ZH
L’ENFANT, UN ÊTRE À FORMER
NOUVEAUX LIEUX, NOUVELLES INSTITUTIONS
DES RÉGENTS ET D’ANCIENS ÉLÈVES TÉMOIGNENT
BIBLIOTHÈQUE SONORE
37 ans, née à Canton Fragments d’histoire de languesTerrain 4 : Adultes, 2015-2016. |
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Une famille mixte et plurilingue? Les paradoxes des politiques linguistiques familiales… |
ZH et son mari parlent en anglais à la maison. Les enfants sont scolarisés en école bilingue breton-français, pratiquent à la maison le breton avec leur père, ce qui, en Bretagne, qui ne relève pas de choix de politiques linguistiques familiales majoritaires. ZH déclare parler cantonais avec sa famille restée au pays et mandarin avec ses enfants. Interrogée sur ce choix, elle explique que ce n’est « pas bien différent », et que le principal est que les enfants puissent aller dans toute la Chine. |
L’apprentissage du français pour s’intégrer : une injonction? un besoin? Et surtout, comment y parvenir? |
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ZH aimerait « bien » parler français, pour son émancipation, sa vie professionnelle, mais surtout pour ne pas « gêner » ses enfants dans leurs apprentissages langagiers. Lorsqu’elle mentionne son accent ici, il est question de transmission des langues et de marqueur identitaire. Son accent, c’est un frein, la partie visible de l’iceberg que représente le processus d’insertion dans une nouvelle communauté. Il dit qui elle est, contre son gré. ZH craint de « contaminer » ses enfants avec sa langue, le cantonais, idée pour elle véritable source d’angoisse et de culpabilité linguistique, qui semble avoir été alimentée par le discours d’une enseignante l’ayant invitée à ne plus parler cantonais avec sa fille pour ne pas la « perturber ». Cette injonction à peine masquée est certainement un élément à prendre en compte dans la compréhension de la volonté de la stagiaire à progresser dans sa prononciation. Lors de la passation du questionnaire, elle dit à plusieurs reprises vouloir effacer son accent pour aller à l’école, ce qui semble être une réponse directe au discours de l’institutrice. La violence de l’injonction à l’uniformisation, au « tout-en-français » (dans une école pourtant bilingue) marque donc cette femme dans son apprentissage, créant un fort terreau d’insécurité linguistique et plus globalement dans son rôle de mère. |
Zh. et son accentElle considère que c’est son accent chinois qui l’empêche de bien parler français. La mère et ses enfants…Elle termine par dire que la transmission de sa langue peut être néfaste, signe ici d’une forte culpabilité. La mère et ses enfants… face à l’écoleElle se demande si son accent impacte ses enfants, fait écho à une discussion avec la maitresse. |
Imaginaires plurilingues entre familles et écoles : expériences, parcours, démarches didactiques
- Imaginaires plurilingues entre familles et écoles
- 1. IMALING : problématique, étayages et référents, opérationnalisation du programme
- 2. IMALING : Corpus et analyses : 20 portraits sociolangagiers et analyses transversales
- Présentation générale du Corpus
- 6 Terrains et dispositifs de collecte du Corpus
- Petites notices de contextualisation sociolinguistique pour situer les univers de socialisation
- Algérie
- Angola
- Bangladesh
- Chine (Canton)
- Colombie
- Corée du Sud
- Gabon
- Ingouchie
- Maroc
- Mayotte, Anjouan, Comores
- Russie
- Sénégal
- Fragments d’histoires de langues en parcours de mobilités migratoires et d’insertion sociale
- Mode d'emploi
- Collégiens allophones en inclusion scolaire
- DA
- CG
- RU
- SL
- FA
- Des femmes, mères, grand-mères, en parcours d’intégration et d’appropriation du français
- Fatima
- Sahida
- Relyes
- ZH
- KH
- LA
- SI et ZU
- AS
- Zohra
- Farida
- Étudiants en mobilités migratoires et parcours d’insertion
- Seydou
- Laurianne et Hugues
- Mb
- Pour conclure et ouvrir : esquisse d’analyses croisées
- I. Socialisé.e.s dans l’hétérogénéité : des plurilinguismes complexes
- II. Pratiques (de transmission-appropriation) langagières familiales
- III. Histoires de langues, histoires d’écoles
- IV. Des étapes biographiques, des questions sociolangagières tout au long de la vie
- V. Migrant un jour…. Migrant toujours ?... et à propos « d’intégration »
- VI. Regarder autrement, pour faire boule de neige
- 4. IMALING : Mallettes et ressources co-éducatives plurilingues et interculturelles
- Qui sommes-nous ?
37 ans, née à Canton Fragments d’histoire de languesTerrain 4 : Adultes, 2015-2016. |
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Une famille mixte et plurilingue? Les paradoxes des politiques linguistiques familiales… |
ZH et son mari parlent en anglais à la maison. Les enfants sont scolarisés en école bilingue breton-français, pratiquent à la maison le breton avec leur père, ce qui, en Bretagne, qui ne relève pas de choix de politiques linguistiques familiales majoritaires. ZH déclare parler cantonais avec sa famille restée au pays et mandarin avec ses enfants. Interrogée sur ce choix, elle explique que ce n’est « pas bien différent », et que le principal est que les enfants puissent aller dans toute la Chine. |
L’apprentissage du français pour s’intégrer : une injonction? un besoin? Et surtout, comment y parvenir? |
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ZH aimerait « bien » parler français, pour son émancipation, sa vie professionnelle, mais surtout pour ne pas « gêner » ses enfants dans leurs apprentissages langagiers. Lorsqu’elle mentionne son accent ici, il est question de transmission des langues et de marqueur identitaire. Son accent, c’est un frein, la partie visible de l’iceberg que représente le processus d’insertion dans une nouvelle communauté. Il dit qui elle est, contre son gré. ZH craint de « contaminer » ses enfants avec sa langue, le cantonais, idée pour elle véritable source d’angoisse et de culpabilité linguistique, qui semble avoir été alimentée par le discours d’une enseignante l’ayant invitée à ne plus parler cantonais avec sa fille pour ne pas la « perturber ». Cette injonction à peine masquée est certainement un élément à prendre en compte dans la compréhension de la volonté de la stagiaire à progresser dans sa prononciation. Lors de la passation du questionnaire, elle dit à plusieurs reprises vouloir effacer son accent pour aller à l’école, ce qui semble être une réponse directe au discours de l’institutrice. La violence de l’injonction à l’uniformisation, au « tout-en-français » (dans une école pourtant bilingue) marque donc cette femme dans son apprentissage, créant un fort terreau d’insécurité linguistique et plus globalement dans son rôle de mère. |
Zh. et son accentElle considère que c’est son accent chinois qui l’empêche de bien parler français. La mère et ses enfants…Elle termine par dire que la transmission de sa langue peut être néfaste, signe ici d’une forte culpabilité. La mère et ses enfants… face à l’écoleElle se demande si son accent impacte ses enfants, fait écho à une discussion avec la maitresse. |
37 ans, née à Canton Fragments d’histoire de languesTerrain 4 : Adultes, 2015-2016. |
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Une famille mixte et plurilingue? Les paradoxes des politiques linguistiques familiales… |
ZH et son mari parlent en anglais à la maison. Les enfants sont scolarisés en école bilingue breton-français, pratiquent à la maison le breton avec leur père, ce qui, en Bretagne, qui ne relève pas de choix de politiques linguistiques familiales majoritaires. ZH déclare parler cantonais avec sa famille restée au pays et mandarin avec ses enfants. Interrogée sur ce choix, elle explique que ce n’est « pas bien différent », et que le principal est que les enfants puissent aller dans toute la Chine. |
L’apprentissage du français pour s’intégrer : une injonction? un besoin? Et surtout, comment y parvenir? |
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ZH aimerait « bien » parler français, pour son émancipation, sa vie professionnelle, mais surtout pour ne pas « gêner » ses enfants dans leurs apprentissages langagiers. Lorsqu’elle mentionne son accent ici, il est question de transmission des langues et de marqueur identitaire. Son accent, c’est un frein, la partie visible de l’iceberg que représente le processus d’insertion dans une nouvelle communauté. Il dit qui elle est, contre son gré. ZH craint de « contaminer » ses enfants avec sa langue, le cantonais, idée pour elle véritable source d’angoisse et de culpabilité linguistique, qui semble avoir été alimentée par le discours d’une enseignante l’ayant invitée à ne plus parler cantonais avec sa fille pour ne pas la « perturber ». Cette injonction à peine masquée est certainement un élément à prendre en compte dans la compréhension de la volonté de la stagiaire à progresser dans sa prononciation. Lors de la passation du questionnaire, elle dit à plusieurs reprises vouloir effacer son accent pour aller à l’école, ce qui semble être une réponse directe au discours de l’institutrice. La violence de l’injonction à l’uniformisation, au « tout-en-français » (dans une école pourtant bilingue) marque donc cette femme dans son apprentissage, créant un fort terreau d’insécurité linguistique et plus globalement dans son rôle de mère. |
Zh. et son accentElle considère que c’est son accent chinois qui l’empêche de bien parler français. La mère et ses enfants…Elle termine par dire que la transmission de sa langue peut être néfaste, signe ici d’une forte culpabilité. La mère et ses enfants… face à l’écoleElle se demande si son accent impacte ses enfants, fait écho à une discussion avec la maitresse. |
37 ans, née à Canton Fragments d’histoire de languesTerrain 4 : Adultes, 2015-2016. |
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Une famille mixte et plurilingue? Les paradoxes des politiques linguistiques familiales… |
ZH et son mari parlent en anglais à la maison. Les enfants sont scolarisés en école bilingue breton-français, pratiquent à la maison le breton avec leur père, ce qui, en Bretagne, qui ne relève pas de choix de politiques linguistiques familiales majoritaires. ZH déclare parler cantonais avec sa famille restée au pays et mandarin avec ses enfants. Interrogée sur ce choix, elle explique que ce n’est « pas bien différent », et que le principal est que les enfants puissent aller dans toute la Chine. |
L’apprentissage du français pour s’intégrer : une injonction? un besoin? Et surtout, comment y parvenir? |
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ZH aimerait « bien » parler français, pour son émancipation, sa vie professionnelle, mais surtout pour ne pas « gêner » ses enfants dans leurs apprentissages langagiers. Lorsqu’elle mentionne son accent ici, il est question de transmission des langues et de marqueur identitaire. Son accent, c’est un frein, la partie visible de l’iceberg que représente le processus d’insertion dans une nouvelle communauté. Il dit qui elle est, contre son gré. ZH craint de « contaminer » ses enfants avec sa langue, le cantonais, idée pour elle véritable source d’angoisse et de culpabilité linguistique, qui semble avoir été alimentée par le discours d’une enseignante l’ayant invitée à ne plus parler cantonais avec sa fille pour ne pas la « perturber ». Cette injonction à peine masquée est certainement un élément à prendre en compte dans la compréhension de la volonté de la stagiaire à progresser dans sa prononciation. Lors de la passation du questionnaire, elle dit à plusieurs reprises vouloir effacer son accent pour aller à l’école, ce qui semble être une réponse directe au discours de l’institutrice. La violence de l’injonction à l’uniformisation, au « tout-en-français » (dans une école pourtant bilingue) marque donc cette femme dans son apprentissage, créant un fort terreau d’insécurité linguistique et plus globalement dans son rôle de mère. |
Zh. et son accentElle considère que c’est son accent chinois qui l’empêche de bien parler français. La mère et ses enfants…Elle termine par dire que la transmission de sa langue peut être néfaste, signe ici d’une forte culpabilité. La mère et ses enfants… face à l’écoleElle se demande si son accent impacte ses enfants, fait écho à une discussion avec la maitresse. |