Chapitre I
L’ENFANT, UN ÊTRE À FORMER
NOUVEAUX LIEUX, NOUVELLES INSTITUTIONS
DES RÉGENTS ET D’ANCIENS ÉLÈVES TÉMOIGNENT
BIBLIOTHÈQUE SONORE
Celui qui ne sait pas lire, souvent n’est pas aimable
Lorsqu’il atteint l’âge de raison, l’enfant, cette table rase dont l’esprit est doux et la volonté soumise, peut commencer à apprendre les rudiments. Pas question de mélanger la lecture, l’écriture et le calcul, comme on le fait aujourd’hui. Il faut procéder par ordre pour ne pas créer de confusion. On croit à l’époque que, si l’on enseigne à lire d’abord en français et après en latin, ou bien à compter avant d’écrire, l’esprit de l’enfant finira par ressembler à une maison qui n’a pas été bien fondée !
L’apprentissage des lettres est le premier pas vers la culture. Les enfants n’apprennent pas plus que quatre nouvelles lettres par leçon en commençant par faire un signe de croix. Le maître les montre du doigt dans l’ordre puis à rebours et les enfants répètent après lui. Ils essaient d’assembler des lettres pour en faire des syllabes, puis lisent les mots d’abord en latin et ensuite en français. Le premier livre que l’enfant lit à voix haute est un livre de prières en latin, des psaumes, et des litanies. Viennent ensuite des livres de piété en français pour que l’enfant puisse en « sucer le fruit » tout en s’exerçant à la lecture. Avant de passer au déchiffrement des pages manuscrites, on apprend à lire dans un manuel de civilité imprimé avec des caractères imitant la lettre cursive.
Celui qui ne sait pas lire, souvent n’est pas aimable
Lorsqu’il atteint l’âge de raison, l’enfant, cette table rase dont l’esprit est doux et la volonté soumise, peut commencer à apprendre les rudiments. Pas question de mélanger la lecture, l’écriture et le calcul, comme on le fait aujourd’hui. Il faut procéder par ordre pour ne pas créer de confusion. On croit à l’époque que, si l’on enseigne à lire d’abord en français et après en latin, ou bien à compter avant d’écrire, l’esprit de l’enfant finira par ressembler à une maison qui n’a pas été bien fondée !
L’apprentissage des lettres est le premier pas vers la culture. Les enfants n’apprennent pas plus que quatre nouvelles lettres par leçon en commençant par faire un signe de croix. Le maître les montre du doigt dans l’ordre puis à rebours et les enfants répètent après lui. Ils essaient d’assembler des lettres pour en faire des syllabes, puis lisent les mots d’abord en latin et ensuite en français. Le premier livre que l’enfant lit à voix haute est un livre de prières en latin, des psaumes, et des litanies. Viennent ensuite des livres de piété en français pour que l’enfant puisse en « sucer le fruit » tout en s’exerçant à la lecture. Avant de passer au déchiffrement des pages manuscrites, on apprend à lire dans un manuel de civilité imprimé avec des caractères imitant la lettre cursive.
Celui qui ne sait pas lire, souvent n’est pas aimable
Lorsqu’il atteint l’âge de raison, l’enfant, cette table rase dont l’esprit est doux et la volonté soumise, peut commencer à apprendre les rudiments. Pas question de mélanger la lecture, l’écriture et le calcul, comme on le fait aujourd’hui. Il faut procéder par ordre pour ne pas créer de confusion. On croit à l’époque que, si l’on enseigne à lire d’abord en français et après en latin, ou bien à compter avant d’écrire, l’esprit de l’enfant finira par ressembler à une maison qui n’a pas été bien fondée !
L’apprentissage des lettres est le premier pas vers la culture. Les enfants n’apprennent pas plus que quatre nouvelles lettres par leçon en commençant par faire un signe de croix. Le maître les montre du doigt dans l’ordre puis à rebours et les enfants répètent après lui. Ils essaient d’assembler des lettres pour en faire des syllabes, puis lisent les mots d’abord en latin et ensuite en français. Le premier livre que l’enfant lit à voix haute est un livre de prières en latin, des psaumes, et des litanies. Viennent ensuite des livres de piété en français pour que l’enfant puisse en « sucer le fruit » tout en s’exerçant à la lecture. Avant de passer au déchiffrement des pages manuscrites, on apprend à lire dans un manuel de civilité imprimé avec des caractères imitant la lettre cursive.
Celui qui ne sait pas lire, souvent n’est pas aimable
Lorsqu’il atteint l’âge de raison, l’enfant, cette table rase dont l’esprit est doux et la volonté soumise, peut commencer à apprendre les rudiments. Pas question de mélanger la lecture, l’écriture et le calcul, comme on le fait aujourd’hui. Il faut procéder par ordre pour ne pas créer de confusion. On croit à l’époque que, si l’on enseigne à lire d’abord en français et après en latin, ou bien à compter avant d’écrire, l’esprit de l’enfant finira par ressembler à une maison qui n’a pas été bien fondée !
L’apprentissage des lettres est le premier pas vers la culture. Les enfants n’apprennent pas plus que quatre nouvelles lettres par leçon en commençant par faire un signe de croix. Le maître les montre du doigt dans l’ordre puis à rebours et les enfants répètent après lui. Ils essaient d’assembler des lettres pour en faire des syllabes, puis lisent les mots d’abord en latin et ensuite en français. Le premier livre que l’enfant lit à voix haute est un livre de prières en latin, des psaumes, et des litanies. Viennent ensuite des livres de piété en français pour que l’enfant puisse en « sucer le fruit » tout en s’exerçant à la lecture. Avant de passer au déchiffrement des pages manuscrites, on apprend à lire dans un manuel de civilité imprimé avec des caractères imitant la lettre cursive.