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Ingouchie

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Petite notice de contextualisation pour situer les univers langagiers de socialisation initiale

  • L’Ingouchie est un petit pays montagnard du Nord Caucase (moins de 500.000 habitants), frontalier de la Tchétchénie avec laquelle son histoire est fortement liée. Respectivement annexées par la Russie en 1810 et en 1859, l’Ingouchie et la Tchétchénie forment à partir de 1936 la RSSA de Tchétchénie-Ingouchie, marquée, sous l’Union Soviétique, par une histoire de fortes résistances et rébellions contre la politique de soviétisation, et surtout, en 1944, par la déportation massive de l’ensemble de sa population en Asie centrale et en Sibérie, ordonnée par Staline sur accusation de collaboration collective avec les Allemands. La République Tchétchénie-Ingouchie est alors dissoute, puis restaurée en 1957 (Khrouchtchev). Au début des années 90, la chute de l’Union soviétique produit une séparation et de nouvelles frontières : 1991 marque la proclamation d’indépendance de la Tchétchénie, et sa séparation de l'Ingouchie qui demeure russe, devient une République « sujet » de la fédération de Russie.
  • Tchétchènes, Ingouches, ces peuples musulmans du Caucase nord s’inscrivent ainsi dans une histoire culturelle en partie commune, partagent certaines traditions, des mythes et des légendes (Tsaroieva, 2009), ont longtemps été peu différenciés, de même que l’ont été leurs langues, tchétchène et ingouche, qui appartiennent à la même branche nakh-daghestanienne de la famille caucasique (Guérin, 2010).
  • En Ingouchie, deux langues sont statufiées officielles : le russe et l’ingouche, langue co-officielle, pourtant classée langue « vulnérable » par l’Atlas des langues en danger dans le monde édité par l’UNESCO, et dont la transmission est affaiblie (au contraire du tchétchène qui, depuis les années 90, fait l’objet de politiques de revitalisation), au profit du russe (Guérin, 2010 : 15). Socialement dominant, le russe est en Ingouchie la seule langue de scolarisation. Associé à la minorité tchétchène qui représente en Ingouchie environ 10% de la population, le tchétchène, fortement minoré, circule aussi dans certaines sphères informelles de l’espace social.
Plan de l’exposition →
Imaginaires plurilingues entre familles et écoles : expériences, parcours, démarches didactiques

Petite notice de contextualisation pour situer les univers langagiers de socialisation initiale

  • L’Ingouchie est un petit pays montagnard du Nord Caucase (moins de 500.000 habitants), frontalier de la Tchétchénie avec laquelle son histoire est fortement liée. Respectivement annexées par la Russie en 1810 et en 1859, l’Ingouchie et la Tchétchénie forment à partir de 1936 la RSSA de Tchétchénie-Ingouchie, marquée, sous l’Union Soviétique, par une histoire de fortes résistances et rébellions contre la politique de soviétisation, et surtout, en 1944, par la déportation massive de l’ensemble de sa population en Asie centrale et en Sibérie, ordonnée par Staline sur accusation de collaboration collective avec les Allemands. La République Tchétchénie-Ingouchie est alors dissoute, puis restaurée en 1957 (Khrouchtchev). Au début des années 90, la chute de l’Union soviétique produit une séparation et de nouvelles frontières : 1991 marque la proclamation d’indépendance de la Tchétchénie, et sa séparation de l'Ingouchie qui demeure russe, devient une République « sujet » de la fédération de Russie.
  • Tchétchènes, Ingouches, ces peuples musulmans du Caucase nord s’inscrivent ainsi dans une histoire culturelle en partie commune, partagent certaines traditions, des mythes et des légendes (Tsaroieva, 2009), ont longtemps été peu différenciés, de même que l’ont été leurs langues, tchétchène et ingouche, qui appartiennent à la même branche nakh-daghestanienne de la famille caucasique (Guérin, 2010).
  • En Ingouchie, deux langues sont statufiées officielles : le russe et l’ingouche, langue co-officielle, pourtant classée langue « vulnérable » par l’Atlas des langues en danger dans le monde édité par l’UNESCO, et dont la transmission est affaiblie (au contraire du tchétchène qui, depuis les années 90, fait l’objet de politiques de revitalisation), au profit du russe (Guérin, 2010 : 15). Socialement dominant, le russe est en Ingouchie la seule langue de scolarisation. Associé à la minorité tchétchène qui représente en Ingouchie environ 10% de la population, le tchétchène, fortement minoré, circule aussi dans certaines sphères informelles de l’espace social.

Petite notice de contextualisation pour situer les univers langagiers de socialisation initiale

  • L’Ingouchie est un petit pays montagnard du Nord Caucase (moins de 500.000 habitants), frontalier de la Tchétchénie avec laquelle son histoire est fortement liée. Respectivement annexées par la Russie en 1810 et en 1859, l’Ingouchie et la Tchétchénie forment à partir de 1936 la RSSA de Tchétchénie-Ingouchie, marquée, sous l’Union Soviétique, par une histoire de fortes résistances et rébellions contre la politique de soviétisation, et surtout, en 1944, par la déportation massive de l’ensemble de sa population en Asie centrale et en Sibérie, ordonnée par Staline sur accusation de collaboration collective avec les Allemands. La République Tchétchénie-Ingouchie est alors dissoute, puis restaurée en 1957 (Khrouchtchev). Au début des années 90, la chute de l’Union soviétique produit une séparation et de nouvelles frontières : 1991 marque la proclamation d’indépendance de la Tchétchénie, et sa séparation de l'Ingouchie qui demeure russe, devient une République « sujet » de la fédération de Russie.
  • Tchétchènes, Ingouches, ces peuples musulmans du Caucase nord s’inscrivent ainsi dans une histoire culturelle en partie commune, partagent certaines traditions, des mythes et des légendes (Tsaroieva, 2009), ont longtemps été peu différenciés, de même que l’ont été leurs langues, tchétchène et ingouche, qui appartiennent à la même branche nakh-daghestanienne de la famille caucasique (Guérin, 2010).
  • En Ingouchie, deux langues sont statufiées officielles : le russe et l’ingouche, langue co-officielle, pourtant classée langue « vulnérable » par l’Atlas des langues en danger dans le monde édité par l’UNESCO, et dont la transmission est affaiblie (au contraire du tchétchène qui, depuis les années 90, fait l’objet de politiques de revitalisation), au profit du russe (Guérin, 2010 : 15). Socialement dominant, le russe est en Ingouchie la seule langue de scolarisation. Associé à la minorité tchétchène qui représente en Ingouchie environ 10% de la population, le tchétchène, fortement minoré, circule aussi dans certaines sphères informelles de l’espace social.

Petite notice de contextualisation pour situer les univers langagiers de socialisation initiale

  • L’Ingouchie est un petit pays montagnard du Nord Caucase (moins de 500.000 habitants), frontalier de la Tchétchénie avec laquelle son histoire est fortement liée. Respectivement annexées par la Russie en 1810 et en 1859, l’Ingouchie et la Tchétchénie forment à partir de 1936 la RSSA de Tchétchénie-Ingouchie, marquée, sous l’Union Soviétique, par une histoire de fortes résistances et rébellions contre la politique de soviétisation, et surtout, en 1944, par la déportation massive de l’ensemble de sa population en Asie centrale et en Sibérie, ordonnée par Staline sur accusation de collaboration collective avec les Allemands. La République Tchétchénie-Ingouchie est alors dissoute, puis restaurée en 1957 (Khrouchtchev). Au début des années 90, la chute de l’Union soviétique produit une séparation et de nouvelles frontières : 1991 marque la proclamation d’indépendance de la Tchétchénie, et sa séparation de l'Ingouchie qui demeure russe, devient une République « sujet » de la fédération de Russie.
  • Tchétchènes, Ingouches, ces peuples musulmans du Caucase nord s’inscrivent ainsi dans une histoire culturelle en partie commune, partagent certaines traditions, des mythes et des légendes (Tsaroieva, 2009), ont longtemps été peu différenciés, de même que l’ont été leurs langues, tchétchène et ingouche, qui appartiennent à la même branche nakh-daghestanienne de la famille caucasique (Guérin, 2010).
  • En Ingouchie, deux langues sont statufiées officielles : le russe et l’ingouche, langue co-officielle, pourtant classée langue « vulnérable » par l’Atlas des langues en danger dans le monde édité par l’UNESCO, et dont la transmission est affaiblie (au contraire du tchétchène qui, depuis les années 90, fait l’objet de politiques de revitalisation), au profit du russe (Guérin, 2010 : 15). Socialement dominant, le russe est en Ingouchie la seule langue de scolarisation. Associé à la minorité tchétchène qui représente en Ingouchie environ 10% de la population, le tchétchène, fortement minoré, circule aussi dans certaines sphères informelles de l’espace social.