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Russie

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Petite notice de contextualisation pour situer les univers langagiers de socialisation initiale

  • Instituée en 1991, après la chute de l’URSS, dont résulte l’indépendance de 14 Etats, la « Fédération de Russie », demeure le pays le plus vaste du monde, qui s’étale sur deux continents, l’Europe (orientale) et l’Asie (septentrionale). Fédération constitutionnelle de 86 « sujets » (dont 21 républiques), la Russie est un pays multiethnique, multilingue, multiculturel et multiconfessionnel, composé de plus de 176 nationalités et groupes ethniques.
  • Les résidents de la Russie sont majoritairement russophones. Parmi les locuteurs du russe, 88 % l'ont comme langue maternelle et 94 % de ce nombre sont d'origine ethnique russe. On compte 7,5 millions de personnes non russes, qui ont le russe comme langue maternelle, soit environ 26 % de la population non russe.
  • La seule langue officielle dans toute la Fédération est le russe, mais certains « sujets » (unités administratives) ont une (ou plusieurs) autre(s) langue(s) (co-)officielle(s). Depuis 2005, ce statut officiel de la langue est inscrit dans la constitution russe, ce qui n’était pas le cas à l’époque de l’Union soviétique, et même avant, de la Russie tsariste, où le statut du russe n’était pas légiféré (statut de facto, mais non, comme depuis 2005, de jure). Certaines époques sont pourtant marquées par des politiques de russification intense, sous le gouvernement de J. Staline, en particulier, et la langue russe a souvent été considérée comme synonyme de pouvoir et de domination, pour ne pas dire d’oppression, dans certains pays.
  • Le français en Russie occupe une place particulière, langue des élites aux 18e et 19e siècles, dont résultent une francophilie encore vivace aujourd’hui, même si, dans les faits, l’anglais supplante maintenant le français, est devenu la première langue étrangère apprise et pratiquée.
  • La ville Voronej (Cf. Portrait 11), capitale administrative de l’oblast (région) de Voronej, est située à environ 500 km de Moscou à l’Ouest de la Russie, non loin de l’Ukraine. Le russe y est majoritaire, mais d’autres langues ou variétés circulent, par exemple le sourjyk, variété interlectale russo-ukrainienne, appelées des « dialectes » et souvent stigmatisées (la variation est souvent perçue comme l’appauvrissement).
Plan de l’exposition →
Imaginaires plurilingues entre familles et écoles : expériences, parcours, démarches didactiques

Petite notice de contextualisation pour situer les univers langagiers de socialisation initiale

  • Instituée en 1991, après la chute de l’URSS, dont résulte l’indépendance de 14 Etats, la « Fédération de Russie », demeure le pays le plus vaste du monde, qui s’étale sur deux continents, l’Europe (orientale) et l’Asie (septentrionale). Fédération constitutionnelle de 86 « sujets » (dont 21 républiques), la Russie est un pays multiethnique, multilingue, multiculturel et multiconfessionnel, composé de plus de 176 nationalités et groupes ethniques.
  • Les résidents de la Russie sont majoritairement russophones. Parmi les locuteurs du russe, 88 % l'ont comme langue maternelle et 94 % de ce nombre sont d'origine ethnique russe. On compte 7,5 millions de personnes non russes, qui ont le russe comme langue maternelle, soit environ 26 % de la population non russe.
  • La seule langue officielle dans toute la Fédération est le russe, mais certains « sujets » (unités administratives) ont une (ou plusieurs) autre(s) langue(s) (co-)officielle(s). Depuis 2005, ce statut officiel de la langue est inscrit dans la constitution russe, ce qui n’était pas le cas à l’époque de l’Union soviétique, et même avant, de la Russie tsariste, où le statut du russe n’était pas légiféré (statut de facto, mais non, comme depuis 2005, de jure). Certaines époques sont pourtant marquées par des politiques de russification intense, sous le gouvernement de J. Staline, en particulier, et la langue russe a souvent été considérée comme synonyme de pouvoir et de domination, pour ne pas dire d’oppression, dans certains pays.
  • Le français en Russie occupe une place particulière, langue des élites aux 18e et 19e siècles, dont résultent une francophilie encore vivace aujourd’hui, même si, dans les faits, l’anglais supplante maintenant le français, est devenu la première langue étrangère apprise et pratiquée.
  • La ville Voronej (Cf. Portrait 11), capitale administrative de l’oblast (région) de Voronej, est située à environ 500 km de Moscou à l’Ouest de la Russie, non loin de l’Ukraine. Le russe y est majoritaire, mais d’autres langues ou variétés circulent, par exemple le sourjyk, variété interlectale russo-ukrainienne, appelées des « dialectes » et souvent stigmatisées (la variation est souvent perçue comme l’appauvrissement).

Petite notice de contextualisation pour situer les univers langagiers de socialisation initiale

  • Instituée en 1991, après la chute de l’URSS, dont résulte l’indépendance de 14 Etats, la « Fédération de Russie », demeure le pays le plus vaste du monde, qui s’étale sur deux continents, l’Europe (orientale) et l’Asie (septentrionale). Fédération constitutionnelle de 86 « sujets » (dont 21 républiques), la Russie est un pays multiethnique, multilingue, multiculturel et multiconfessionnel, composé de plus de 176 nationalités et groupes ethniques.
  • Les résidents de la Russie sont majoritairement russophones. Parmi les locuteurs du russe, 88 % l'ont comme langue maternelle et 94 % de ce nombre sont d'origine ethnique russe. On compte 7,5 millions de personnes non russes, qui ont le russe comme langue maternelle, soit environ 26 % de la population non russe.
  • La seule langue officielle dans toute la Fédération est le russe, mais certains « sujets » (unités administratives) ont une (ou plusieurs) autre(s) langue(s) (co-)officielle(s). Depuis 2005, ce statut officiel de la langue est inscrit dans la constitution russe, ce qui n’était pas le cas à l’époque de l’Union soviétique, et même avant, de la Russie tsariste, où le statut du russe n’était pas légiféré (statut de facto, mais non, comme depuis 2005, de jure). Certaines époques sont pourtant marquées par des politiques de russification intense, sous le gouvernement de J. Staline, en particulier, et la langue russe a souvent été considérée comme synonyme de pouvoir et de domination, pour ne pas dire d’oppression, dans certains pays.
  • Le français en Russie occupe une place particulière, langue des élites aux 18e et 19e siècles, dont résultent une francophilie encore vivace aujourd’hui, même si, dans les faits, l’anglais supplante maintenant le français, est devenu la première langue étrangère apprise et pratiquée.
  • La ville Voronej (Cf. Portrait 11), capitale administrative de l’oblast (région) de Voronej, est située à environ 500 km de Moscou à l’Ouest de la Russie, non loin de l’Ukraine. Le russe y est majoritaire, mais d’autres langues ou variétés circulent, par exemple le sourjyk, variété interlectale russo-ukrainienne, appelées des « dialectes » et souvent stigmatisées (la variation est souvent perçue comme l’appauvrissement).

Petite notice de contextualisation pour situer les univers langagiers de socialisation initiale

  • Instituée en 1991, après la chute de l’URSS, dont résulte l’indépendance de 14 Etats, la « Fédération de Russie », demeure le pays le plus vaste du monde, qui s’étale sur deux continents, l’Europe (orientale) et l’Asie (septentrionale). Fédération constitutionnelle de 86 « sujets » (dont 21 républiques), la Russie est un pays multiethnique, multilingue, multiculturel et multiconfessionnel, composé de plus de 176 nationalités et groupes ethniques.
  • Les résidents de la Russie sont majoritairement russophones. Parmi les locuteurs du russe, 88 % l'ont comme langue maternelle et 94 % de ce nombre sont d'origine ethnique russe. On compte 7,5 millions de personnes non russes, qui ont le russe comme langue maternelle, soit environ 26 % de la population non russe.
  • La seule langue officielle dans toute la Fédération est le russe, mais certains « sujets » (unités administratives) ont une (ou plusieurs) autre(s) langue(s) (co-)officielle(s). Depuis 2005, ce statut officiel de la langue est inscrit dans la constitution russe, ce qui n’était pas le cas à l’époque de l’Union soviétique, et même avant, de la Russie tsariste, où le statut du russe n’était pas légiféré (statut de facto, mais non, comme depuis 2005, de jure). Certaines époques sont pourtant marquées par des politiques de russification intense, sous le gouvernement de J. Staline, en particulier, et la langue russe a souvent été considérée comme synonyme de pouvoir et de domination, pour ne pas dire d’oppression, dans certains pays.
  • Le français en Russie occupe une place particulière, langue des élites aux 18e et 19e siècles, dont résultent une francophilie encore vivace aujourd’hui, même si, dans les faits, l’anglais supplante maintenant le français, est devenu la première langue étrangère apprise et pratiquée.
  • La ville Voronej (Cf. Portrait 11), capitale administrative de l’oblast (région) de Voronej, est située à environ 500 km de Moscou à l’Ouest de la Russie, non loin de l’Ukraine. Le russe y est majoritaire, mais d’autres langues ou variétés circulent, par exemple le sourjyk, variété interlectale russo-ukrainienne, appelées des « dialectes » et souvent stigmatisées (la variation est souvent perçue comme l’appauvrissement).