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Arts libéraux
On réfléchit depuis l’Antiquité aux disciplines qui conviennent à l’homme libre, au citoyen, mais c’est au Ve siècle de notre ère que ce corpus est défini de façon plus précise. Il s’agit des sept voies de la sagesse qui couvrent l’ensemble du savoir humain et que l’on apprend dans l’ordre : la Grammaire, la Rhétorique, la Dialectique, l’Arithmétique, la Géométrie, l’Astronomie et la Musique. On divisait les sept arts en deux groupes : le trivium qui comprenait les trois premiers arts, fondés sur le pouvoir de la langue, et le second, appelé quadrivium, couvrant les sciences.
Collège
Le nom de cet établissement scolaire caractéristique de l’Ancien Régime en France peut porter à confusion. Au Moyen Age, les collèges désignaient les pensions alimentaires pour les étudiants. La Renaissance introduisit dans le programme des collèges le grec et la rhétorique, et les humanités y prirent une place prépondérante. On distinguait les collèges d’humanités qui enseignaient la grammaire latine, les lettres classiques et la rhétorique et les collèges de plein exercice qui proposaient aussi les cours de sciences. Pendant la Révolution, les collèges, jugés anachroniques et inadaptés pour former des citoyens, furent transformés en lycées.
Dispute (en latin disputatio)
La dispute est un exercice de l’esprit qui consiste à exposer tour à tour le pour et le contre sur les sujets les plus variés. Cet outil pédagogique qui s’est développé en Europe à partir du XIIe siècle fut une pomme de discorde entre les humanistes, très critiques à son égard, et les maîtres de la scolastique. Malgré son formalisme qui répugne les nouveaux pédagogues, elle ne disparaît pas entièrement du système scolaire. Au XVIe siècle, les étudiants continuent à débattre des questions les plus diverses, par exemple pour savoir « si la noblesse française doit être, pour le bien du royaume, plutôt instruite dans les armes ou dans les lettres ».
Humanisme
Ce mouvement culturel venu d’Italie au XVe siècle ne recouvre pas une philosophie spécifique, mais désigne un élan intellectuel qui a ouvert la voie en Europe à une critique libératrice des traditions et des institutions, à un renouvellement des méthodes et des modes de connaissance, à un élargissement des sources d’inspiration littéraire et artistique, à une refonte du système pédagogique. Le mot, qui date seulement du XIXe siècle, est forgé sur le terme italien umanista (celui qui enseigne les arts libéraux).
Humaniste
Dans sa définition restrictive, l’humaniste est un érudit féru de littérature latine et grecque qui a recherché des manuscrits anciens des textes classiques, qui les a édités ou commentés, qui essaie d’écrire sous l’inspiration des grands auteurs de l’Antiquité qu’il révère. Dans une définition plus large, le mot désigne l’homme cultivé pour qui la fréquentation des « bonnes lettres » permet de devenir pleinement homme et correspond donc à un accomplissement à la fois intellectuel et éthique.
Humanités
Les « humanités » ou « lettres d’humanité » (en latin litterae humanitatis) ou encore « bonnes lettres » sont censées vous rendre « plus humains », c’est-à-dire plus vertueux et plus sensibles, par contact avec les philosophes, les moralistes, les grands auteurs antiques.
Manuel de civilité
Les manuels de civilité puérile sont des manuels de savoir-vivre à destination des enfants où on leur apprend à avoir un maintien décent, à bien se tenir à table, à ne pas déchirer leur vêtement, à parler respectueusement à leurs aînés… Érasme est le premier à avoir consigné de tels conseils de conduite qui poussent l’enfant à rechercher un compromis entre les exigences de son tempérament et les principes de la vie en société. Son traité publié en latin en 1530 donne le coup d’envoi à un genre littéraire à part entière.
Réforme
La Réforme protestante, ou Réformation, désigne le mouvement spirituel issu de la nouvelle vision de l’Église définie par Martin Luther au XVIe siècle. Ces doctrines nouvelles se diffusent rapidement, grâce à l’essor contemporain de l’imprimerie, depuis différents foyers européens (Wittenberg pour Luther, Genève pour Calvin). Ce mouvement aboutit à une rupture avec la papauté. Dans le protestantisme, la formation religieuse et l’instruction étant indispensable pour permettre aux fidèles – hommes ou femmes, riches ou pauvres – de lire directement l’Évangile, sans l’intermédiaire d’un prêtre, et dans leur propre langue (et non en latin), les Réformateurs valorisent le rôle du maître d’école et jettent les bases d’un nouveau système scolaire qui ne dépende plus des paroisses ou des couvents.
Scolastique
La scolastique désigne l’enseignement philosophique soumis à la théologie et à l’autorité d’Aristote qui se développe au Moyen Age. Avec l’arrivée des humanistes, ce terme prend un sens polémique et désigne l’enseignement envahi par la manie de tout définir, de multiplier les divisions et subdivisions à la manière d’Aristote, mais aussi de mémoriser au lieu de réfléchir. Le terme devient synonyme de formalisme, de pédanterie, de barbarie (d’ignorance des bonnes lettres) caractérisant les « Sorbonnagres ».
Arts libéraux
On réfléchit depuis l’Antiquité aux disciplines qui conviennent à l’homme libre, au citoyen, mais c’est au Ve siècle de notre ère que ce corpus est défini de façon plus précise. Il s’agit des sept voies de la sagesse qui couvrent l’ensemble du savoir humain et que l’on apprend dans l’ordre : la Grammaire, la Rhétorique, la Dialectique, l’Arithmétique, la Géométrie, l’Astronomie et la Musique. On divisait les sept arts en deux groupes : le trivium qui comprenait les trois premiers arts, fondés sur le pouvoir de la langue, et le second, appelé quadrivium, couvrant les sciences.
Collège
Le nom de cet établissement scolaire caractéristique de l’Ancien Régime en France peut porter à confusion. Au Moyen Age, les collèges désignaient les pensions alimentaires pour les étudiants. La Renaissance introduisit dans le programme des collèges le grec et la rhétorique, et les humanités y prirent une place prépondérante. On distinguait les collèges d’humanités qui enseignaient la grammaire latine, les lettres classiques et la rhétorique et les collèges de plein exercice qui proposaient aussi les cours de sciences. Pendant la Révolution, les collèges, jugés anachroniques et inadaptés pour former des citoyens, furent transformés en lycées.
Dispute (en latin disputatio)
La dispute est un exercice de l’esprit qui consiste à exposer tour à tour le pour et le contre sur les sujets les plus variés. Cet outil pédagogique qui s’est développé en Europe à partir du XIIe siècle fut une pomme de discorde entre les humanistes, très critiques à son égard, et les maîtres de la scolastique. Malgré son formalisme qui répugne les nouveaux pédagogues, elle ne disparaît pas entièrement du système scolaire. Au XVIe siècle, les étudiants continuent à débattre des questions les plus diverses, par exemple pour savoir « si la noblesse française doit être, pour le bien du royaume, plutôt instruite dans les armes ou dans les lettres ».
Humanisme
Ce mouvement culturel venu d’Italie au XVe siècle ne recouvre pas une philosophie spécifique, mais désigne un élan intellectuel qui a ouvert la voie en Europe à une critique libératrice des traditions et des institutions, à un renouvellement des méthodes et des modes de connaissance, à un élargissement des sources d’inspiration littéraire et artistique, à une refonte du système pédagogique. Le mot, qui date seulement du XIXe siècle, est forgé sur le terme italien umanista (celui qui enseigne les arts libéraux).
Humaniste
Dans sa définition restrictive, l’humaniste est un érudit féru de littérature latine et grecque qui a recherché des manuscrits anciens des textes classiques, qui les a édités ou commentés, qui essaie d’écrire sous l’inspiration des grands auteurs de l’Antiquité qu’il révère. Dans une définition plus large, le mot désigne l’homme cultivé pour qui la fréquentation des « bonnes lettres » permet de devenir pleinement homme et correspond donc à un accomplissement à la fois intellectuel et éthique.
Humanités
Les « humanités » ou « lettres d’humanité » (en latin litterae humanitatis) ou encore « bonnes lettres » sont censées vous rendre « plus humains », c’est-à-dire plus vertueux et plus sensibles, par contact avec les philosophes, les moralistes, les grands auteurs antiques.
Manuel de civilité
Les manuels de civilité puérile sont des manuels de savoir-vivre à destination des enfants où on leur apprend à avoir un maintien décent, à bien se tenir à table, à ne pas déchirer leur vêtement, à parler respectueusement à leurs aînés… Érasme est le premier à avoir consigné de tels conseils de conduite qui poussent l’enfant à rechercher un compromis entre les exigences de son tempérament et les principes de la vie en société. Son traité publié en latin en 1530 donne le coup d’envoi à un genre littéraire à part entière.
Réforme
La Réforme protestante, ou Réformation, désigne le mouvement spirituel issu de la nouvelle vision de l’Église définie par Martin Luther au XVIe siècle. Ces doctrines nouvelles se diffusent rapidement, grâce à l’essor contemporain de l’imprimerie, depuis différents foyers européens (Wittenberg pour Luther, Genève pour Calvin). Ce mouvement aboutit à une rupture avec la papauté. Dans le protestantisme, la formation religieuse et l’instruction étant indispensable pour permettre aux fidèles – hommes ou femmes, riches ou pauvres – de lire directement l’Évangile, sans l’intermédiaire d’un prêtre, et dans leur propre langue (et non en latin), les Réformateurs valorisent le rôle du maître d’école et jettent les bases d’un nouveau système scolaire qui ne dépende plus des paroisses ou des couvents.
Scolastique
La scolastique désigne l’enseignement philosophique soumis à la théologie et à l’autorité d’Aristote qui se développe au Moyen Age. Avec l’arrivée des humanistes, ce terme prend un sens polémique et désigne l’enseignement envahi par la manie de tout définir, de multiplier les divisions et subdivisions à la manière d’Aristote, mais aussi de mémoriser au lieu de réfléchir. Le terme devient synonyme de formalisme, de pédanterie, de barbarie (d’ignorance des bonnes lettres) caractérisant les « Sorbonnagres ».
Arts libéraux
On réfléchit depuis l’Antiquité aux disciplines qui conviennent à l’homme libre, au citoyen, mais c’est au Ve siècle de notre ère que ce corpus est défini de façon plus précise. Il s’agit des sept voies de la sagesse qui couvrent l’ensemble du savoir humain et que l’on apprend dans l’ordre : la Grammaire, la Rhétorique, la Dialectique, l’Arithmétique, la Géométrie, l’Astronomie et la Musique. On divisait les sept arts en deux groupes : le trivium qui comprenait les trois premiers arts, fondés sur le pouvoir de la langue, et le second, appelé quadrivium, couvrant les sciences.
Collège
Le nom de cet établissement scolaire caractéristique de l’Ancien Régime en France peut porter à confusion. Au Moyen Age, les collèges désignaient les pensions alimentaires pour les étudiants. La Renaissance introduisit dans le programme des collèges le grec et la rhétorique, et les humanités y prirent une place prépondérante. On distinguait les collèges d’humanités qui enseignaient la grammaire latine, les lettres classiques et la rhétorique et les collèges de plein exercice qui proposaient aussi les cours de sciences. Pendant la Révolution, les collèges, jugés anachroniques et inadaptés pour former des citoyens, furent transformés en lycées.
Dispute (en latin disputatio)
La dispute est un exercice de l’esprit qui consiste à exposer tour à tour le pour et le contre sur les sujets les plus variés. Cet outil pédagogique qui s’est développé en Europe à partir du XIIe siècle fut une pomme de discorde entre les humanistes, très critiques à son égard, et les maîtres de la scolastique. Malgré son formalisme qui répugne les nouveaux pédagogues, elle ne disparaît pas entièrement du système scolaire. Au XVIe siècle, les étudiants continuent à débattre des questions les plus diverses, par exemple pour savoir « si la noblesse française doit être, pour le bien du royaume, plutôt instruite dans les armes ou dans les lettres ».
Humanisme
Ce mouvement culturel venu d’Italie au XVe siècle ne recouvre pas une philosophie spécifique, mais désigne un élan intellectuel qui a ouvert la voie en Europe à une critique libératrice des traditions et des institutions, à un renouvellement des méthodes et des modes de connaissance, à un élargissement des sources d’inspiration littéraire et artistique, à une refonte du système pédagogique. Le mot, qui date seulement du XIXe siècle, est forgé sur le terme italien umanista (celui qui enseigne les arts libéraux).
Humaniste
Dans sa définition restrictive, l’humaniste est un érudit féru de littérature latine et grecque qui a recherché des manuscrits anciens des textes classiques, qui les a édités ou commentés, qui essaie d’écrire sous l’inspiration des grands auteurs de l’Antiquité qu’il révère. Dans une définition plus large, le mot désigne l’homme cultivé pour qui la fréquentation des « bonnes lettres » permet de devenir pleinement homme et correspond donc à un accomplissement à la fois intellectuel et éthique.
Humanités
Les « humanités » ou « lettres d’humanité » (en latin litterae humanitatis) ou encore « bonnes lettres » sont censées vous rendre « plus humains », c’est-à-dire plus vertueux et plus sensibles, par contact avec les philosophes, les moralistes, les grands auteurs antiques.
Manuel de civilité
Les manuels de civilité puérile sont des manuels de savoir-vivre à destination des enfants où on leur apprend à avoir un maintien décent, à bien se tenir à table, à ne pas déchirer leur vêtement, à parler respectueusement à leurs aînés… Érasme est le premier à avoir consigné de tels conseils de conduite qui poussent l’enfant à rechercher un compromis entre les exigences de son tempérament et les principes de la vie en société. Son traité publié en latin en 1530 donne le coup d’envoi à un genre littéraire à part entière.
Réforme
La Réforme protestante, ou Réformation, désigne le mouvement spirituel issu de la nouvelle vision de l’Église définie par Martin Luther au XVIe siècle. Ces doctrines nouvelles se diffusent rapidement, grâce à l’essor contemporain de l’imprimerie, depuis différents foyers européens (Wittenberg pour Luther, Genève pour Calvin). Ce mouvement aboutit à une rupture avec la papauté. Dans le protestantisme, la formation religieuse et l’instruction étant indispensable pour permettre aux fidèles – hommes ou femmes, riches ou pauvres – de lire directement l’Évangile, sans l’intermédiaire d’un prêtre, et dans leur propre langue (et non en latin), les Réformateurs valorisent le rôle du maître d’école et jettent les bases d’un nouveau système scolaire qui ne dépende plus des paroisses ou des couvents.
Scolastique
La scolastique désigne l’enseignement philosophique soumis à la théologie et à l’autorité d’Aristote qui se développe au Moyen Age. Avec l’arrivée des humanistes, ce terme prend un sens polémique et désigne l’enseignement envahi par la manie de tout définir, de multiplier les divisions et subdivisions à la manière d’Aristote, mais aussi de mémoriser au lieu de réfléchir. Le terme devient synonyme de formalisme, de pédanterie, de barbarie (d’ignorance des bonnes lettres) caractérisant les « Sorbonnagres ».
Arts libéraux
On réfléchit depuis l’Antiquité aux disciplines qui conviennent à l’homme libre, au citoyen, mais c’est au Ve siècle de notre ère que ce corpus est défini de façon plus précise. Il s’agit des sept voies de la sagesse qui couvrent l’ensemble du savoir humain et que l’on apprend dans l’ordre : la Grammaire, la Rhétorique, la Dialectique, l’Arithmétique, la Géométrie, l’Astronomie et la Musique. On divisait les sept arts en deux groupes : le trivium qui comprenait les trois premiers arts, fondés sur le pouvoir de la langue, et le second, appelé quadrivium, couvrant les sciences.
Collège
Le nom de cet établissement scolaire caractéristique de l’Ancien Régime en France peut porter à confusion. Au Moyen Age, les collèges désignaient les pensions alimentaires pour les étudiants. La Renaissance introduisit dans le programme des collèges le grec et la rhétorique, et les humanités y prirent une place prépondérante. On distinguait les collèges d’humanités qui enseignaient la grammaire latine, les lettres classiques et la rhétorique et les collèges de plein exercice qui proposaient aussi les cours de sciences. Pendant la Révolution, les collèges, jugés anachroniques et inadaptés pour former des citoyens, furent transformés en lycées.
Dispute (en latin disputatio)
La dispute est un exercice de l’esprit qui consiste à exposer tour à tour le pour et le contre sur les sujets les plus variés. Cet outil pédagogique qui s’est développé en Europe à partir du XIIe siècle fut une pomme de discorde entre les humanistes, très critiques à son égard, et les maîtres de la scolastique. Malgré son formalisme qui répugne les nouveaux pédagogues, elle ne disparaît pas entièrement du système scolaire. Au XVIe siècle, les étudiants continuent à débattre des questions les plus diverses, par exemple pour savoir « si la noblesse française doit être, pour le bien du royaume, plutôt instruite dans les armes ou dans les lettres ».
Humanisme
Ce mouvement culturel venu d’Italie au XVe siècle ne recouvre pas une philosophie spécifique, mais désigne un élan intellectuel qui a ouvert la voie en Europe à une critique libératrice des traditions et des institutions, à un renouvellement des méthodes et des modes de connaissance, à un élargissement des sources d’inspiration littéraire et artistique, à une refonte du système pédagogique. Le mot, qui date seulement du XIXe siècle, est forgé sur le terme italien umanista (celui qui enseigne les arts libéraux).
Humaniste
Dans sa définition restrictive, l’humaniste est un érudit féru de littérature latine et grecque qui a recherché des manuscrits anciens des textes classiques, qui les a édités ou commentés, qui essaie d’écrire sous l’inspiration des grands auteurs de l’Antiquité qu’il révère. Dans une définition plus large, le mot désigne l’homme cultivé pour qui la fréquentation des « bonnes lettres » permet de devenir pleinement homme et correspond donc à un accomplissement à la fois intellectuel et éthique.
Humanités
Les « humanités » ou « lettres d’humanité » (en latin litterae humanitatis) ou encore « bonnes lettres » sont censées vous rendre « plus humains », c’est-à-dire plus vertueux et plus sensibles, par contact avec les philosophes, les moralistes, les grands auteurs antiques.
Manuel de civilité
Les manuels de civilité puérile sont des manuels de savoir-vivre à destination des enfants où on leur apprend à avoir un maintien décent, à bien se tenir à table, à ne pas déchirer leur vêtement, à parler respectueusement à leurs aînés… Érasme est le premier à avoir consigné de tels conseils de conduite qui poussent l’enfant à rechercher un compromis entre les exigences de son tempérament et les principes de la vie en société. Son traité publié en latin en 1530 donne le coup d’envoi à un genre littéraire à part entière.
Réforme
La Réforme protestante, ou Réformation, désigne le mouvement spirituel issu de la nouvelle vision de l’Église définie par Martin Luther au XVIe siècle. Ces doctrines nouvelles se diffusent rapidement, grâce à l’essor contemporain de l’imprimerie, depuis différents foyers européens (Wittenberg pour Luther, Genève pour Calvin). Ce mouvement aboutit à une rupture avec la papauté. Dans le protestantisme, la formation religieuse et l’instruction étant indispensable pour permettre aux fidèles – hommes ou femmes, riches ou pauvres – de lire directement l’Évangile, sans l’intermédiaire d’un prêtre, et dans leur propre langue (et non en latin), les Réformateurs valorisent le rôle du maître d’école et jettent les bases d’un nouveau système scolaire qui ne dépende plus des paroisses ou des couvents.
Scolastique
La scolastique désigne l’enseignement philosophique soumis à la théologie et à l’autorité d’Aristote qui se développe au Moyen Age. Avec l’arrivée des humanistes, ce terme prend un sens polémique et désigne l’enseignement envahi par la manie de tout définir, de multiplier les divisions et subdivisions à la manière d’Aristote, mais aussi de mémoriser au lieu de réfléchir. Le terme devient synonyme de formalisme, de pédanterie, de barbarie (d’ignorance des bonnes lettres) caractérisant les « Sorbonnagres ».