Chapitre II
L’ENFANT, UN ÊTRE À FORMER
NOUVEAUX LIEUX, NOUVELLES INSTITUTIONS
DES RÉGENTS ET D’ANCIENS ÉLÈVES TÉMOIGNENT
BIBLIOTHÈQUE SONORE
Un modèle de l’éducation des filles : les Ursulines
La fondation des Ursulines, à Brescia, en Italie, est attribuée à Angèle de Mérici (1474-1540). Nous sommes alors en 1535. L’expansion de la Compagnie de Sainte Ursule en Italie est importante et s’explique par le dessein de contrer la « menace » protestante dans les années suivant le Concile de Trente (1545-1563).
Les Ursulines fondent des maisons partout en Europe : en France, aux Pays-Bas, en Allemagne, au Portugal, mais aussi outre-mer en Nouvelle-France en Amérique du Nord, en Martinique, au Brésil...
Au cours du XVIIe siècle, les maisons des Ursulines deviennent un modèle de l’éducation féminine. Dirigées spirituellement par les Jésuites, elles sont très influencées par leur pédagogie, comme le montrent la pratique de l’émulation et des récompenses, l’apprentissage mutuel ou encore la quasi-absence de châtiments corporels. Un soin particulier est apporté aux filles qui sont indisposées, la simplicité et la modestie sont des aspects emblématiques de cet ordre. Néanmoins, il est hors question de faire accéder les filles aux humanités tant préconisées par les Jésuites dans leurs collèges pour garçons.
L’Institut dispensait des enseignements à deux types de publics : aux écolières internes ou pensionnaires, des filles plus ou moins aisées, et aux externes, des filles villageoises sans ressources. Les pensionnaires apprenaient à écrire et à lire, à compter, à maîtriser leur langue natale et les rudiments du latin, s’exerçaient à la musique et aux travaux d’aiguille. Elles recevaient aussi des notions d’hygiène et de civilité. Pour les externes, il s’agissait de leur apprendre la doctrine chrétienne et de leur fournir les clés de ce qu’on appellerait aujourd’hui une formation professionnelle qui leur permettrait de gagner honnêtement leur vie. Elles apprenaient à lire, à écrire, à compter et à coudre. Le principal but était d’enseigner aux écolières la piété chrétienne, de les alphabétiser et de leur apprendre les savoir-faire d’une future ménagère et mère de famille. Eh oui, à cette époque-là, avec de rares exceptions, le sort d’une jeune fille était tracé depuis sa naissance…
Un modèle de l’éducation des filles : les Ursulines
La fondation des Ursulines, à Brescia, en Italie, est attribuée à Angèle de Mérici (1474-1540). Nous sommes alors en 1535. L’expansion de la Compagnie de Sainte Ursule en Italie est importante et s’explique par le dessein de contrer la « menace » protestante dans les années suivant le Concile de Trente (1545-1563).
Les Ursulines fondent des maisons partout en Europe : en France, aux Pays-Bas, en Allemagne, au Portugal, mais aussi outre-mer en Nouvelle-France en Amérique du Nord, en Martinique, au Brésil...
Au cours du XVIIe siècle, les maisons des Ursulines deviennent un modèle de l’éducation féminine. Dirigées spirituellement par les Jésuites, elles sont très influencées par leur pédagogie, comme le montrent la pratique de l’émulation et des récompenses, l’apprentissage mutuel ou encore la quasi-absence de châtiments corporels. Un soin particulier est apporté aux filles qui sont indisposées, la simplicité et la modestie sont des aspects emblématiques de cet ordre. Néanmoins, il est hors question de faire accéder les filles aux humanités tant préconisées par les Jésuites dans leurs collèges pour garçons.
L’Institut dispensait des enseignements à deux types de publics : aux écolières internes ou pensionnaires, des filles plus ou moins aisées, et aux externes, des filles villageoises sans ressources. Les pensionnaires apprenaient à écrire et à lire, à compter, à maîtriser leur langue natale et les rudiments du latin, s’exerçaient à la musique et aux travaux d’aiguille. Elles recevaient aussi des notions d’hygiène et de civilité. Pour les externes, il s’agissait de leur apprendre la doctrine chrétienne et de leur fournir les clés de ce qu’on appellerait aujourd’hui une formation professionnelle qui leur permettrait de gagner honnêtement leur vie. Elles apprenaient à lire, à écrire, à compter et à coudre. Le principal but était d’enseigner aux écolières la piété chrétienne, de les alphabétiser et de leur apprendre les savoir-faire d’une future ménagère et mère de famille. Eh oui, à cette époque-là, avec de rares exceptions, le sort d’une jeune fille était tracé depuis sa naissance…
Un modèle de l’éducation des filles : les Ursulines
La fondation des Ursulines, à Brescia, en Italie, est attribuée à Angèle de Mérici (1474-1540). Nous sommes alors en 1535. L’expansion de la Compagnie de Sainte Ursule en Italie est importante et s’explique par le dessein de contrer la « menace » protestante dans les années suivant le Concile de Trente (1545-1563).
Les Ursulines fondent des maisons partout en Europe : en France, aux Pays-Bas, en Allemagne, au Portugal, mais aussi outre-mer en Nouvelle-France en Amérique du Nord, en Martinique, au Brésil...
Au cours du XVIIe siècle, les maisons des Ursulines deviennent un modèle de l’éducation féminine. Dirigées spirituellement par les Jésuites, elles sont très influencées par leur pédagogie, comme le montrent la pratique de l’émulation et des récompenses, l’apprentissage mutuel ou encore la quasi-absence de châtiments corporels. Un soin particulier est apporté aux filles qui sont indisposées, la simplicité et la modestie sont des aspects emblématiques de cet ordre. Néanmoins, il est hors question de faire accéder les filles aux humanités tant préconisées par les Jésuites dans leurs collèges pour garçons.
L’Institut dispensait des enseignements à deux types de publics : aux écolières internes ou pensionnaires, des filles plus ou moins aisées, et aux externes, des filles villageoises sans ressources. Les pensionnaires apprenaient à écrire et à lire, à compter, à maîtriser leur langue natale et les rudiments du latin, s’exerçaient à la musique et aux travaux d’aiguille. Elles recevaient aussi des notions d’hygiène et de civilité. Pour les externes, il s’agissait de leur apprendre la doctrine chrétienne et de leur fournir les clés de ce qu’on appellerait aujourd’hui une formation professionnelle qui leur permettrait de gagner honnêtement leur vie. Elles apprenaient à lire, à écrire, à compter et à coudre. Le principal but était d’enseigner aux écolières la piété chrétienne, de les alphabétiser et de leur apprendre les savoir-faire d’une future ménagère et mère de famille. Eh oui, à cette époque-là, avec de rares exceptions, le sort d’une jeune fille était tracé depuis sa naissance…
Un modèle de l’éducation des filles : les Ursulines
La fondation des Ursulines, à Brescia, en Italie, est attribuée à Angèle de Mérici (1474-1540). Nous sommes alors en 1535. L’expansion de la Compagnie de Sainte Ursule en Italie est importante et s’explique par le dessein de contrer la « menace » protestante dans les années suivant le Concile de Trente (1545-1563).
Les Ursulines fondent des maisons partout en Europe : en France, aux Pays-Bas, en Allemagne, au Portugal, mais aussi outre-mer en Nouvelle-France en Amérique du Nord, en Martinique, au Brésil...
Au cours du XVIIe siècle, les maisons des Ursulines deviennent un modèle de l’éducation féminine. Dirigées spirituellement par les Jésuites, elles sont très influencées par leur pédagogie, comme le montrent la pratique de l’émulation et des récompenses, l’apprentissage mutuel ou encore la quasi-absence de châtiments corporels. Un soin particulier est apporté aux filles qui sont indisposées, la simplicité et la modestie sont des aspects emblématiques de cet ordre. Néanmoins, il est hors question de faire accéder les filles aux humanités tant préconisées par les Jésuites dans leurs collèges pour garçons.
L’Institut dispensait des enseignements à deux types de publics : aux écolières internes ou pensionnaires, des filles plus ou moins aisées, et aux externes, des filles villageoises sans ressources. Les pensionnaires apprenaient à écrire et à lire, à compter, à maîtriser leur langue natale et les rudiments du latin, s’exerçaient à la musique et aux travaux d’aiguille. Elles recevaient aussi des notions d’hygiène et de civilité. Pour les externes, il s’agissait de leur apprendre la doctrine chrétienne et de leur fournir les clés de ce qu’on appellerait aujourd’hui une formation professionnelle qui leur permettrait de gagner honnêtement leur vie. Elles apprenaient à lire, à écrire, à compter et à coudre. Le principal but était d’enseigner aux écolières la piété chrétienne, de les alphabétiser et de leur apprendre les savoir-faire d’une future ménagère et mère de famille. Eh oui, à cette époque-là, avec de rares exceptions, le sort d’une jeune fille était tracé depuis sa naissance…