Chapitre III
L’ENFANT, UN ÊTRE À FORMER
NOUVEAUX LIEUX, NOUVELLES INSTITUTIONS
DES RÉGENTS ET D’ANCIENS ÉLÈVES TÉMOIGNENT
BIBLIOTHÈQUE SONORE
Jacques Peletier du Mans et les fautes d’orthographe
Né au Mans à 1517 d’un père avocat éminent, au milieu d’une confrérie de quinze enfants, Jacques Peletier apprend à lire et à écrire chez des prêtres manceaux. Sa prononciation est fautive et son orthographe laisse à désirer ! Il doit faire beaucoup d’efforts pour perdre son accent du terroir et trouve que l’art de grammaire, comme il dira plus tard, est une bonne chose, mais fort mal plaisante.
En comparant l’écriture française à l’écriture latine, il s’étonne de ce que la graphie ne corresponde pas à la prononciation en français. Parfois on ne prononce pas les lettres que l’on écrit ou bien on les prononce différemment, ce qui pose beaucoup de problèmes aux petits écoliers. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle dans les petites écoles, on enseignait aux enfants d’abord à lire en latin et ensuite en français. Les fautes grouillent sur les pages des cahiers et même la férule du maître n’y peut rien !
Pour ne plus faire de fautes, pourquoi ne pas inventer de nouvelles règles, après tout ? Adulte, Jacques Peletier du Mans songe à simplifier la graphie française qui ressemble selon lui à une robe mal cousue avec une manche longue et large et l’autre courte et étroite. Il y consacre un traité original dans lequel il propose de la rapprocher de la phonétique.
Entre lettres et sciences
Jacques surmonte les premières difficultés et à l’âge de onze ans vient à Paris pour étudier au collège de Navarre. Il a pour professeur Jean, son frère aîné, qui lui enseigne la philosophie et les mathématiques. Homme pieux, Jean le pousse vers la condition ecclésiastique, mais Jacques est intéressé aussi bien par la culture antique qui ravit l’esprit (grâce à son professeur de latin, un maître venu d’Écosse, George Buchanan), que par les sciences qui apportent des certitudes.
Il refuse de choisir entre ses passions et bientôt, aux humanités et aux sciences, il ajoute aussi le droit qu’il étudie à Poitiers étant encore adolescent, et la médecine qu’il étudie à Bordeaux vers l’âge de quarante ans.
Il gagne sa vie en pratiquant la médecine, en enseignant les mathématiques, en dirigeant des collèges : collège de Bayeux, collège de Guyenne à Bordeaux ou encore le collège du Mans fondé à Paris en 1526. La fonction du principal lui semble d’abord honorable, mais il comprend vite que le gouvernement de la jeunesse représente une charge considérable, apporte beaucoup de tracas administratifs et, malheureusement, peu de dignité.
Jacques Peletier du Mans et les fautes d’orthographe
Né au Mans à 1517 d’un père avocat éminent, au milieu d’une confrérie de quinze enfants, Jacques Peletier apprend à lire et à écrire chez des prêtres manceaux. Sa prononciation est fautive et son orthographe laisse à désirer ! Il doit faire beaucoup d’efforts pour perdre son accent du terroir et trouve que l’art de grammaire, comme il dira plus tard, est une bonne chose, mais fort mal plaisante.
En comparant l’écriture française à l’écriture latine, il s’étonne de ce que la graphie ne corresponde pas à la prononciation en français. Parfois on ne prononce pas les lettres que l’on écrit ou bien on les prononce différemment, ce qui pose beaucoup de problèmes aux petits écoliers. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle dans les petites écoles, on enseignait aux enfants d’abord à lire en latin et ensuite en français. Les fautes grouillent sur les pages des cahiers et même la férule du maître n’y peut rien !
Pour ne plus faire de fautes, pourquoi ne pas inventer de nouvelles règles, après tout ? Adulte, Jacques Peletier du Mans songe à simplifier la graphie française qui ressemble selon lui à une robe mal cousue avec une manche longue et large et l’autre courte et étroite. Il y consacre un traité original dans lequel il propose de la rapprocher de la phonétique.
Entre lettres et sciences
Jacques surmonte les premières difficultés et à l’âge de onze ans vient à Paris pour étudier au collège de Navarre. Il a pour professeur Jean, son frère aîné, qui lui enseigne la philosophie et les mathématiques. Homme pieux, Jean le pousse vers la condition ecclésiastique, mais Jacques est intéressé aussi bien par la culture antique qui ravit l’esprit (grâce à son professeur de latin, un maître venu d’Écosse, George Buchanan), que par les sciences qui apportent des certitudes.
Il refuse de choisir entre ses passions et bientôt, aux humanités et aux sciences, il ajoute aussi le droit qu’il étudie à Poitiers étant encore adolescent, et la médecine qu’il étudie à Bordeaux vers l’âge de quarante ans.
Il gagne sa vie en pratiquant la médecine, en enseignant les mathématiques, en dirigeant des collèges : collège de Bayeux, collège de Guyenne à Bordeaux ou encore le collège du Mans fondé à Paris en 1526. La fonction du principal lui semble d’abord honorable, mais il comprend vite que le gouvernement de la jeunesse représente une charge considérable, apporte beaucoup de tracas administratifs et, malheureusement, peu de dignité.
Jacques Peletier du Mans et les fautes d’orthographe
Né au Mans à 1517 d’un père avocat éminent, au milieu d’une confrérie de quinze enfants, Jacques Peletier apprend à lire et à écrire chez des prêtres manceaux. Sa prononciation est fautive et son orthographe laisse à désirer ! Il doit faire beaucoup d’efforts pour perdre son accent du terroir et trouve que l’art de grammaire, comme il dira plus tard, est une bonne chose, mais fort mal plaisante.
En comparant l’écriture française à l’écriture latine, il s’étonne de ce que la graphie ne corresponde pas à la prononciation en français. Parfois on ne prononce pas les lettres que l’on écrit ou bien on les prononce différemment, ce qui pose beaucoup de problèmes aux petits écoliers. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle dans les petites écoles, on enseignait aux enfants d’abord à lire en latin et ensuite en français. Les fautes grouillent sur les pages des cahiers et même la férule du maître n’y peut rien !
Pour ne plus faire de fautes, pourquoi ne pas inventer de nouvelles règles, après tout ? Adulte, Jacques Peletier du Mans songe à simplifier la graphie française qui ressemble selon lui à une robe mal cousue avec une manche longue et large et l’autre courte et étroite. Il y consacre un traité original dans lequel il propose de la rapprocher de la phonétique.
Entre lettres et sciences
Jacques surmonte les premières difficultés et à l’âge de onze ans vient à Paris pour étudier au collège de Navarre. Il a pour professeur Jean, son frère aîné, qui lui enseigne la philosophie et les mathématiques. Homme pieux, Jean le pousse vers la condition ecclésiastique, mais Jacques est intéressé aussi bien par la culture antique qui ravit l’esprit (grâce à son professeur de latin, un maître venu d’Écosse, George Buchanan), que par les sciences qui apportent des certitudes.
Il refuse de choisir entre ses passions et bientôt, aux humanités et aux sciences, il ajoute aussi le droit qu’il étudie à Poitiers étant encore adolescent, et la médecine qu’il étudie à Bordeaux vers l’âge de quarante ans.
Il gagne sa vie en pratiquant la médecine, en enseignant les mathématiques, en dirigeant des collèges : collège de Bayeux, collège de Guyenne à Bordeaux ou encore le collège du Mans fondé à Paris en 1526. La fonction du principal lui semble d’abord honorable, mais il comprend vite que le gouvernement de la jeunesse représente une charge considérable, apporte beaucoup de tracas administratifs et, malheureusement, peu de dignité.
Jacques Peletier du Mans et les fautes d’orthographe
Né au Mans à 1517 d’un père avocat éminent, au milieu d’une confrérie de quinze enfants, Jacques Peletier apprend à lire et à écrire chez des prêtres manceaux. Sa prononciation est fautive et son orthographe laisse à désirer ! Il doit faire beaucoup d’efforts pour perdre son accent du terroir et trouve que l’art de grammaire, comme il dira plus tard, est une bonne chose, mais fort mal plaisante.
En comparant l’écriture française à l’écriture latine, il s’étonne de ce que la graphie ne corresponde pas à la prononciation en français. Parfois on ne prononce pas les lettres que l’on écrit ou bien on les prononce différemment, ce qui pose beaucoup de problèmes aux petits écoliers. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle dans les petites écoles, on enseignait aux enfants d’abord à lire en latin et ensuite en français. Les fautes grouillent sur les pages des cahiers et même la férule du maître n’y peut rien !
Pour ne plus faire de fautes, pourquoi ne pas inventer de nouvelles règles, après tout ? Adulte, Jacques Peletier du Mans songe à simplifier la graphie française qui ressemble selon lui à une robe mal cousue avec une manche longue et large et l’autre courte et étroite. Il y consacre un traité original dans lequel il propose de la rapprocher de la phonétique.
Entre lettres et sciences
Jacques surmonte les premières difficultés et à l’âge de onze ans vient à Paris pour étudier au collège de Navarre. Il a pour professeur Jean, son frère aîné, qui lui enseigne la philosophie et les mathématiques. Homme pieux, Jean le pousse vers la condition ecclésiastique, mais Jacques est intéressé aussi bien par la culture antique qui ravit l’esprit (grâce à son professeur de latin, un maître venu d’Écosse, George Buchanan), que par les sciences qui apportent des certitudes.
Il refuse de choisir entre ses passions et bientôt, aux humanités et aux sciences, il ajoute aussi le droit qu’il étudie à Poitiers étant encore adolescent, et la médecine qu’il étudie à Bordeaux vers l’âge de quarante ans.
Il gagne sa vie en pratiquant la médecine, en enseignant les mathématiques, en dirigeant des collèges : collège de Bayeux, collège de Guyenne à Bordeaux ou encore le collège du Mans fondé à Paris en 1526. La fonction du principal lui semble d’abord honorable, mais il comprend vite que le gouvernement de la jeunesse représente une charge considérable, apporte beaucoup de tracas administratifs et, malheureusement, peu de dignité.