Crises et restructurations
L’ENFANT, UN ÊTRE À FORMER
NOUVEAUX LIEUX, NOUVELLES INSTITUTIONS
DES RÉGENTS ET D’ANCIENS ÉLÈVES TÉMOIGNENT
BIBLIOTHÈQUE SONORE
Au début des années 1990, l’existence du CIE apparaît peu à peu menacée. Orphelin de ses illustres fondateurs, concurrencé par des organisations humanitaires médiatiquement présentes dans les situations d’urgence, le CIE entre peu à peu en crise. L’élément déclencheur est de nature financière. À partir de 1991, l’État plafonne sa subvention et annonce sa volonté d’un désengagement partiel. L’exercice budgétaire 1994 se termine par un déficit. Un important
plan social intervient en 1995 tandis qu’un conflit oppose direction générale et direction scientifique. Au début de 1996, les ministères des Affaires étrangères, de l’Économie et des Finances, du Travail et des Affaires sociales missionnent un audit conjoint. Le rapport remis au Premier Ministre le 28 mars 1996, tout en reconnaissant des efforts d’adaptation, souligne « la difficulté pour le CIE de se doter d’une identité claire, d’objectifs stratégiques cohérents et adaptables à l’évolution des besoins, ainsi que d’une unité d’action ». Selon les inspecteurs généraux en charge de l’audit, le CIE a perdu de son prestige au profit d’autres organisations non gouvernementales. À la suite de ce rapport, et malgré la création d’un comité de soutien, un arbitrage de Matignon ouvre la voie à la fusion du CIE avec l’Institut de l’enfance et de la famille (IDEF), un établissement public créé en 1984. Le nouvel organisme, une fondation baptisée CIDEF (Centre international de l’enfance et de la famille), ne connaît qu’une brève existence et disparaît en 1999.
Remerciements
L’exposition « L’enfance, ça nous regarde » : regards sur le Centre international de l’enfance (1949-1996) a été conçue par les étudiants de l’option « valorisation du patrimoine » du master 2 « Métiers des archives » de l’université d’Angers : Raïane Bas, Matthieu Bouvet, Anna Desnoyers, Clémentine Dumas, Maxime Gaillard, Pierre Hamel, Adélaïde Laloux, Adélie Urbani, Marine Vautier, Lili Willefert. Ce projet a été dirigé par M. Patrice Marcilloux, professeur des universités
en archivistique. Leurs remerciements s’adressent à toutes celles et tous ceux qui ont contribué à cette réalisation, en particulier : M. Yves Denéchère, professeur d’histoire contemporaine, directeur de l’école doctorale Sociétés, cultures, échanges ; M. Jean-Michel Matz, directeur du CERHIO d’Angers (Centre de recherches historiques de l’Ouest, UMR 6258) ; Mme Nathalie Clot, directrice du Service commun de documentation de l’université d’Angers ; M. Maxime Szczepanski, responsable de la bibliothèque universitaire Belle-Beille ; le personnel de la bibliothèque universitaire Belle-Beille ; les agents du pôle audiovisuel de la faculté des Lettres, Langues et Sciences humaines. La formation aux métiers des archives de l’université d’Angers est soutenue par EDF.
« L’enfance, ça nous regarde » : regards sur le Centre international de l’enfance (1949-1996)
- « L’enfance, ça nous regarde » : regards sur le Centre international de l’enfance (1949-1996)
- La création du Centre international de l’enfance
- Les grands acteurs
- Le château de Longchamp
- Fonctionnement
- La formation : un état d’esprit
- La formation : l’internationalisation en action
- Une recherche appliquée
- Une recherche diversifiée
- Réseaux et partenariats
- Documentation, édition, diffusion : un centre de ressources
- Crises et restructurations
Au début des années 1990, l’existence du CIE apparaît peu à peu menacée. Orphelin de ses illustres fondateurs, concurrencé par des organisations humanitaires médiatiquement présentes dans les situations d’urgence, le CIE entre peu à peu en crise. L’élément déclencheur est de nature financière. À partir de 1991, l’État plafonne sa subvention et annonce sa volonté d’un désengagement partiel. L’exercice budgétaire 1994 se termine par un déficit. Un important
plan social intervient en 1995 tandis qu’un conflit oppose direction générale et direction scientifique. Au début de 1996, les ministères des Affaires étrangères, de l’Économie et des Finances, du Travail et des Affaires sociales missionnent un audit conjoint. Le rapport remis au Premier Ministre le 28 mars 1996, tout en reconnaissant des efforts d’adaptation, souligne « la difficulté pour le CIE de se doter d’une identité claire, d’objectifs stratégiques cohérents et adaptables à l’évolution des besoins, ainsi que d’une unité d’action ». Selon les inspecteurs généraux en charge de l’audit, le CIE a perdu de son prestige au profit d’autres organisations non gouvernementales. À la suite de ce rapport, et malgré la création d’un comité de soutien, un arbitrage de Matignon ouvre la voie à la fusion du CIE avec l’Institut de l’enfance et de la famille (IDEF), un établissement public créé en 1984. Le nouvel organisme, une fondation baptisée CIDEF (Centre international de l’enfance et de la famille), ne connaît qu’une brève existence et disparaît en 1999.
Remerciements
L’exposition « L’enfance, ça nous regarde » : regards sur le Centre international de l’enfance (1949-1996) a été conçue par les étudiants de l’option « valorisation du patrimoine » du master 2 « Métiers des archives » de l’université d’Angers : Raïane Bas, Matthieu Bouvet, Anna Desnoyers, Clémentine Dumas, Maxime Gaillard, Pierre Hamel, Adélaïde Laloux, Adélie Urbani, Marine Vautier, Lili Willefert. Ce projet a été dirigé par M. Patrice Marcilloux, professeur des universités
en archivistique. Leurs remerciements s’adressent à toutes celles et tous ceux qui ont contribué à cette réalisation, en particulier : M. Yves Denéchère, professeur d’histoire contemporaine, directeur de l’école doctorale Sociétés, cultures, échanges ; M. Jean-Michel Matz, directeur du CERHIO d’Angers (Centre de recherches historiques de l’Ouest, UMR 6258) ; Mme Nathalie Clot, directrice du Service commun de documentation de l’université d’Angers ; M. Maxime Szczepanski, responsable de la bibliothèque universitaire Belle-Beille ; le personnel de la bibliothèque universitaire Belle-Beille ; les agents du pôle audiovisuel de la faculté des Lettres, Langues et Sciences humaines. La formation aux métiers des archives de l’université d’Angers est soutenue par EDF.
Au début des années 1990, l’existence du CIE apparaît peu à peu menacée. Orphelin de ses illustres fondateurs, concurrencé par des organisations humanitaires médiatiquement présentes dans les situations d’urgence, le CIE entre peu à peu en crise. L’élément déclencheur est de nature financière. À partir de 1991, l’État plafonne sa subvention et annonce sa volonté d’un désengagement partiel. L’exercice budgétaire 1994 se termine par un déficit. Un important
plan social intervient en 1995 tandis qu’un conflit oppose direction générale et direction scientifique. Au début de 1996, les ministères des Affaires étrangères, de l’Économie et des Finances, du Travail et des Affaires sociales missionnent un audit conjoint. Le rapport remis au Premier Ministre le 28 mars 1996, tout en reconnaissant des efforts d’adaptation, souligne « la difficulté pour le CIE de se doter d’une identité claire, d’objectifs stratégiques cohérents et adaptables à l’évolution des besoins, ainsi que d’une unité d’action ». Selon les inspecteurs généraux en charge de l’audit, le CIE a perdu de son prestige au profit d’autres organisations non gouvernementales. À la suite de ce rapport, et malgré la création d’un comité de soutien, un arbitrage de Matignon ouvre la voie à la fusion du CIE avec l’Institut de l’enfance et de la famille (IDEF), un établissement public créé en 1984. Le nouvel organisme, une fondation baptisée CIDEF (Centre international de l’enfance et de la famille), ne connaît qu’une brève existence et disparaît en 1999.
Remerciements
L’exposition « L’enfance, ça nous regarde » : regards sur le Centre international de l’enfance (1949-1996) a été conçue par les étudiants de l’option « valorisation du patrimoine » du master 2 « Métiers des archives » de l’université d’Angers : Raïane Bas, Matthieu Bouvet, Anna Desnoyers, Clémentine Dumas, Maxime Gaillard, Pierre Hamel, Adélaïde Laloux, Adélie Urbani, Marine Vautier, Lili Willefert. Ce projet a été dirigé par M. Patrice Marcilloux, professeur des universités
en archivistique. Leurs remerciements s’adressent à toutes celles et tous ceux qui ont contribué à cette réalisation, en particulier : M. Yves Denéchère, professeur d’histoire contemporaine, directeur de l’école doctorale Sociétés, cultures, échanges ; M. Jean-Michel Matz, directeur du CERHIO d’Angers (Centre de recherches historiques de l’Ouest, UMR 6258) ; Mme Nathalie Clot, directrice du Service commun de documentation de l’université d’Angers ; M. Maxime Szczepanski, responsable de la bibliothèque universitaire Belle-Beille ; le personnel de la bibliothèque universitaire Belle-Beille ; les agents du pôle audiovisuel de la faculté des Lettres, Langues et Sciences humaines. La formation aux métiers des archives de l’université d’Angers est soutenue par EDF.
Au début des années 1990, l’existence du CIE apparaît peu à peu menacée. Orphelin de ses illustres fondateurs, concurrencé par des organisations humanitaires médiatiquement présentes dans les situations d’urgence, le CIE entre peu à peu en crise. L’élément déclencheur est de nature financière. À partir de 1991, l’État plafonne sa subvention et annonce sa volonté d’un désengagement partiel. L’exercice budgétaire 1994 se termine par un déficit. Un important
plan social intervient en 1995 tandis qu’un conflit oppose direction générale et direction scientifique. Au début de 1996, les ministères des Affaires étrangères, de l’Économie et des Finances, du Travail et des Affaires sociales missionnent un audit conjoint. Le rapport remis au Premier Ministre le 28 mars 1996, tout en reconnaissant des efforts d’adaptation, souligne « la difficulté pour le CIE de se doter d’une identité claire, d’objectifs stratégiques cohérents et adaptables à l’évolution des besoins, ainsi que d’une unité d’action ». Selon les inspecteurs généraux en charge de l’audit, le CIE a perdu de son prestige au profit d’autres organisations non gouvernementales. À la suite de ce rapport, et malgré la création d’un comité de soutien, un arbitrage de Matignon ouvre la voie à la fusion du CIE avec l’Institut de l’enfance et de la famille (IDEF), un établissement public créé en 1984. Le nouvel organisme, une fondation baptisée CIDEF (Centre international de l’enfance et de la famille), ne connaît qu’une brève existence et disparaît en 1999.
Remerciements
L’exposition « L’enfance, ça nous regarde » : regards sur le Centre international de l’enfance (1949-1996) a été conçue par les étudiants de l’option « valorisation du patrimoine » du master 2 « Métiers des archives » de l’université d’Angers : Raïane Bas, Matthieu Bouvet, Anna Desnoyers, Clémentine Dumas, Maxime Gaillard, Pierre Hamel, Adélaïde Laloux, Adélie Urbani, Marine Vautier, Lili Willefert. Ce projet a été dirigé par M. Patrice Marcilloux, professeur des universités
en archivistique. Leurs remerciements s’adressent à toutes celles et tous ceux qui ont contribué à cette réalisation, en particulier : M. Yves Denéchère, professeur d’histoire contemporaine, directeur de l’école doctorale Sociétés, cultures, échanges ; M. Jean-Michel Matz, directeur du CERHIO d’Angers (Centre de recherches historiques de l’Ouest, UMR 6258) ; Mme Nathalie Clot, directrice du Service commun de documentation de l’université d’Angers ; M. Maxime Szczepanski, responsable de la bibliothèque universitaire Belle-Beille ; le personnel de la bibliothèque universitaire Belle-Beille ; les agents du pôle audiovisuel de la faculté des Lettres, Langues et Sciences humaines. La formation aux métiers des archives de l’université d’Angers est soutenue par EDF.