Chapitre I
L’ENFANT, UN ÊTRE À FORMER
NOUVEAUX LIEUX, NOUVELLES INSTITUTIONS
DES RÉGENTS ET D’ANCIENS ÉLÈVES TÉMOIGNENT
BIBLIOTHÈQUE SONORE
Les arts libéraux
Les arts libéraux sont, depuis l’Antiquité, les sept disciplines fondamentales dont la connaissance était indispensable à l’éducation d’un homme libre. L’expression d’ « arts libéraux » s’oppose à celle d’ « arts mécaniques », c’est-à-dire aux disciplines liées au travail manuel (par opposition au travail de l’esprit), aux actions soumises à une certaine forme d’habitude.
Les arts libéraux étaient divisés en deux cycles. Le premier, le trivium (« les trois chemins »), comprenant la grammaire, la rhétorique et la dialectique (art de l'argumentation), est consacré à découvrir le pouvoir de la langue et perfectionner l'expression. Le second, le quadrivium (« les quatre chemins »), regroupant les quatre branches scientifiques, à savoir l’arithmétique, la géométrie, l’astronomie et la musique, est basé sur la connaissance des nombres. Alors que les petites écoles enseignaient les bases de la lecture, de l’écriture et du calcul, ce sont les collèges qui étaient chargés d’apprendre aux élèves les disciplines du trivium et du quadrivium. Les arts libéraux n'étaient pas enseignés simultanément, mais un par un, pour bâtir successivement le temple de la sagesse. Les élèves consacraient une année, voire plus, par chaque discipline.
À la Renaissance, les arts libéraux restent les piliers de l’éducation humaniste, mais les pédagogues transforment leur enseignement, en insistant sur certaines de ces disciplines (la grammaire, la rhétorique) et en en incluant d’autres aux programmes, telles que les lettres classiques, ou encore l’histoire ou la philosophie morale. Dans le Pantagruel de Rabelais, Gargantua conseille à Pantagruel d’apprendre les arts libéraux, mais aussi les langues, le droit, la médecine et les sciences naturelles, sans oublier de s’entraîner physiquement et de continuer à bien prier et servir Dieu.
À quoi ressemblent les arts libéraux ?
La représentation des sept arts libéraux est un thème fréquent de l’art du Moyen Âge et de la Renaissance. Les artistes prennent pour source un ouvrage allégorique (qui représente des concepts abstraits sous une forme concrète) rédigé au début du Ve siècle par Martianus Capella, intitulé Les Noces de Philologie et de Mercure. Mercure, dieu des sciences décide de prendre pour femme Philologie, une mortelle studieuse, d’une curiosité inlassable. Il lui offre sept arts libéraux comme demoiselles d’honneur. Chacun des arts est décrit sous les traits d’une jeune fille enseignant sa discipline à un jeune garçon. Cela explique le choix des artistes de peindre ou sculpter les allégories des arts libéraux sous la forme d’une jeune femme.
Cela explique aussi la présence d’enfants aux côtés des allégories des arts libéraux dans l’art de la Renaissance, et notamment aux côtés de la Grammaire. Il s’agit de celui, parmi les sept arts libéraux, à être le plus souvent figuré avec un ou plusieurs enfants . C'est la première des disciplines, celle qui apprend à parler correctement (en pratique, à perfectionner son latin). Qu’elle soit représentée comme une jeune femme ou parfois comme une maîtresse d’école, la Grammaire tient le plus souvent un livre et apprend à lire à des enfants, presque exclusivement à des petits garçons, signe que l’accès à l’enseignement était moins facile pour les petites filles.
Les arts libéraux
Les arts libéraux sont, depuis l’Antiquité, les sept disciplines fondamentales dont la connaissance était indispensable à l’éducation d’un homme libre. L’expression d’ « arts libéraux » s’oppose à celle d’ « arts mécaniques », c’est-à-dire aux disciplines liées au travail manuel (par opposition au travail de l’esprit), aux actions soumises à une certaine forme d’habitude.
Les arts libéraux étaient divisés en deux cycles. Le premier, le trivium (« les trois chemins »), comprenant la grammaire, la rhétorique et la dialectique (art de l'argumentation), est consacré à découvrir le pouvoir de la langue et perfectionner l'expression. Le second, le quadrivium (« les quatre chemins »), regroupant les quatre branches scientifiques, à savoir l’arithmétique, la géométrie, l’astronomie et la musique, est basé sur la connaissance des nombres. Alors que les petites écoles enseignaient les bases de la lecture, de l’écriture et du calcul, ce sont les collèges qui étaient chargés d’apprendre aux élèves les disciplines du trivium et du quadrivium. Les arts libéraux n'étaient pas enseignés simultanément, mais un par un, pour bâtir successivement le temple de la sagesse. Les élèves consacraient une année, voire plus, par chaque discipline.
À la Renaissance, les arts libéraux restent les piliers de l’éducation humaniste, mais les pédagogues transforment leur enseignement, en insistant sur certaines de ces disciplines (la grammaire, la rhétorique) et en en incluant d’autres aux programmes, telles que les lettres classiques, ou encore l’histoire ou la philosophie morale. Dans le Pantagruel de Rabelais, Gargantua conseille à Pantagruel d’apprendre les arts libéraux, mais aussi les langues, le droit, la médecine et les sciences naturelles, sans oublier de s’entraîner physiquement et de continuer à bien prier et servir Dieu.
À quoi ressemblent les arts libéraux ?
La représentation des sept arts libéraux est un thème fréquent de l’art du Moyen Âge et de la Renaissance. Les artistes prennent pour source un ouvrage allégorique (qui représente des concepts abstraits sous une forme concrète) rédigé au début du Ve siècle par Martianus Capella, intitulé Les Noces de Philologie et de Mercure. Mercure, dieu des sciences décide de prendre pour femme Philologie, une mortelle studieuse, d’une curiosité inlassable. Il lui offre sept arts libéraux comme demoiselles d’honneur. Chacun des arts est décrit sous les traits d’une jeune fille enseignant sa discipline à un jeune garçon. Cela explique le choix des artistes de peindre ou sculpter les allégories des arts libéraux sous la forme d’une jeune femme.
Cela explique aussi la présence d’enfants aux côtés des allégories des arts libéraux dans l’art de la Renaissance, et notamment aux côtés de la Grammaire. Il s’agit de celui, parmi les sept arts libéraux, à être le plus souvent figuré avec un ou plusieurs enfants . C'est la première des disciplines, celle qui apprend à parler correctement (en pratique, à perfectionner son latin). Qu’elle soit représentée comme une jeune femme ou parfois comme une maîtresse d’école, la Grammaire tient le plus souvent un livre et apprend à lire à des enfants, presque exclusivement à des petits garçons, signe que l’accès à l’enseignement était moins facile pour les petites filles.
Les arts libéraux
Les arts libéraux sont, depuis l’Antiquité, les sept disciplines fondamentales dont la connaissance était indispensable à l’éducation d’un homme libre. L’expression d’ « arts libéraux » s’oppose à celle d’ « arts mécaniques », c’est-à-dire aux disciplines liées au travail manuel (par opposition au travail de l’esprit), aux actions soumises à une certaine forme d’habitude.
Les arts libéraux étaient divisés en deux cycles. Le premier, le trivium (« les trois chemins »), comprenant la grammaire, la rhétorique et la dialectique (art de l'argumentation), est consacré à découvrir le pouvoir de la langue et perfectionner l'expression. Le second, le quadrivium (« les quatre chemins »), regroupant les quatre branches scientifiques, à savoir l’arithmétique, la géométrie, l’astronomie et la musique, est basé sur la connaissance des nombres. Alors que les petites écoles enseignaient les bases de la lecture, de l’écriture et du calcul, ce sont les collèges qui étaient chargés d’apprendre aux élèves les disciplines du trivium et du quadrivium. Les arts libéraux n'étaient pas enseignés simultanément, mais un par un, pour bâtir successivement le temple de la sagesse. Les élèves consacraient une année, voire plus, par chaque discipline.
À la Renaissance, les arts libéraux restent les piliers de l’éducation humaniste, mais les pédagogues transforment leur enseignement, en insistant sur certaines de ces disciplines (la grammaire, la rhétorique) et en en incluant d’autres aux programmes, telles que les lettres classiques, ou encore l’histoire ou la philosophie morale. Dans le Pantagruel de Rabelais, Gargantua conseille à Pantagruel d’apprendre les arts libéraux, mais aussi les langues, le droit, la médecine et les sciences naturelles, sans oublier de s’entraîner physiquement et de continuer à bien prier et servir Dieu.
À quoi ressemblent les arts libéraux ?
La représentation des sept arts libéraux est un thème fréquent de l’art du Moyen Âge et de la Renaissance. Les artistes prennent pour source un ouvrage allégorique (qui représente des concepts abstraits sous une forme concrète) rédigé au début du Ve siècle par Martianus Capella, intitulé Les Noces de Philologie et de Mercure. Mercure, dieu des sciences décide de prendre pour femme Philologie, une mortelle studieuse, d’une curiosité inlassable. Il lui offre sept arts libéraux comme demoiselles d’honneur. Chacun des arts est décrit sous les traits d’une jeune fille enseignant sa discipline à un jeune garçon. Cela explique le choix des artistes de peindre ou sculpter les allégories des arts libéraux sous la forme d’une jeune femme.
Cela explique aussi la présence d’enfants aux côtés des allégories des arts libéraux dans l’art de la Renaissance, et notamment aux côtés de la Grammaire. Il s’agit de celui, parmi les sept arts libéraux, à être le plus souvent figuré avec un ou plusieurs enfants . C'est la première des disciplines, celle qui apprend à parler correctement (en pratique, à perfectionner son latin). Qu’elle soit représentée comme une jeune femme ou parfois comme une maîtresse d’école, la Grammaire tient le plus souvent un livre et apprend à lire à des enfants, presque exclusivement à des petits garçons, signe que l’accès à l’enseignement était moins facile pour les petites filles.
Les arts libéraux
Les arts libéraux sont, depuis l’Antiquité, les sept disciplines fondamentales dont la connaissance était indispensable à l’éducation d’un homme libre. L’expression d’ « arts libéraux » s’oppose à celle d’ « arts mécaniques », c’est-à-dire aux disciplines liées au travail manuel (par opposition au travail de l’esprit), aux actions soumises à une certaine forme d’habitude.
Les arts libéraux étaient divisés en deux cycles. Le premier, le trivium (« les trois chemins »), comprenant la grammaire, la rhétorique et la dialectique (art de l'argumentation), est consacré à découvrir le pouvoir de la langue et perfectionner l'expression. Le second, le quadrivium (« les quatre chemins »), regroupant les quatre branches scientifiques, à savoir l’arithmétique, la géométrie, l’astronomie et la musique, est basé sur la connaissance des nombres. Alors que les petites écoles enseignaient les bases de la lecture, de l’écriture et du calcul, ce sont les collèges qui étaient chargés d’apprendre aux élèves les disciplines du trivium et du quadrivium. Les arts libéraux n'étaient pas enseignés simultanément, mais un par un, pour bâtir successivement le temple de la sagesse. Les élèves consacraient une année, voire plus, par chaque discipline.
À la Renaissance, les arts libéraux restent les piliers de l’éducation humaniste, mais les pédagogues transforment leur enseignement, en insistant sur certaines de ces disciplines (la grammaire, la rhétorique) et en en incluant d’autres aux programmes, telles que les lettres classiques, ou encore l’histoire ou la philosophie morale. Dans le Pantagruel de Rabelais, Gargantua conseille à Pantagruel d’apprendre les arts libéraux, mais aussi les langues, le droit, la médecine et les sciences naturelles, sans oublier de s’entraîner physiquement et de continuer à bien prier et servir Dieu.
À quoi ressemblent les arts libéraux ?
La représentation des sept arts libéraux est un thème fréquent de l’art du Moyen Âge et de la Renaissance. Les artistes prennent pour source un ouvrage allégorique (qui représente des concepts abstraits sous une forme concrète) rédigé au début du Ve siècle par Martianus Capella, intitulé Les Noces de Philologie et de Mercure. Mercure, dieu des sciences décide de prendre pour femme Philologie, une mortelle studieuse, d’une curiosité inlassable. Il lui offre sept arts libéraux comme demoiselles d’honneur. Chacun des arts est décrit sous les traits d’une jeune fille enseignant sa discipline à un jeune garçon. Cela explique le choix des artistes de peindre ou sculpter les allégories des arts libéraux sous la forme d’une jeune femme.
Cela explique aussi la présence d’enfants aux côtés des allégories des arts libéraux dans l’art de la Renaissance, et notamment aux côtés de la Grammaire. Il s’agit de celui, parmi les sept arts libéraux, à être le plus souvent figuré avec un ou plusieurs enfants . C'est la première des disciplines, celle qui apprend à parler correctement (en pratique, à perfectionner son latin). Qu’elle soit représentée comme une jeune femme ou parfois comme une maîtresse d’école, la Grammaire tient le plus souvent un livre et apprend à lire à des enfants, presque exclusivement à des petits garçons, signe que l’accès à l’enseignement était moins facile pour les petites filles.