Chapitre I
L’ENFANT, UN ÊTRE À FORMER
NOUVEAUX LIEUX, NOUVELLES INSTITUTIONS
DES RÉGENTS ET D’ANCIENS ÉLÈVES TÉMOIGNENT
BIBLIOTHÈQUE SONORE
Le hornbook ou l’ancêtre de la tablette… numérique !
En Angleterre, le maître se servait d’un abécédaire, nommé hornbook, objet pédagogique apparu dès le XIVe siècle. Les hornbooks, probablement héritiers des tablettes en cire sur lesquelles on pouvait effacer et réécrire, étaient fabriqués à partir d’une simple planche de bois sur laquelle était cloué un parchemin représentant les lettres de l’alphabet, la plupart du temps suivi d’une prière catholique. Cette feuille était recouverte d’une matière transparente, destinée à la protéger de l’usure et de la salissure. Il s’agissait en fait d’une mince couche de corne (horn) – d’où le nom hornbook « livre de corne » – dont la mise en forme se faisait aisément, une fois ramollie dans l’eau bouillante et passée sous une presse. Ces hornbooks étaient souvent munis d’une poignée à la base, traversée par une cordelette, pour un transport aisé à l’épaule ou à la ceinture.
Ces abécédaires présentaient de grandes différences de qualité. Celui de la reine Elisabeth Ire enfant était en argent, protégé de talc et non de corne. Les hornbooks destinés aux enfants des familles nobles étaient souvent recouverts d’argent. Il s’agissait d’objets éminemment personnels qui faisaient partie de la garde robe de l’enfant. D’autres pouvaient être fabriqués en fer, en ivoire ou en os, mais les plus fréquents étaient en bois de chêne, souvent de taille irrégulière et de forme grossière. Il fallait alors débourser entre ½ et 2 pences pour acquérir un hornbook de ce type (une douzaine d’œufs coûtait alors un penny !). L’objet était parfois entouré d’ornements qui servaient surtout de ligne de repère au jeune lecteur. Certains hornbooks étaient ornés d’un boulier : l’apprentissage de la lecture se doublait alors de celui du calcul. Si les motifs floraux étaient les plus fréquents, on trouvait aussi les représentations du roi Charles Ier ou de Saint Georges terrassant le dragon. Les hornbooks vont tomber dans l’oubli au milieu du XIXe siècle au profit des livres de lecture parfois abondamment illustrés.
Le hornbook ou l’ancêtre de la tablette… numérique !
En Angleterre, le maître se servait d’un abécédaire, nommé hornbook, objet pédagogique apparu dès le XIVe siècle. Les hornbooks, probablement héritiers des tablettes en cire sur lesquelles on pouvait effacer et réécrire, étaient fabriqués à partir d’une simple planche de bois sur laquelle était cloué un parchemin représentant les lettres de l’alphabet, la plupart du temps suivi d’une prière catholique. Cette feuille était recouverte d’une matière transparente, destinée à la protéger de l’usure et de la salissure. Il s’agissait en fait d’une mince couche de corne (horn) – d’où le nom hornbook « livre de corne » – dont la mise en forme se faisait aisément, une fois ramollie dans l’eau bouillante et passée sous une presse. Ces hornbooks étaient souvent munis d’une poignée à la base, traversée par une cordelette, pour un transport aisé à l’épaule ou à la ceinture.
Ces abécédaires présentaient de grandes différences de qualité. Celui de la reine Elisabeth Ire enfant était en argent, protégé de talc et non de corne. Les hornbooks destinés aux enfants des familles nobles étaient souvent recouverts d’argent. Il s’agissait d’objets éminemment personnels qui faisaient partie de la garde robe de l’enfant. D’autres pouvaient être fabriqués en fer, en ivoire ou en os, mais les plus fréquents étaient en bois de chêne, souvent de taille irrégulière et de forme grossière. Il fallait alors débourser entre ½ et 2 pences pour acquérir un hornbook de ce type (une douzaine d’œufs coûtait alors un penny !). L’objet était parfois entouré d’ornements qui servaient surtout de ligne de repère au jeune lecteur. Certains hornbooks étaient ornés d’un boulier : l’apprentissage de la lecture se doublait alors de celui du calcul. Si les motifs floraux étaient les plus fréquents, on trouvait aussi les représentations du roi Charles Ier ou de Saint Georges terrassant le dragon. Les hornbooks vont tomber dans l’oubli au milieu du XIXe siècle au profit des livres de lecture parfois abondamment illustrés.
Le hornbook ou l’ancêtre de la tablette… numérique !
En Angleterre, le maître se servait d’un abécédaire, nommé hornbook, objet pédagogique apparu dès le XIVe siècle. Les hornbooks, probablement héritiers des tablettes en cire sur lesquelles on pouvait effacer et réécrire, étaient fabriqués à partir d’une simple planche de bois sur laquelle était cloué un parchemin représentant les lettres de l’alphabet, la plupart du temps suivi d’une prière catholique. Cette feuille était recouverte d’une matière transparente, destinée à la protéger de l’usure et de la salissure. Il s’agissait en fait d’une mince couche de corne (horn) – d’où le nom hornbook « livre de corne » – dont la mise en forme se faisait aisément, une fois ramollie dans l’eau bouillante et passée sous une presse. Ces hornbooks étaient souvent munis d’une poignée à la base, traversée par une cordelette, pour un transport aisé à l’épaule ou à la ceinture.
Ces abécédaires présentaient de grandes différences de qualité. Celui de la reine Elisabeth Ire enfant était en argent, protégé de talc et non de corne. Les hornbooks destinés aux enfants des familles nobles étaient souvent recouverts d’argent. Il s’agissait d’objets éminemment personnels qui faisaient partie de la garde robe de l’enfant. D’autres pouvaient être fabriqués en fer, en ivoire ou en os, mais les plus fréquents étaient en bois de chêne, souvent de taille irrégulière et de forme grossière. Il fallait alors débourser entre ½ et 2 pences pour acquérir un hornbook de ce type (une douzaine d’œufs coûtait alors un penny !). L’objet était parfois entouré d’ornements qui servaient surtout de ligne de repère au jeune lecteur. Certains hornbooks étaient ornés d’un boulier : l’apprentissage de la lecture se doublait alors de celui du calcul. Si les motifs floraux étaient les plus fréquents, on trouvait aussi les représentations du roi Charles Ier ou de Saint Georges terrassant le dragon. Les hornbooks vont tomber dans l’oubli au milieu du XIXe siècle au profit des livres de lecture parfois abondamment illustrés.
Le hornbook ou l’ancêtre de la tablette… numérique !
En Angleterre, le maître se servait d’un abécédaire, nommé hornbook, objet pédagogique apparu dès le XIVe siècle. Les hornbooks, probablement héritiers des tablettes en cire sur lesquelles on pouvait effacer et réécrire, étaient fabriqués à partir d’une simple planche de bois sur laquelle était cloué un parchemin représentant les lettres de l’alphabet, la plupart du temps suivi d’une prière catholique. Cette feuille était recouverte d’une matière transparente, destinée à la protéger de l’usure et de la salissure. Il s’agissait en fait d’une mince couche de corne (horn) – d’où le nom hornbook « livre de corne » – dont la mise en forme se faisait aisément, une fois ramollie dans l’eau bouillante et passée sous une presse. Ces hornbooks étaient souvent munis d’une poignée à la base, traversée par une cordelette, pour un transport aisé à l’épaule ou à la ceinture.
Ces abécédaires présentaient de grandes différences de qualité. Celui de la reine Elisabeth Ire enfant était en argent, protégé de talc et non de corne. Les hornbooks destinés aux enfants des familles nobles étaient souvent recouverts d’argent. Il s’agissait d’objets éminemment personnels qui faisaient partie de la garde robe de l’enfant. D’autres pouvaient être fabriqués en fer, en ivoire ou en os, mais les plus fréquents étaient en bois de chêne, souvent de taille irrégulière et de forme grossière. Il fallait alors débourser entre ½ et 2 pences pour acquérir un hornbook de ce type (une douzaine d’œufs coûtait alors un penny !). L’objet était parfois entouré d’ornements qui servaient surtout de ligne de repère au jeune lecteur. Certains hornbooks étaient ornés d’un boulier : l’apprentissage de la lecture se doublait alors de celui du calcul. Si les motifs floraux étaient les plus fréquents, on trouvait aussi les représentations du roi Charles Ier ou de Saint Georges terrassant le dragon. Les hornbooks vont tomber dans l’oubli au milieu du XIXe siècle au profit des livres de lecture parfois abondamment illustrés.