayeurs », les « Portiers » et bien d’autres encore sont censés veiller à la bonne conduite de leurs camarades et à la propreté des lieux. Les écoliers exercent ces fonctions à tour de rôle.
Le maître accorde des points de diligence si la leçon est bien récitée ou si la copie est correctement exécutée. Il donne une image sainte à ceux qui ont eu trois bons points, mais gare aux points de paresse ! On risque la férule (au premier et au second manquement) et le fouet (au troisième). Si la punition corporelle ne suffit pas pour ramener l’enfant à l’ordre, il peut être enfermé à l’école un jour de congé. Les parents sont priés de pas écouter les plaintes de leur progéniture punie et de faire entièrement confiance aux méthodes du maître.
En classe
Même s’il n’y a pas de notes, le maître attribue à chacun sa place dans la hiérarchie scolaire. Celui qui est le meilleur en latin sera le premier officier des « écoliers latins ». Il fera réciter la leçon à tous les élèves de son banc. Le second l’aidera dans cette tâche. Les élèves assis dans le deuxième banc selon le classement ont leur propre hiérarchie, et ainsi de suite. Ce système de mérites, recommandé par les règlements du XVIIe siècle et inspiré des pratiques de collèges humanistes, doit inciter les enfants à l’émulation.
Une autre hiérarchie existe, celle des officiers communs qui ne sont pas choisis en fonction de leur progrès, mais de leurs prédispositions. Les « Intendants » avertissent le maître des problèmes rencontrés par des élèves ou des absences ; les « Observateurs » rapportent les noms des élèves dissipés qui bavardent ou chahutent. Les « Répétiteurs », les « Lecteurs », les « Balayeurs », les « Portiers » et bien d’autres encore sont censés veiller à la bonne conduite de leurs camarades et à la propreté des lieux. Les écoliers exercent ces fonctions à tour de rôle.
Le maître accorde des points de diligence si la leçon est bien récitée ou si la copie est correctement exécutée. Il donne une image sainte à ceux qui ont eu trois bons points, mais gare aux points de paresse ! On risque la férule (au premier et au second manquement) et le fouet (au troisième). Si la punition corporelle ne suffit pas pour ramener l’enfant à l’ordre, il peut être enfermé à l’école un jour de congé. Les parents sont priés de pas écouter les plaintes de leur progéniture punie et de faire entièrement confiance aux méthodes du maître.