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Fondation reconnue d’utilité publique, le CIE est un organisme de droit privé. Pour autant, ses objectifs, le caractère international de son action, son financement même le placent dans la proximité de la puissance publique. Par bien des aspects, il est un opérateur de plusieurs politiques publiques étatiques, en matière de santé ou d’affaires sociales, et un acteur de la diplomatie française. Entre indépendance et tutelle, les
statuts s’efforcent de définir un point d’équilibre, tout comme ils tentent, sans toujours y parvenir, d’assurer la collaboration harmonieuse entre des personnels d’origine et aux identités professionnelles différentes.
Conseil d’administration et comité consultatif technique : une gouvernance internationalisée
Le CIE est gouverné par un conseil d’administration composé à l’origine de neuf membres : six désignés conjointement par les ministères des Affaires étrangères et de la Santé publique, trois cooptés par les six premiers. En 1950, 1959 et 1970, les statuts sont modifiés, dans le sens d’une plus grande indépendance du CIE. Après 1970, le conseil d’administration est composé de dix-sept membres, six désignés directement par l’État français et onze cooptés par les six premiers. Un
bureau, formé d’un président, de deux vice-présidents, d’un secrétaire général et d’un trésorier, est élu pour un an parmi ce conseil. Le conseil nomme également le directeur général. Un comité consultatif et technique, présidé par le directeur général et composé des experts désignés par les institutions spécialisées des Nations unies s’intéressant à l’enfance, veille à la cohérence entre le programme du travail du CIE et la politique des organismes internationaux.
Un personnel d’origine pluridisciplinaire
En 1951, le CIE compte une soixantaine de salariés. Outre le personnel administratif, le CIE rassemble des médecins, des scientifiques, des anthropologues, des économistes, des socio-démographes, des sociologues, des psychologues, des ingénieurs, des consultants, des documentalistes. L’effectif tend à s’accroître au fil du temps, atteignant un maximum en
1991 avec 95 employés, pour partie temporaires.
-
Année
1951
1954
1988
1990
1991
1992
1993
1994
Nombre d'employés (au mois de décembre)
58
72
82
85
95
90
88
84
Un financement de plus en plus français
La dotation initiale statutaire du CIE étant purement symbolique, son financement est entièrement dépendant des subventions accordées par le gouvernement français et les organismes internationaux, notamment l’UNICEF. Entre 1950 et 1955, ce dernier participe à hauteur de
75 % au budget du CIE. Avec les années, la part de l’UNICEF s’amenuise et le ministère des Affaires étrangères devient le financeur principal. En 1994, 61% du budget provient du gouvernement, 28 % des organismes internationaux, 10 % de ressources propres et 1% de mécénat ou de don. Les bourses accordées par le CIE à des médecins de toutes nationalités proviennent partiellement d’entreprises (Gallia, Guigoz, Nestlé).
« L’enfance, ça nous regarde » : regards sur le Centre international de l’enfance (1949-1996)
- « L’enfance, ça nous regarde » : regards sur le Centre international de l’enfance (1949-1996)
- La création du Centre international de l’enfance
- Les grands acteurs
- Le château de Longchamp
- Fonctionnement
- La formation : un état d’esprit
- La formation : l’internationalisation en action
- Une recherche appliquée
- Une recherche diversifiée
- Réseaux et partenariats
- Documentation, édition, diffusion : un centre de ressources
- Crises et restructurations
Fondation reconnue d’utilité publique, le CIE est un organisme de droit privé. Pour autant, ses objectifs, le caractère international de son action, son financement même le placent dans la proximité de la puissance publique. Par bien des aspects, il est un opérateur de plusieurs politiques publiques étatiques, en matière de santé ou d’affaires sociales, et un acteur de la diplomatie française. Entre indépendance et tutelle, les
statuts s’efforcent de définir un point d’équilibre, tout comme ils tentent, sans toujours y parvenir, d’assurer la collaboration harmonieuse entre des personnels d’origine et aux identités professionnelles différentes.
Conseil d’administration et comité consultatif technique : une gouvernance internationalisée
Le CIE est gouverné par un conseil d’administration composé à l’origine de neuf membres : six désignés conjointement par les ministères des Affaires étrangères et de la Santé publique, trois cooptés par les six premiers. En 1950, 1959 et 1970, les statuts sont modifiés, dans le sens d’une plus grande indépendance du CIE. Après 1970, le conseil d’administration est composé de dix-sept membres, six désignés directement par l’État français et onze cooptés par les six premiers. Un
bureau, formé d’un président, de deux vice-présidents, d’un secrétaire général et d’un trésorier, est élu pour un an parmi ce conseil. Le conseil nomme également le directeur général. Un comité consultatif et technique, présidé par le directeur général et composé des experts désignés par les institutions spécialisées des Nations unies s’intéressant à l’enfance, veille à la cohérence entre le programme du travail du CIE et la politique des organismes internationaux.
Un personnel d’origine pluridisciplinaire
En 1951, le CIE compte une soixantaine de salariés. Outre le personnel administratif, le CIE rassemble des médecins, des scientifiques, des anthropologues, des économistes, des socio-démographes, des sociologues, des psychologues, des ingénieurs, des consultants, des documentalistes. L’effectif tend à s’accroître au fil du temps, atteignant un maximum en
1991 avec 95 employés, pour partie temporaires.
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Année
1951
1954
1988
1990
1991
1992
1993
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Nombre d'employés (au mois de décembre)
58
72
82
85
95
90
88
84
Un financement de plus en plus français
La dotation initiale statutaire du CIE étant purement symbolique, son financement est entièrement dépendant des subventions accordées par le gouvernement français et les organismes internationaux, notamment l’UNICEF. Entre 1950 et 1955, ce dernier participe à hauteur de
75 % au budget du CIE. Avec les années, la part de l’UNICEF s’amenuise et le ministère des Affaires étrangères devient le financeur principal. En 1994, 61% du budget provient du gouvernement, 28 % des organismes internationaux, 10 % de ressources propres et 1% de mécénat ou de don. Les bourses accordées par le CIE à des médecins de toutes nationalités proviennent partiellement d’entreprises (Gallia, Guigoz, Nestlé).
Fondation reconnue d’utilité publique, le CIE est un organisme de droit privé. Pour autant, ses objectifs, le caractère international de son action, son financement même le placent dans la proximité de la puissance publique. Par bien des aspects, il est un opérateur de plusieurs politiques publiques étatiques, en matière de santé ou d’affaires sociales, et un acteur de la diplomatie française. Entre indépendance et tutelle, les
statuts s’efforcent de définir un point d’équilibre, tout comme ils tentent, sans toujours y parvenir, d’assurer la collaboration harmonieuse entre des personnels d’origine et aux identités professionnelles différentes.
Conseil d’administration et comité consultatif technique : une gouvernance internationalisée
Le CIE est gouverné par un conseil d’administration composé à l’origine de neuf membres : six désignés conjointement par les ministères des Affaires étrangères et de la Santé publique, trois cooptés par les six premiers. En 1950, 1959 et 1970, les statuts sont modifiés, dans le sens d’une plus grande indépendance du CIE. Après 1970, le conseil d’administration est composé de dix-sept membres, six désignés directement par l’État français et onze cooptés par les six premiers. Un
bureau, formé d’un président, de deux vice-présidents, d’un secrétaire général et d’un trésorier, est élu pour un an parmi ce conseil. Le conseil nomme également le directeur général. Un comité consultatif et technique, présidé par le directeur général et composé des experts désignés par les institutions spécialisées des Nations unies s’intéressant à l’enfance, veille à la cohérence entre le programme du travail du CIE et la politique des organismes internationaux.
Un personnel d’origine pluridisciplinaire
En 1951, le CIE compte une soixantaine de salariés. Outre le personnel administratif, le CIE rassemble des médecins, des scientifiques, des anthropologues, des économistes, des socio-démographes, des sociologues, des psychologues, des ingénieurs, des consultants, des documentalistes. L’effectif tend à s’accroître au fil du temps, atteignant un maximum en
1991 avec 95 employés, pour partie temporaires.
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Année
1951
1954
1988
1990
1991
1992
1993
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Nombre d'employés (au mois de décembre)
58
72
82
85
95
90
88
84
Un financement de plus en plus français
La dotation initiale statutaire du CIE étant purement symbolique, son financement est entièrement dépendant des subventions accordées par le gouvernement français et les organismes internationaux, notamment l’UNICEF. Entre 1950 et 1955, ce dernier participe à hauteur de
75 % au budget du CIE. Avec les années, la part de l’UNICEF s’amenuise et le ministère des Affaires étrangères devient le financeur principal. En 1994, 61% du budget provient du gouvernement, 28 % des organismes internationaux, 10 % de ressources propres et 1% de mécénat ou de don. Les bourses accordées par le CIE à des médecins de toutes nationalités proviennent partiellement d’entreprises (Gallia, Guigoz, Nestlé).
Fondation reconnue d’utilité publique, le CIE est un organisme de droit privé. Pour autant, ses objectifs, le caractère international de son action, son financement même le placent dans la proximité de la puissance publique. Par bien des aspects, il est un opérateur de plusieurs politiques publiques étatiques, en matière de santé ou d’affaires sociales, et un acteur de la diplomatie française. Entre indépendance et tutelle, les
statuts s’efforcent de définir un point d’équilibre, tout comme ils tentent, sans toujours y parvenir, d’assurer la collaboration harmonieuse entre des personnels d’origine et aux identités professionnelles différentes.
Conseil d’administration et comité consultatif technique : une gouvernance internationalisée
Le CIE est gouverné par un conseil d’administration composé à l’origine de neuf membres : six désignés conjointement par les ministères des Affaires étrangères et de la Santé publique, trois cooptés par les six premiers. En 1950, 1959 et 1970, les statuts sont modifiés, dans le sens d’une plus grande indépendance du CIE. Après 1970, le conseil d’administration est composé de dix-sept membres, six désignés directement par l’État français et onze cooptés par les six premiers. Un
bureau, formé d’un président, de deux vice-présidents, d’un secrétaire général et d’un trésorier, est élu pour un an parmi ce conseil. Le conseil nomme également le directeur général. Un comité consultatif et technique, présidé par le directeur général et composé des experts désignés par les institutions spécialisées des Nations unies s’intéressant à l’enfance, veille à la cohérence entre le programme du travail du CIE et la politique des organismes internationaux.
Un personnel d’origine pluridisciplinaire
En 1951, le CIE compte une soixantaine de salariés. Outre le personnel administratif, le CIE rassemble des médecins, des scientifiques, des anthropologues, des économistes, des socio-démographes, des sociologues, des psychologues, des ingénieurs, des consultants, des documentalistes. L’effectif tend à s’accroître au fil du temps, atteignant un maximum en
1991 avec 95 employés, pour partie temporaires.
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Année
1951
1954
1988
1990
1991
1992
1993
1994
Nombre d'employés (au mois de décembre)
58
72
82
85
95
90
88
84
Un financement de plus en plus français
La dotation initiale statutaire du CIE étant purement symbolique, son financement est entièrement dépendant des subventions accordées par le gouvernement français et les organismes internationaux, notamment l’UNICEF. Entre 1950 et 1955, ce dernier participe à hauteur de
75 % au budget du CIE. Avec les années, la part de l’UNICEF s’amenuise et le ministère des Affaires étrangères devient le financeur principal. En 1994, 61% du budget provient du gouvernement, 28 % des organismes internationaux, 10 % de ressources propres et 1% de mécénat ou de don. Les bourses accordées par le CIE à des médecins de toutes nationalités proviennent partiellement d’entreprises (Gallia, Guigoz, Nestlé).