Chapitre I
L’ENFANT, UN ÊTRE À FORMER
NOUVEAUX LIEUX, NOUVELLES INSTITUTIONS
DES RÉGENTS ET D’ANCIENS ÉLÈVES TÉMOIGNENT
BIBLIOTHÈQUE SONORE

L’enfance, le premier âge de la vie

Quel être a quatre pattes le matin, deux le midi et trois le soir ? – demanda le Sphinx à Œdipe. Depuis l’Antiquité, les Occidentaux ont pris l’habitude de diviser leur vie en plusieurs âges, de la naissance jusqu’à la mort. À la Renaissance, le système qui rencontrait le plus de succès était celui de Saint Augustin, définissant six âges de la vie. Au sein de ce schéma, l’enfance était divisée en trois périodes. La petite enfance, appelée « infantia », commence à la naissance et dure jusqu’à sept ans. C’est le moment où l’enfant ne parle pas et n’est pas conscient des conséquences de ses actions. Pendant l’infantia, les petites filles et les petits garçons ne sont pas séparés et portent les mêmes vêtements. Vient ensuite le tour du deuxième âge, nommé « pueritia », qui commence à sept ans, l’âge de raison, le moment où l’enfant se met à parler distinctement et à faire usage de son intelligence. C’est l’âge de l’éducation et de la première séparation entre filles et garçons. Le dernier âge est l’adolescence, ou « adulescentia ». À partir de douze-quatorze ans, c’est le moment de l’apprentissage professionnel et des premiers émois amoureux. La succession des âges de la vie ressemble à une pyramide, de l’infantia, marquant le premier stade de développement, à la maturité au sommet, annonçant ensuite la descente vers la vieillesse. Voilà la réponse à l’énigme. Cette étrange créature changeante dont parle le Sphinx est l’homme qui marche à quatre pattes quand il est au matin de sa vie ; à deux quand il est homme, au midi de sa vie ; à trois quand il est devenu vieillard et doit s’aider d’une canne, au soir de sa vie.


Dans cette miniature, seuls quatre âges de l’homme sont présentés. Les deux âges de l’enfance (infantia et pueritia) sont représentés conjointement dans la figure d’un enfant encore dans son trotteur qui apprend à marcher. On constate aussi la robe longue, qui est le vêtement de l’enfance jusqu’à sept ans, moment à partir duquel seront distingués garçons et filles.
Barthélemy l’Anglais, Le Livre des propriétés des choses, XVe s., f. 92 v° © BnF/Expositions, Français 134

Cette huile sur toile attribuée au peintre vénitien Giorgione (et parfois appelée La Leçon de musique) présente trois personnages masculins à trois âges différents, ce qui a poussé les historiens de l’art à y voir une représentation des trois âges de la vie. Le plus jeune garçon, au centre, regarde, tête baissée, une partition pendant que l’homme mature sur la droite la lui explique. À gauche, un vieil homme se tourne vers le spectateur et le fixe d’un regard puissant.
Giorgione, Les trois âges de l’homme, vers 1500 © Photo SCALA, Florence - Courtesy of the Ministero Beni e Att. Culturali e del Turismo, Dist. RMN-Grand Palais / image Scala

Dans le cycle allégorique représentant les quatre âges de la vie (enfance, jeunesse, maturité, vieillesse), l’enfance est incarnée par une petite fille, qui vient de poser à terre son moulin à vent, symbole du jeu, pour regarder deux papillons s’envoler. Ces insectes, autrefois larves et chenilles, renvoient à l’idée de transformation. Les fleurs au premier plan et sur la couronne sont celles du printemps (étymologiquement le premier temps ou primus tempus). C’est l’aube, le début de la journée et en même temps le début de la vie. Enfin, l’oiseau tenu dans la main rappelle celui tenu dans de nombreuses peintures par le tout jeune Jésus Christ. Cela renforce l’aspect moral du tableau. Le passage des âges rappelle à chacun que la vie est amenée à se terminer.
Tito di Santi, L’Enfance, fin du XVIe s. © RMN-Grand Palais / Gérard Blot

Dans cette série de gravures des Quatre âges de la vie, l’enfance est représentée à travers les différents stades de son évolution. Sur la gauche se trouve un nourrisson dans son berceau, veillé par un autre enfant. Sur la droite, un autre tout jeune enfant (il est impossible de savoir s’il s’agit d’une fille ou d’un garçon puisque les enfants des deux sexes portaient les mêmes vêtements jusqu’à l’âge de sept ans) apprend à marcher dans une sorte de trotteur. Autour, d’autres enfants, plus âgés, jouent aux billes, à la poupée ou avec un tambour ou un moulin à vent. Les jeux sont le symbole de ce premier âge de la vie.
Abraham Bosse, L’Enfance, 1638 © Art Institute Chicago

Cette gravure représente les sept âges de l’homme disposés chacun sur les degrés d’une pyramide. Chaque âge est présenté dans sa version masculine et féminine. C’est le « jeune homme », le stade suivant immédiatement l’adolescence, qui est le degré le plus haut de la pyramide et donc de la vie humaine.
Comenius, Orbis Sensualium Pictus, Nuremberg, M. Endter, 1658, p. 76 © BnF/Gallica

L’enfance, le premier âge de la vie

Quel être a quatre pattes le matin, deux le midi et trois le soir ? – demanda le Sphinx à Œdipe. Depuis l’Antiquité, les Occidentaux ont pris l’habitude de diviser leur vie en plusieurs âges, de la naissance jusqu’à la mort. À la Renaissance, le système qui rencontrait le plus de succès était celui de Saint Augustin, définissant six âges de la vie. Au sein de ce schéma, l’enfance était divisée en trois périodes. La petite enfance, appelée « infantia », commence à la naissance et dure jusqu’à sept ans. C’est le moment où l’enfant ne parle pas et n’est pas conscient des conséquences de ses actions. Pendant l’infantia, les petites filles et les petits garçons ne sont pas séparés et portent les mêmes vêtements. Vient ensuite le tour du deuxième âge, nommé « pueritia », qui commence à sept ans, l’âge de raison, le moment où l’enfant se met à parler distinctement et à faire usage de son intelligence. C’est l’âge de l’éducation et de la première séparation entre filles et garçons. Le dernier âge est l’adolescence, ou « adulescentia ». À partir de douze-quatorze ans, c’est le moment de l’apprentissage professionnel et des premiers émois amoureux. La succession des âges de la vie ressemble à une pyramide, de l’infantia, marquant le premier stade de développement, à la maturité au sommet, annonçant ensuite la descente vers la vieillesse. Voilà la réponse à l’énigme. Cette étrange créature changeante dont parle le Sphinx est l’homme qui marche à quatre pattes quand il est au matin de sa vie ; à deux quand il est homme, au midi de sa vie ; à trois quand il est devenu vieillard et doit s’aider d’une canne, au soir de sa vie.


Dans cette miniature, seuls quatre âges de l’homme sont présentés. Les deux âges de l’enfance (infantia et pueritia) sont représentés conjointement dans la figure d’un enfant encore dans son trotteur qui apprend à marcher. On constate aussi la robe longue, qui est le vêtement de l’enfance jusqu’à sept ans, moment à partir duquel seront distingués garçons et filles.
Barthélemy l’Anglais, Le Livre des propriétés des choses, XVe s., f. 92 v° © BnF/Expositions, Français 134

Cette huile sur toile attribuée au peintre vénitien Giorgione (et parfois appelée La Leçon de musique) présente trois personnages masculins à trois âges différents, ce qui a poussé les historiens de l’art à y voir une représentation des trois âges de la vie. Le plus jeune garçon, au centre, regarde, tête baissée, une partition pendant que l’homme mature sur la droite la lui explique. À gauche, un vieil homme se tourne vers le spectateur et le fixe d’un regard puissant.
Giorgione, Les trois âges de l’homme, vers 1500 © Photo SCALA, Florence - Courtesy of the Ministero Beni e Att. Culturali e del Turismo, Dist. RMN-Grand Palais / image Scala

Dans le cycle allégorique représentant les quatre âges de la vie (enfance, jeunesse, maturité, vieillesse), l’enfance est incarnée par une petite fille, qui vient de poser à terre son moulin à vent, symbole du jeu, pour regarder deux papillons s’envoler. Ces insectes, autrefois larves et chenilles, renvoient à l’idée de transformation. Les fleurs au premier plan et sur la couronne sont celles du printemps (étymologiquement le premier temps ou primus tempus). C’est l’aube, le début de la journée et en même temps le début de la vie. Enfin, l’oiseau tenu dans la main rappelle celui tenu dans de nombreuses peintures par le tout jeune Jésus Christ. Cela renforce l’aspect moral du tableau. Le passage des âges rappelle à chacun que la vie est amenée à se terminer.
Tito di Santi, L’Enfance, fin du XVIe s. © RMN-Grand Palais / Gérard Blot

Dans cette série de gravures des Quatre âges de la vie, l’enfance est représentée à travers les différents stades de son évolution. Sur la gauche se trouve un nourrisson dans son berceau, veillé par un autre enfant. Sur la droite, un autre tout jeune enfant (il est impossible de savoir s’il s’agit d’une fille ou d’un garçon puisque les enfants des deux sexes portaient les mêmes vêtements jusqu’à l’âge de sept ans) apprend à marcher dans une sorte de trotteur. Autour, d’autres enfants, plus âgés, jouent aux billes, à la poupée ou avec un tambour ou un moulin à vent. Les jeux sont le symbole de ce premier âge de la vie.
Abraham Bosse, L’Enfance, 1638 © Art Institute Chicago

Cette gravure représente les sept âges de l’homme disposés chacun sur les degrés d’une pyramide. Chaque âge est présenté dans sa version masculine et féminine. C’est le « jeune homme », le stade suivant immédiatement l’adolescence, qui est le degré le plus haut de la pyramide et donc de la vie humaine.
Comenius, Orbis Sensualium Pictus, Nuremberg, M. Endter, 1658, p. 76 © BnF/Gallica

L’enfance, le premier âge de la vie

Quel être a quatre pattes le matin, deux le midi et trois le soir ? – demanda le Sphinx à Œdipe. Depuis l’Antiquité, les Occidentaux ont pris l’habitude de diviser leur vie en plusieurs âges, de la naissance jusqu’à la mort. À la Renaissance, le système qui rencontrait le plus de succès était celui de Saint Augustin, définissant six âges de la vie. Au sein de ce schéma, l’enfance était divisée en trois périodes. La petite enfance, appelée « infantia », commence à la naissance et dure jusqu’à sept ans. C’est le moment où l’enfant ne parle pas et n’est pas conscient des conséquences de ses actions. Pendant l’infantia, les petites filles et les petits garçons ne sont pas séparés et portent les mêmes vêtements. Vient ensuite le tour du deuxième âge, nommé « pueritia », qui commence à sept ans, l’âge de raison, le moment où l’enfant se met à parler distinctement et à faire usage de son intelligence. C’est l’âge de l’éducation et de la première séparation entre filles et garçons. Le dernier âge est l’adolescence, ou « adulescentia ». À partir de douze-quatorze ans, c’est le moment de l’apprentissage professionnel et des premiers émois amoureux. La succession des âges de la vie ressemble à une pyramide, de l’infantia, marquant le premier stade de développement, à la maturité au sommet, annonçant ensuite la descente vers la vieillesse. Voilà la réponse à l’énigme. Cette étrange créature changeante dont parle le Sphinx est l’homme qui marche à quatre pattes quand il est au matin de sa vie ; à deux quand il est homme, au midi de sa vie ; à trois quand il est devenu vieillard et doit s’aider d’une canne, au soir de sa vie.


Dans cette miniature, seuls quatre âges de l’homme sont présentés. Les deux âges de l’enfance (infantia et pueritia) sont représentés conjointement dans la figure d’un enfant encore dans son trotteur qui apprend à marcher. On constate aussi la robe longue, qui est le vêtement de l’enfance jusqu’à sept ans, moment à partir duquel seront distingués garçons et filles.
Barthélemy l’Anglais, Le Livre des propriétés des choses, XVe s., f. 92 v° © BnF/Expositions, Français 134

Cette huile sur toile attribuée au peintre vénitien Giorgione (et parfois appelée La Leçon de musique) présente trois personnages masculins à trois âges différents, ce qui a poussé les historiens de l’art à y voir une représentation des trois âges de la vie. Le plus jeune garçon, au centre, regarde, tête baissée, une partition pendant que l’homme mature sur la droite la lui explique. À gauche, un vieil homme se tourne vers le spectateur et le fixe d’un regard puissant.
Giorgione, Les trois âges de l’homme, vers 1500 © Photo SCALA, Florence - Courtesy of the Ministero Beni e Att. Culturali e del Turismo, Dist. RMN-Grand Palais / image Scala

Dans le cycle allégorique représentant les quatre âges de la vie (enfance, jeunesse, maturité, vieillesse), l’enfance est incarnée par une petite fille, qui vient de poser à terre son moulin à vent, symbole du jeu, pour regarder deux papillons s’envoler. Ces insectes, autrefois larves et chenilles, renvoient à l’idée de transformation. Les fleurs au premier plan et sur la couronne sont celles du printemps (étymologiquement le premier temps ou primus tempus). C’est l’aube, le début de la journée et en même temps le début de la vie. Enfin, l’oiseau tenu dans la main rappelle celui tenu dans de nombreuses peintures par le tout jeune Jésus Christ. Cela renforce l’aspect moral du tableau. Le passage des âges rappelle à chacun que la vie est amenée à se terminer.
Tito di Santi, L’Enfance, fin du XVIe s. © RMN-Grand Palais / Gérard Blot

Dans cette série de gravures des Quatre âges de la vie, l’enfance est représentée à travers les différents stades de son évolution. Sur la gauche se trouve un nourrisson dans son berceau, veillé par un autre enfant. Sur la droite, un autre tout jeune enfant (il est impossible de savoir s’il s’agit d’une fille ou d’un garçon puisque les enfants des deux sexes portaient les mêmes vêtements jusqu’à l’âge de sept ans) apprend à marcher dans une sorte de trotteur. Autour, d’autres enfants, plus âgés, jouent aux billes, à la poupée ou avec un tambour ou un moulin à vent. Les jeux sont le symbole de ce premier âge de la vie.
Abraham Bosse, L’Enfance, 1638 © Art Institute Chicago

Cette gravure représente les sept âges de l’homme disposés chacun sur les degrés d’une pyramide. Chaque âge est présenté dans sa version masculine et féminine. C’est le « jeune homme », le stade suivant immédiatement l’adolescence, qui est le degré le plus haut de la pyramide et donc de la vie humaine.
Comenius, Orbis Sensualium Pictus, Nuremberg, M. Endter, 1658, p. 76 © BnF/Gallica


L’enfance, le premier âge de la vie

Quel être a quatre pattes le matin, deux le midi et trois le soir ? – demanda le Sphinx à Œdipe. Depuis l’Antiquité, les Occidentaux ont pris l’habitude de diviser leur vie en plusieurs âges, de la naissance jusqu’à la mort. À la Renaissance, le système qui rencontrait le plus de succès était celui de Saint Augustin, définissant six âges de la vie. Au sein de ce schéma, l’enfance était divisée en trois périodes. La petite enfance, appelée « infantia », commence à la naissance et dure jusqu’à sept ans. C’est le moment où l’enfant ne parle pas et n’est pas conscient des conséquences de ses actions. Pendant l’infantia, les petites filles et les petits garçons ne sont pas séparés et portent les mêmes vêtements. Vient ensuite le tour du deuxième âge, nommé « pueritia », qui commence à sept ans, l’âge de raison, le moment où l’enfant se met à parler distinctement et à faire usage de son intelligence. C’est l’âge de l’éducation et de la première séparation entre filles et garçons. Le dernier âge est l’adolescence, ou « adulescentia ». À partir de douze-quatorze ans, c’est le moment de l’apprentissage professionnel et des premiers émois amoureux. La succession des âges de la vie ressemble à une pyramide, de l’infantia, marquant le premier stade de développement, à la maturité au sommet, annonçant ensuite la descente vers la vieillesse. Voilà la réponse à l’énigme. Cette étrange créature changeante dont parle le Sphinx est l’homme qui marche à quatre pattes quand il est au matin de sa vie ; à deux quand il est homme, au midi de sa vie ; à trois quand il est devenu vieillard et doit s’aider d’une canne, au soir de sa vie.


Dans cette miniature, seuls quatre âges de l’homme sont présentés. Les deux âges de l’enfance (infantia et pueritia) sont représentés conjointement dans la figure d’un enfant encore dans son trotteur qui apprend à marcher. On constate aussi la robe longue, qui est le vêtement de l’enfance jusqu’à sept ans, moment à partir duquel seront distingués garçons et filles.
Barthélemy l’Anglais, Le Livre des propriétés des choses, XVe s., f. 92 v° © BnF/Expositions, Français 134

Cette huile sur toile attribuée au peintre vénitien Giorgione (et parfois appelée La Leçon de musique) présente trois personnages masculins à trois âges différents, ce qui a poussé les historiens de l’art à y voir une représentation des trois âges de la vie. Le plus jeune garçon, au centre, regarde, tête baissée, une partition pendant que l’homme mature sur la droite la lui explique. À gauche, un vieil homme se tourne vers le spectateur et le fixe d’un regard puissant.
Giorgione, Les trois âges de l’homme, vers 1500 © Photo SCALA, Florence - Courtesy of the Ministero Beni e Att. Culturali e del Turismo, Dist. RMN-Grand Palais / image Scala

Dans le cycle allégorique représentant les quatre âges de la vie (enfance, jeunesse, maturité, vieillesse), l’enfance est incarnée par une petite fille, qui vient de poser à terre son moulin à vent, symbole du jeu, pour regarder deux papillons s’envoler. Ces insectes, autrefois larves et chenilles, renvoient à l’idée de transformation. Les fleurs au premier plan et sur la couronne sont celles du printemps (étymologiquement le premier temps ou primus tempus). C’est l’aube, le début de la journée et en même temps le début de la vie. Enfin, l’oiseau tenu dans la main rappelle celui tenu dans de nombreuses peintures par le tout jeune Jésus Christ. Cela renforce l’aspect moral du tableau. Le passage des âges rappelle à chacun que la vie est amenée à se terminer.
Tito di Santi, L’Enfance, fin du XVIe s. © RMN-Grand Palais / Gérard Blot

Dans cette série de gravures des Quatre âges de la vie, l’enfance est représentée à travers les différents stades de son évolution. Sur la gauche se trouve un nourrisson dans son berceau, veillé par un autre enfant. Sur la droite, un autre tout jeune enfant (il est impossible de savoir s’il s’agit d’une fille ou d’un garçon puisque les enfants des deux sexes portaient les mêmes vêtements jusqu’à l’âge de sept ans) apprend à marcher dans une sorte de trotteur. Autour, d’autres enfants, plus âgés, jouent aux billes, à la poupée ou avec un tambour ou un moulin à vent. Les jeux sont le symbole de ce premier âge de la vie.
Abraham Bosse, L’Enfance, 1638 © Art Institute Chicago

Cette gravure représente les sept âges de l’homme disposés chacun sur les degrés d’une pyramide. Chaque âge est présenté dans sa version masculine et féminine. C’est le « jeune homme », le stade suivant immédiatement l’adolescence, qui est le degré le plus haut de la pyramide et donc de la vie humaine.
Comenius, Orbis Sensualium Pictus, Nuremberg, M. Endter, 1658, p. 76 © BnF/Gallica
