Chapitre III
L’ENFANT, UN ÊTRE À FORMER
NOUVEAUX LIEUX, NOUVELLES INSTITUTIONS
DES RÉGENTS ET D’ANCIENS ÉLÈVES TÉMOIGNENT
BIBLIOTHÈQUE SONORE
L’enfance inventée de Joachim du Bellay
Joachim du Bellay est né à Liré, en Anjou, en 1522. C’est le cadet de trois enfants. Il appartient à la branche aînée des du Bellay, une ancienne et puissante famille de la région. Cependant, son enfance ne fut ni heureuse ni insouciante. Orphelin à l’âge de dix ans, il est confié à René, son frère aîné, qui néglige son éducation. Il reçoit seulement quelques enseignements de la part de Jacques Michelet, le chapelain des du Bellay, alors qu’à Angers foisonnent à cette époque des collèges et l’université.
Enfant souffreteux, Joachim devient un adolescent fragile qui, à croire ses paroles, ne trouve la consolation que dans les forêts de la contrée angevine et sur les rives de la Loire depuis lesquelles il voit les moulins à vent, les cheminées et les flèches des églises campagnardes. Dans une de ses élégies, il avoue qu’il passa son enfance et son adolescence inutilement, c’est-à-dire en négligeant les lettres classiques et les langues anciennes. Une enfance inculte flétrit comme une fleur quand aucune eau ne l’arrose et aucune main ne la cultive, dit-il.
Or, peut-on croire les poètes ? La solitude, la mélancolie et l’errance dans les ombres fraîches des forêts près des clairs ruisselets sont le signe de l’élection des Muses. Telle fut la vision de la poésie défendue avec ardeur par la Pléiade, mouvement de renouveau poétique auquel appartenait Joachim du Bellay. La vie du petit Joachim dans le manoir paternel fut certes monotone et solitaire, mais nul doute que le poète n’hésite pas à transformer son enfance en une fable aigre-douce sous l’inspiration des Muses françaises. Plus tard, il rattrape son retard scolaire. À l’âge de vingt-cinq ans, il entre au collège de Coqueret où il est le condisciple de Ronsard et de Baïf, sous la conduite de l’éminent humaniste Jean Dorat.
L’enfance inventée de Joachim du Bellay
Joachim du Bellay est né à Liré, en Anjou, en 1522. C’est le cadet de trois enfants. Il appartient à la branche aînée des du Bellay, une ancienne et puissante famille de la région. Cependant, son enfance ne fut ni heureuse ni insouciante. Orphelin à l’âge de dix ans, il est confié à René, son frère aîné, qui néglige son éducation. Il reçoit seulement quelques enseignements de la part de Jacques Michelet, le chapelain des du Bellay, alors qu’à Angers foisonnent à cette époque des collèges et l’université.
Enfant souffreteux, Joachim devient un adolescent fragile qui, à croire ses paroles, ne trouve la consolation que dans les forêts de la contrée angevine et sur les rives de la Loire depuis lesquelles il voit les moulins à vent, les cheminées et les flèches des églises campagnardes. Dans une de ses élégies, il avoue qu’il passa son enfance et son adolescence inutilement, c’est-à-dire en négligeant les lettres classiques et les langues anciennes. Une enfance inculte flétrit comme une fleur quand aucune eau ne l’arrose et aucune main ne la cultive, dit-il.
Or, peut-on croire les poètes ? La solitude, la mélancolie et l’errance dans les ombres fraîches des forêts près des clairs ruisselets sont le signe de l’élection des Muses. Telle fut la vision de la poésie défendue avec ardeur par la Pléiade, mouvement de renouveau poétique auquel appartenait Joachim du Bellay. La vie du petit Joachim dans le manoir paternel fut certes monotone et solitaire, mais nul doute que le poète n’hésite pas à transformer son enfance en une fable aigre-douce sous l’inspiration des Muses françaises. Plus tard, il rattrape son retard scolaire. À l’âge de vingt-cinq ans, il entre au collège de Coqueret où il est le condisciple de Ronsard et de Baïf, sous la conduite de l’éminent humaniste Jean Dorat.
L’enfance inventée de Joachim du Bellay
Joachim du Bellay est né à Liré, en Anjou, en 1522. C’est le cadet de trois enfants. Il appartient à la branche aînée des du Bellay, une ancienne et puissante famille de la région. Cependant, son enfance ne fut ni heureuse ni insouciante. Orphelin à l’âge de dix ans, il est confié à René, son frère aîné, qui néglige son éducation. Il reçoit seulement quelques enseignements de la part de Jacques Michelet, le chapelain des du Bellay, alors qu’à Angers foisonnent à cette époque des collèges et l’université.
Enfant souffreteux, Joachim devient un adolescent fragile qui, à croire ses paroles, ne trouve la consolation que dans les forêts de la contrée angevine et sur les rives de la Loire depuis lesquelles il voit les moulins à vent, les cheminées et les flèches des églises campagnardes. Dans une de ses élégies, il avoue qu’il passa son enfance et son adolescence inutilement, c’est-à-dire en négligeant les lettres classiques et les langues anciennes. Une enfance inculte flétrit comme une fleur quand aucune eau ne l’arrose et aucune main ne la cultive, dit-il.
Or, peut-on croire les poètes ? La solitude, la mélancolie et l’errance dans les ombres fraîches des forêts près des clairs ruisselets sont le signe de l’élection des Muses. Telle fut la vision de la poésie défendue avec ardeur par la Pléiade, mouvement de renouveau poétique auquel appartenait Joachim du Bellay. La vie du petit Joachim dans le manoir paternel fut certes monotone et solitaire, mais nul doute que le poète n’hésite pas à transformer son enfance en une fable aigre-douce sous l’inspiration des Muses françaises. Plus tard, il rattrape son retard scolaire. À l’âge de vingt-cinq ans, il entre au collège de Coqueret où il est le condisciple de Ronsard et de Baïf, sous la conduite de l’éminent humaniste Jean Dorat.
L’enfance inventée de Joachim du Bellay
Joachim du Bellay est né à Liré, en Anjou, en 1522. C’est le cadet de trois enfants. Il appartient à la branche aînée des du Bellay, une ancienne et puissante famille de la région. Cependant, son enfance ne fut ni heureuse ni insouciante. Orphelin à l’âge de dix ans, il est confié à René, son frère aîné, qui néglige son éducation. Il reçoit seulement quelques enseignements de la part de Jacques Michelet, le chapelain des du Bellay, alors qu’à Angers foisonnent à cette époque des collèges et l’université.
Enfant souffreteux, Joachim devient un adolescent fragile qui, à croire ses paroles, ne trouve la consolation que dans les forêts de la contrée angevine et sur les rives de la Loire depuis lesquelles il voit les moulins à vent, les cheminées et les flèches des églises campagnardes. Dans une de ses élégies, il avoue qu’il passa son enfance et son adolescence inutilement, c’est-à-dire en négligeant les lettres classiques et les langues anciennes. Une enfance inculte flétrit comme une fleur quand aucune eau ne l’arrose et aucune main ne la cultive, dit-il.
Or, peut-on croire les poètes ? La solitude, la mélancolie et l’errance dans les ombres fraîches des forêts près des clairs ruisselets sont le signe de l’élection des Muses. Telle fut la vision de la poésie défendue avec ardeur par la Pléiade, mouvement de renouveau poétique auquel appartenait Joachim du Bellay. La vie du petit Joachim dans le manoir paternel fut certes monotone et solitaire, mais nul doute que le poète n’hésite pas à transformer son enfance en une fable aigre-douce sous l’inspiration des Muses françaises. Plus tard, il rattrape son retard scolaire. À l’âge de vingt-cinq ans, il entre au collège de Coqueret où il est le condisciple de Ronsard et de Baïf, sous la conduite de l’éminent humaniste Jean Dorat.