Chapitre II
L’ENFANT, UN ÊTRE À FORMER
NOUVEAUX LIEUX, NOUVELLES INSTITUTIONS
DES RÉGENTS ET D’ANCIENS ÉLÈVES TÉMOIGNENT
BIBLIOTHÈQUE SONORE
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Une journée à l’école
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La conviction humaniste, selon laquelle il suffit de créer de bonnes conditions pour que l’enfant désire apprendre de lui-même, a du mal à faire son chemin dans les petites écoles gérées par les diocèses. Une idée médiévale persiste dans les mentalités : les enfants n’aiment pas aller à l’école !
En ville, dans une petite école, tous les élèves, parfois même une centaine de garçons de tous âges, sont réunis dans la même salle (schola), souvent mal chauffée en hiver et étouffante en été, qui est divisée en plusieurs espaces. Aux premiers rangs sont assis ceux qui apprennent le latin, aux rangs suivants ceux qui s’exercent à l’écriture et dans le troisième espace les « lecteurs ».
Les enfants viennent à 7 heures (les petits à 8 heures), et sortent à 17 heures en été et une demi-heure avant en hiver. Ceux qui viennent en retard sont privés de déjeuner. Quand le maître entre à l’école, le son de la cloche rappelle à chacun qu’il doit s’agenouiller devant le crucifix. Après la prière commune, le maître principal se consacre aux « latinistes » et si la classe est nombreuse, les sous-maîtres s’occupent des autres élèves. L’enseignement simultané n’existe pas : assis à sa chaire, le maître écoute la lecture des uns et les récitations des autres, mais jamais plus de deux à la fois ! Après la pause de midi, les écoliers reviennent vers 13 heures 45 et répètent la leçon avant l’arrivée solennelle du maître. Le jeudi est une journée libre et le dimanche les enfants viennent pour la messe et le catéchisme.
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Selon un lieu commun de l’époque, l’école est un endroit austère où les enfants apprennent des leçons par cœur, les récitent de mémoire et se font corriger pour leur négligence par un maître assis sur une chaire, à l’aide d’un bâton ou d’une verge.
Comenius, Orbis sensualium pictus, Nuremberg, M. Endter, 1558, p. 198 © BnF/Gallica
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Une journée à l’école
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La conviction humaniste, selon laquelle il suffit de créer de bonnes conditions pour que l’enfant désire apprendre de lui-même, a du mal à faire son chemin dans les petites écoles gérées par les diocèses. Une idée médiévale persiste dans les mentalités : les enfants n’aiment pas aller à l’école !
En ville, dans une petite école, tous les élèves, parfois même une centaine de garçons de tous âges, sont réunis dans la même salle (schola), souvent mal chauffée en hiver et étouffante en été, qui est divisée en plusieurs espaces. Aux premiers rangs sont assis ceux qui apprennent le latin, aux rangs suivants ceux qui s’exercent à l’écriture et dans le troisième espace les « lecteurs ».
Les enfants viennent à 7 heures (les petits à 8 heures), et sortent à 17 heures en été et une demi-heure avant en hiver. Ceux qui viennent en retard sont privés de déjeuner. Quand le maître entre à l’école, le son de la cloche rappelle à chacun qu’il doit s’agenouiller devant le crucifix. Après la prière commune, le maître principal se consacre aux « latinistes » et si la classe est nombreuse, les sous-maîtres s’occupent des autres élèves. L’enseignement simultané n’existe pas : assis à sa chaire, le maître écoute la lecture des uns et les récitations des autres, mais jamais plus de deux à la fois ! Après la pause de midi, les écoliers reviennent vers 13 heures 45 et répètent la leçon avant l’arrivée solennelle du maître. Le jeudi est une journée libre et le dimanche les enfants viennent pour la messe et le catéchisme.
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Selon un lieu commun de l’époque, l’école est un endroit austère où les enfants apprennent des leçons par cœur, les récitent de mémoire et se font corriger pour leur négligence par un maître assis sur une chaire, à l’aide d’un bâton ou d’une verge.
Comenius, Orbis sensualium pictus, Nuremberg, M. Endter, 1558, p. 198 © BnF/Gallica
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Une journée à l’école
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En ville, dans une petite école, tous les élèves, parfois même une centaine de garçons de tous âges, sont réunis dans la même salle (schola), souvent mal chauffée en hiver et étouffante en été, qui est divisée en plusieurs espaces. Aux premiers rangs sont assis ceux qui apprennent le latin, aux rangs suivants ceux qui s’exercent à l’écriture et dans le troisième espace les « lecteurs ».
Les enfants viennent à 7 heures (les petits à 8 heures), et sortent à 17 heures en été et une demi-heure avant en hiver. Ceux qui viennent en retard sont privés de déjeuner. Quand le maître entre à l’école, le son de la cloche rappelle à chacun qu’il doit s’agenouiller devant le crucifix. Après la prière commune, le maître principal se consacre aux « latinistes » et si la classe est nombreuse, les sous-maîtres s’occupent des autres élèves. L’enseignement simultané n’existe pas : assis à sa chaire, le maître écoute la lecture des uns et les récitations des autres, mais jamais plus de deux à la fois ! Après la pause de midi, les écoliers reviennent vers 13 heures 45 et répètent la leçon avant l’arrivée solennelle du maître. Le jeudi est une journée libre et le dimanche les enfants viennent pour la messe et le catéchisme.
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Selon un lieu commun de l’époque, l’école est un endroit austère où les enfants apprennent des leçons par cœur, les récitent de mémoire et se font corriger pour leur négligence par un maître assis sur une chaire, à l’aide d’un bâton ou d’une verge.
Comenius, Orbis sensualium pictus, Nuremberg, M. Endter, 1558, p. 198 © BnF/Gallica
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Une journée à l’école
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En ville, dans une petite école, tous les élèves, parfois même une centaine de garçons de tous âges, sont réunis dans la même salle (schola), souvent mal chauffée en hiver et étouffante en été, qui est divisée en plusieurs espaces. Aux premiers rangs sont assis ceux qui apprennent le latin, aux rangs suivants ceux qui s’exercent à l’écriture et dans le troisième espace les « lecteurs ».
Les enfants viennent à 7 heures (les petits à 8 heures), et sortent à 17 heures en été et une demi-heure avant en hiver. Ceux qui viennent en retard sont privés de déjeuner. Quand le maître entre à l’école, le son de la cloche rappelle à chacun qu’il doit s’agenouiller devant le crucifix. Après la prière commune, le maître principal se consacre aux « latinistes » et si la classe est nombreuse, les sous-maîtres s’occupent des autres élèves. L’enseignement simultané n’existe pas : assis à sa chaire, le maître écoute la lecture des uns et les récitations des autres, mais jamais plus de deux à la fois ! Après la pause de midi, les écoliers reviennent vers 13 heures 45 et répètent la leçon avant l’arrivée solennelle du maître. Le jeudi est une journée libre et le dimanche les enfants viennent pour la messe et le catéchisme.
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Comenius, Orbis sensualium pictus, Nuremberg, M. Endter, 1558, p. 198 © BnF/Gallica
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